Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Point de vue incontournable à ne pas manquer. Le Signal de la Mère Boitier se situe à 758 mètres d'altitude.
Panorama à 360° sur les Alpes, le Jura, la Plaine de la Saône, les Monts du Mâconnais, du Charolais et du Beaujolais. Au départ du parking, partez à la découverte des "Dessous de la Mère Boitier", balade de 40 minutes, distance de 1,6 km, accès à la table d'orientation. Aire de pique-nique aménagée.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
Le papier peint, imprimé à la planche de bois, entre dans la décoration des appartements au XVIIIeme siècle et connaît un essor fulgurant après la Révolution grâce aux perfectionnements de la technique et à la qualité des dessinateurs. Dans la première moitié du XIXeme siècle, la fabrication de revêtements muraux couvrant la totalité des murs d’une pièce, les panoramiques, ouvre un genre décoratif typiquement français qui eut un énorme succès, tant en France qu’à l’étranger. Joseph Dufour, enfant de la Bourgogne du Sud, est l’un des plus illustres représentants de cet art, qui connaît aujourd’hui un regain de faveur. Il naît à Tramayes en 1754 dans une famille modeste. Intelligent, entreprenant, inventif, il apprend son métier à Lyon et installe une manufacture à Mâcon en 1797. Propulsé par le succès du panoramique “Les Sauvages de la mer Pacifique” (dont on peut voir un exemplaire au Musée des Ursulines à Mâcon), il s’établit à Paris en 1808. Dès lors, sa notoriété se répand dans le monde entier. Le centre de documentation recense et met à la disposition du public des informations et documents d'archives qui concernent Joseph Dufour et son œuvre. Visites sur rendez-vous.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
L'église Saint-Jean-Baptiste a été reconstruite au XIXe siècle mais le clocher (actuelle tour-porche) et l'ancienne travée du chœur, romans, ont été conservés.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.