Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
CHEMIN DE L'ORBANDALE
Baladez-vous, flânez, découvrez le plaisir de l'exploration, goûtez aux trésors que l'histoire et les hommes ont inscrits dans la pierre, l'architecture, les parcs et les jardins d'une Cité chaleureuse et accueillante. Suivez le Chemin de l'Orbandale, au cœur de ville ou sur l'Ile Saint Laurent, au fil de vos envies ou de votre temps.
PARS SUR LE CHEMIN DE L'ORBANDALE AVEC LA MASCOTTE ORBIDULE (pour les 5/7 ans et 8/12 ans)
Passionné de photos, Orbidule se rend à Chalon-sur-Saône sur les pas de Nicéphore Niépce, inventeur de la photographie. A travers les différents indices et à l'aide du Chemin de l'Orbandale, aide Orbidule à retrouver le vrai prénom de Nicéphore Niépce et la date à laquelle il a pris la première photographie.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
L’église saint-Pierre a été construite de 1698 à 1713 par deux entrepreneurs italiens, Pierre Vercelli et Pierre Drogue originaires de Novare, dans le Milanais. Elle a été consacrée en 1713 par l'évêque de Chalon François de Madot. Elle relève de l’art baroque, style en vogue à l'époque de la Régence. En 1790, les bénédictins sont chassés de l’église. Pendant la Révolution, l'église devint, successivement, temple des fêtes et temple décadaire (22 nivôse an VII, 11 janvier 1799) puis magasin à fourrage (6 frimaire an IX, 27 novembre 1800), avant d'être finalement rendue au culte le 29 germinal de l'an X (19 avril 1802) et de devenir église paroissiale. Le pape Pie VII y célébra Pâques en 1805 et donna sa bénédiction urbi et orbi. Le transept gauche est agrandi en 1898 et sa façade est refaite en 1900, dans le style italien. L'église est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1948.
Cette église est originale par son importante statuaire (Docteurs de l'Église, fondateurs d'ordre religieux, Vierge de l'Apocalypse). Certaines statues datent du XVIIe siècle. L'architecture baroque reste assez dépouillée (pilastres, chapiteaux à base de feuillages, corniche très saillante, clé de voûte du chœur à têtes d'angelots). Elle est dotée d'un bel orgue de choeur et de vitraux de maître-verrier chalonnais Besnard. On notera la présence d'une coupole octogonale à la croisée du transept.