La construction de l'église néo-gothique Saint-Henri, entreprise à la demande de M. Henri Schneider par les architectes Forien et Duvillard, de la Société Schneider, a été achevée en 1883.
Construite en pierre de taille (granit de Bouvier), son plan est en croix latine, formé d'une nef à trois vaisseaux, en arcs brisés et voutes d'arêtes, d'un transept à deux chapelles, d'un chœur flanqué de deux sacristies et terminé par une abside à chevet plat. Les toits à longs pans sont en ardoise. Elle se signale par ses deux hautes tours-clochers coiffées de flèches octogonales, auxquelles une tour d'escalier polygonale permet l'accès. Son orgue et son carillon font sa célébrité. Très beaux vitraux.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.
L’église Saint-Laurent du Creusot est située près du château de la Verrerie ancienne résidence de la famille Schneider.
Les Établissements Schneider font construire entre 1842 et 1848 l'église paroissiale Saint-Laurent, suivant les plans de Reigner, architecte n'appartenant pas à l'entreprise et résidant à Autun. Les entrepreneurs Michaud et Chassagnette, de Saint-Bérain-sur-Dheune, sont chargés des travaux. La première pierre est déposée par Adolphe Schneider le 23 juin 1842. L’église est bénite le 24 septembre 1848. Un clocher est adjoint en 1858, rehaussé pour culminer à 41 mètres de hauteur ; il contient trois cloches. Quelques extensions furent ajoutées vers 1896. Un orgue allemand doit remplacer en 2021 l’ancien orgue en mauvais état. Les vitraux ont été réalisés par les Frères Rault, maîtres-verriers à Rennes (35), en 1954.
La dernière église édifiée par la famille Schneider, au Creusot, sera Saint-Eugène en 1912, à la Croix-Menée. Elle était destinée aux habitants de la cité du même nom qui s’étaient installés en périphérie, loin des fumées des usines. L'église, simple chapelle provisoire à l’origine, a été construite en 1912 par les Établissements Schneider et érigée le 5 janvier 1913 par l’évêque d’Autun, Monseigneur Henri-Raymond Villard (1906-1914), sous le vocable de saint Eugène. Gravement endommagée lors du bombardement allié du 20 juin 1943, elle a été restaurée en 1953-1954 et bénite par Monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun (1940-1966) le 14 mars 1954.
Elle est aujourd’hui la plus grande église en capacité d’accueil des fidèles.
Cette église, de plan allongé, est constituée d'une nef à vaisseau unique, ponctuée de 14 vitraux, illustrant par des citations bibliques les 14 étapes d’un Chemin de croix.
L'église paroissiale Saint-Charles fut construite en 1865 aux frais d’Henri Schneider et de son épouse, et demeura la propriété des fondateurs. L’église fut bâtie sur les plans de Roidot, architecte indépendant résidant à Autun (71). Elle fut consacrée par Monseigneur de Marguerye, évêque d’Autun, le 30 mai 1865. En 1868, on démolit le chœur pour y bâtir une crypte funéraire, augmentant le volume de l’abside. Mme Marie-Julie-Zélie Schneider, décédée à l’âge de 20 ans, fut la 1re à être enterrée dans la crypte, avec ses deux petites jumelles. Cette crypte, située sous le chœur, est celle de la famille Schneider.