Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
La visite des carrières de la Lie retrace 2000 ans d'histoire d'extraction de la pierre, de sarcophages mérovingiens et gallo-romains. Reconstitution d'une tuilerie et d'un four gallo-romain.
Le sentier botanique nous permet de découvrir divers milieux : pelouses calcaires, forêt, mare.
Groupe restreint de moins de 10 personnes, port du masque obligatoire pour la fin de la visite en milieu fermé.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Notre musée de la Vigne et du Vin est le fruit de notre passion pour la vie de campagne du début XXe Siècle. Vous pourrez découvrir plus de 2000 outils de nos métiers manuels d’autrefois, du menuisier au forgeron en passant par le tonnelier sans oublier, bien sûr, le vigneron.
A la suite de la visite du musée, nous vous guiderons dans le chai de vinification pour vous expliquer le travail d’Aujourd’hui. Aussi appelés « Partie Moderne » les cuves en inox et autres matériels permettent de mieux comprendre et vivre le travail du vigneron : faire de la vigne une bouteille. Pour terminer ce moment, nous proposons une dégustation de nos vins au cœur de notre cave voûtée datant de 1790.
Nous avons aussi mis à votre disposition un "chemin de découverte au cœur du vignoble" afin de vous faire découvrir le lien entre nos terroirs et nos vins. Des explications ainsi qu'une vue imprenable vous attendent.
Du lundi au Samedi : départ des visites guidées à 10h30, 14h30 et 16h30
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
L’église de La Roche Vineuse se dresse sur le sommet du rocher escarpé qui portait autrefois un château fort, aujourd’hui disparu. Elle est dédiée à Saint Sorlin, déformation de Saint Saturnin, évêque de Toulouse. L’église romane primitive existait déjà en 962, elle dépendait alors de Cluny avant de devenir église paroissiale pour le village. Elle est agrandie au XVe et en 1834, mais cela ne suffit pas. La municipalité choisit de bâtir, à son emplacement, en 1853, l’église néo-gothique actuelle, d’après les plans de l’architecte mâconnais Ancelin.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.