Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Ruelles pittoresques, maisons aux façades colorées, toits
plats couverts de tuiles rondes sont autant d’éléments qui
soulignent le caractère méditerranéen de Tournus. Rues et
monuments s’animent toute l’année au rythme des marchés,
concerts, expositions qui s’y déroulent. Au-delà d’une réputation
gastronomique internationale, avec ses grands chefs, Tournus
est devenue une halte privilégiée pour les plaisanciers qui
croisent le long de la Saône.
La tourelle et les fenêtres à meneaux de cette maison d'angle, où habitaient peut-être les prêtres qui desservaient l'église, ont été classées au titre des Monuments Historiques en 1921. La maison a bénéficié d'une restauration vers 1930.
Les concurés, en vertu d'une bulle du Pape en 1482, vivaient en "communauté" au sein d'une association dite du "Mépart". Ils devaient être natifs du village et faire des études. Ensuite, l'évêque de Chalon les ordonnait prêtres, devenant ainsi concurés.
L'angle de la rue du Commerce et de la rue de l'Espérance est flanqué d'une échauguette mise en place ultérieurement, pour un motif purement décoratif.
Lavoir du bourg
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL
Il fut édifié en 1857 en remplacement d’un ancien lavoir. Le toit est soutenu par des colonnes de fonte. Sa taille est remarquable. Il recueille notamment les eaux d’une ancienne fontaine qui inspira le nouveau nom de la ville en 1793 : Jouvence.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Saint-Gengoux-le-National est une charmante cité médiévale qui prit son essor à partir de 1166, date du traité de pariage entre le roi de France, Louis VII, et l'abbé de Cluny. Il permit de transformer le village d'origine en une cité fortifiée, augmentant la sécurité de la région. Dès lors, la vie économique pouvait facilement se développer grâce à l'installation de nombreux artisans et commerçants. Pendant près de 600 ans, la ville s'appela Saint-Gengoux-le-Royal. Aujourd'hui, les visiteurs qui rentrent dans le cœur de Saint-Gengoux-le-National, la cité médiévale, se retrouvent à une autre époque. En effet, il existe encore beaucoup de maisons témoins du XIIIe siècle et des siècles suivants.
On peut aussi admirer l'église, dont le clocher roman octogonal à 3 étages date de 1120. Une passerelle (appelée pontet) relie le clocher à la "Tour de l'Horloge", sorte de beffroi édifié en 1566 pour sonner l’heure. Le donjon, seul vestige du vieux château, est lui aussi toujours présent. L'image "médiévale" est attractive, mais ce n'est pas le seul atout, car la vigne et le vin tiennent ici une place importante depuis longtemps. Les visiteurs seront aimablement reçus à la cave coopérative pour déguster et acheter d'excellents bourgognes, y compris le Mâcon Saint-Gengoux.
La ville dispose de tous les commerces et facilités pour un agréable séjour.
Les rues affichent la couleur médiévale par des noms pittoresques : rue Pavé d'Andouilles, du Moulin à Cheval, place du Pilori. Nichée dans un vallon, la vieille ville est construite en pente. L'ambiance méridionale du joli site de la fontaine des Manants et de sa promenade, le charmant lavoir et les vieilles demeures se dévoilent au fil de la flânerie. Du clocher roman de l'église, la vue plonge sur la cité et sa mer de toits pentus.
Le Mont Saint-Roch est situé sur les communes de Saint-Gengoux-le-National et Burnand. La Madone se trouve en haut du Mont. Une fois en haut, vous trouverez un superbe point de vue qui domine la Cité Médiévale de Saint-Gengoux-le-national. Une table de pique-nique est installée sur le site, un cadre idéal pour une faire une pause pique-nique !
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
L'église construite à partir du XIe siècle par les moines de Cluny, comme centre d'un doyenné, a été remaniée au cours des siècles : transept roman, belle croisée à coupole sur arcs en plein cintre, important clocher octogonal dont les deux étages inférieurs, sauvegardés, datent de l'extrême fin du roman, chœur gothique accueillant un superbe vitrail néogothique. Inscrite Monument historique en 1926, l’ église fait partie des Sites clunisiens. Elle est en cours de restauration en trois phases sous la direction de l'architecte Pierre Raynaud, la mairie étant maître d'œuvre.