La Cité des Climats et vins de Bourgogne est un réseau de trois sites culturels et touristiques situés dans trois lieux emblématiques du vignoble de Bourgogne : Chablis, Beaune et Mâcon.
Ouverte à tous, du néophyte au passionné, la Cité invite à découvrir toutes les richesses de ce grand vignoble façonné par l’Homme à travers des expériences conviviales, sensorielles et pédagogiques pour petits et grands.
Véritable plongée multi-sensorielle dans le monde du vin et de la vigne, le parcours de visite immersif de chaque site révèle l’infinie richesse culturelle et la diversité des vins de Bourgogne. Les visiteurs peuvent également profiter d’ateliers et de cours de dégustation, et d’une programmation variée tout au long de l’année.
Avec ses toits aux tuiles rondes et douces, ses quais élégants des bords de Saône, Mâcon porte de la Bourgogne du Sud est une ville où il fait bon vivre. Cité déjà méridionale, elle s'étire sur la rive droite de la Saône que bordent les monts du Mâconnais couverts de vignobles aux vins réputés. A Mâcon, le fleurissement fait partie du patrimoine de la ville. La cité s'est vue honorée en 2006 et 2016 par la remise de la Fleur d'Or, l'excellence du label Villes et Villages fleuris. Avec une coulée verte de 4 ha en centre-ville, un parc de loisirs, un arboretum, une Voie Bleue et des voies cyclables, les espaces permettent à tous de bénéficier d'un environnement exceptionnel.
Situé dans l'ancien couvent des Ursulines, le musée conserve des collections diversifiées qui forment un panorama de l’histoire de l’art de l’Antiquité au 20e siècle. L'archéologie du territoire, des Celtes au Moyen Age fait l'objet d'un parcours rénové en 2022. L’histoire locale est mise en lumière par de nouveaux espaces ouverts à la visite en 2019, dédiés d’une part à l’œuvre littéraire et politique d’Alphonse de Lamartine (1790-1869), né à Mâcon, et d’autre part aux paysagistes régionaux du 19e siècle. La section beaux-arts regroupe des pièces maîtresses de l’histoire de l’art occidental du 16e siècle à la période actuelle : scènes de genre et paysages des écoles du nord du 17e siècle, portraits et figures mythologiques français des 17e et 18e siècles, paysages et œuvres symbolistes du 19e siècle, art post-cubiste et courant abstrait-géométrique du 20e siècle.
Activités culturelles sur réservation.
Proches de l'ancien oppidum de Mâcon, les deux tours et le narthex d'âge roman constituent les seuls vestiges de l'ancienne cathédrale Saint-Vincent. Beau tympan représentatif de l'art roman à l'iconographie rare.
Site Fermé.
Ouverture exceptionnelle pour les Journées Européennes du Patrimoine.
Activités culturelles sur réservation.
Les fouilles d'une ancienne église paroissiale désaffectée en 1973 ont mis au jour plusieurs dizaines de sarcophages et les fondations d'une église funéraire construite au VIe siècle, au temps des premiers évêques de Mâcon.
Construite entre 1490 et 1510, la Maison de Bois est sans doute la plus ancienne maison de Mâcon, et très certainement la plus célèbre. Sa façade entièrement construite en bois est décorée d’une multitude de statuettes d’inspiration souvent grivoise. Personnages à masques d’hommes et de singes plus ou moins grimaçants, ils sont debout, assis, ailés, nus ou parfois vêtus seulement d’une écharpe ou d’un bonnet.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Classé monument historique, il enjambe la rivière Saône et relie le département de l'Ain. Construit en pierre, il fut l’un des rares ponts de la région à ne pas être détruit pendant la deuxième guerre mondiale. Depuis cette période, il n’a pas changé d’aspect, il compte douze arches et l'on peut apercevoir sur l'une d'entre elles une statue de Saint-Nicolas, patron des mariniers.
Témoignages de tous les conflits de 1870 à nos jours. Un lieu de mémoire, un cheminement pédagogique dans l'équité et le respect de l'histoire et des commémorations.
L'apothicairerie, située au rez-de-chaussée de l'Hôtel-Dieu construit au XVIIIe siècle par Melchior Munet et Michel Minoya, élèves de J.-G. Soufflot, présente un remarquable ensemble de boiseries de style Louis XV et de pots à pharmacie des faïenceries de Mâcon.
Cet hôtel particulier a été construit au début du XVIIIe s. par Jacques Delaporte, seigneur de Marnay, qui l'a agrandi de deux ailes entre 1749 et 1755. En 1759, il est devenu propriété de la famille de Senecé.
L'Académie de Mâcon, association culturelle a acheté l'Hôtel Senecé en 1896. Elle en est le propriétaire actuel et organise dans les salons de réception des conférences, des expositions ou tout autre événement d'ordre intellectuel. La galerie L'Envoûtée, située dans les caves voûtées, peut être louée pour organiser des expositions.
Les membres de l'Académie ont pour mission de mettre en valeur le patrimoine intellectuel et architectural. A ce titre, les bibliothèques sont ouvertes le mardi et des visites guidées de l'Hôtel Senecé sont organisées le mardi et le jeudi.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.