Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Ruelles pittoresques, maisons aux façades colorées, toits
plats couverts de tuiles rondes sont autant d’éléments qui
soulignent le caractère méditerranéen de Tournus. Rues et
monuments s’animent toute l’année au rythme des marchés,
concerts, expositions qui s’y déroulent. Au-delà d’une réputation
gastronomique internationale, avec ses grands chefs, Tournus
est devenue une halte privilégiée pour les plaisanciers qui
croisent le long de la Saône.
La Chapelle de Guinchay, située à 12 km au Sud de Mâcon, a rejoint Mâconnais Beaujolais Agglomération en 2017, qui regroupe 39 communes et 80 388 habitants. Chef-lieu de canton d’environ 4500 habitants, elle est la 3ème commune de l’agglomération. Par cette position, elle a un rôle important à jouer au sein de ce territoire et bien au-delà puisqu’elle est limitrophe avec le Département du Rhône et de l’Ain. La commune est traversée dans sa partie Est par les grands axes européens de communication que sont la Saône, l’autoroute A6, la voie ferrée Paris-Lyon et la RD906. La gare TGV de Mâcon Loché ainsi que l’échangeur Mâcon Sud, donnant accès à l’autoroute et à la Route Centre Europe Atlantique, ne se trouvent qu’à une dizaine de kilomètres de la commune. La gare ferroviaire de Pontanevaux, située à 2km du Centre-Bourg, offre un moyen de déplacement efficace et pratique au quotidien, permettant d’accéder à la gare de Lyon Vaise en quarante minutes. La commune se situe sur un territoire à prédominance viticole, aux portes du Beaujolais et sur La Route des Vins, itinéraire de plus de 60 km à travers les villages viticoles. Sur ses côteaux mûrissent les raisins du Cru Chénas, des Beaujolais-village et Beaujolais-blanc, qui se différencient par les lieux de plantations.
Compte tenu de sa position privilégiée et de son expansion démographique constante, La Chapelle de Guinchay connaît une activité professionnelle, commerciale et artisanale importante. Des artisans qualifiés, ainsi que des entreprises performantes permettent de maintenir l’emploi. Elle dispose également d’une zone d’activités en accélération, regroupant plusieurs entreprises, de tailles et de secteurs d’activité différents. Tous les services commerciaux et de soins sont également assurés, avec également la présence d’une école et d’un collège, donnant ainsi à la commune une image dynamique.
Tous ces éléments (situation géographique, équipements, volonté de la Municipalité, dynamisme des habitants) font de La Chapelle de Guinchay une commune attractive et en plein essor.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
En 1870 fut décidée la destruction de l’église romane qui existait là. Une église sans clocher, de style gothique (vitraux, tableaux), fut bâtie selon les plans de l’architecte Berthier. Elle fut terminée en 1878 et consacrée en 1889. Ce n’est qu’en 1928 qu’on édifia un clocher.
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.