Ce territoire est composé de deux identités différentes. Un côté ville où la nature est présente et pensée comme un besoin vital. La ville entretient plusieurs parcs et fleurit de nombreux espaces ouverts au public avec une végétation adaptée à leur usage et leur environnement. Un côté campagne avec une préservation des paysages existants bordée par la Voie Verte. Elle conserve un riche patrimoine : lavoirs, églises romanes… L'aménagement des espaces verts participent pleinement à la mise en valeur de ce patrimoine bâti en lui servant d'écrin.
Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
Ruelles pittoresques, maisons aux façades colorées, toits
plats couverts de tuiles rondes sont autant d’éléments qui
soulignent le caractère méditerranéen de Tournus. Rues et
monuments s’animent toute l’année au rythme des marchés,
concerts, expositions qui s’y déroulent. Au-delà d’une réputation
gastronomique internationale, avec ses grands chefs, Tournus
est devenue une halte privilégiée pour les plaisanciers qui
croisent le long de la Saône.
Huilerie mécanique Mazoyer
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CHARNAY-LES-MACON
Témoin de la forte activité commerciale qui régnait rue de la Coupée, l’huilerie Mazoyer fonctionna à Charnay-lès-Mâcon de 1860 à 1974, toujours transmise de génération en génération. Quand le commerce ferme ses portes, la famille donne les machines à la ville de Charnay-lès-Mâcon. Objet d’une restauration importante, installée dans les anciens bâtiments de ferme du Domaine de Champgrenon, l’huilerie ouvre ses portes au public en juillet 2008. Les mécanismes sont remontés à l’identique.
Restaurée, l’ancienne huilerie charnaysienne propose désormais de faire découvrir un métier et un savoir-faire aujourd’hui disparus sur la commune.
Comment fabriquait-on l’huile de noix et de colza ? Qu’était une « fabrication à façon » ? Comment fonctionnait l’huilerie pendant la seconde guerre mondiale ? Le temps d’une visite, vous découvrirez comment chaque habitant amenait autrefois son huile au moulin pour repartir avec sa bonbonne d’huile. Vous apprendrez également comment, pour obtenir de l’huile, le colza et la noix devaient être broyées, chauffées puis pressées.
Un lieu d’accueil ouvert à tous, petits et grands. Une rencontre également autour du goût et de la nutrition, qui peut, sur demande, s’achever sur une dégustation d’huile de noix.
L'huilerie est en fonction pour les Journées du Patrimoine et pendant l'été.
Église romane située en plein cœur de l’ancien bourg, cet édifice s’est enrichi de plusieurs remaniements au fil des siècles. Un premier lieu de culte est attesté en l’an 968, vouée à Saint-Pierre. Ce n’est qu’au XVIème siècle qu’on lui donne le vocable d’église Sainte-Madeleine. Elle deviendra par la suite une des sept églises cathédrantes (son curé doit assister l'évêque de Mâcon lors des fêtes solennelles) du diocèse de Mâcon. Au début du XVIIème siècle, deux chapelles latérales viennent compléter l’église. Au XIXème siècle, de nouveaux remaniements voient le jour : en 1837, la toiture du clocher est refaite en tuiles vernissées. L’année suivante, on ajoute une nouvelle chapelle à l’édifice, puis une dernière en 1864. En 1852, la nef est agrandie par la construction d’un narthex à étage formant tribune, réalisé par l’architecte Berthier. L’année 1991 sera marquée par la réalisation du tympan de l’église, sculpté par messieurs Griot père et fils, sur un dessin de Michel Bouillot. Inspiré de ceux du Moyen Age, il représente Saint-Pierre avec sa clé, Marie-Madeleine avec son pot d'onguent et le Christ en Majesté.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
Table d'orientation avec vue sur les deux roches de Solutré et Vergisson avec coin pique-nique. Possibilité de visiter l'église Sainte-Madeleine.
L’église du Sacré-Cœur de Charnay-lès-Mâcon (71850) se situe Grande rue de la Coupée et donne sur la Place Abbé Ferret.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Charnay, qui possédait déjà une église romane en son centre – Sainte-Madeleine, construite à la fin du XIe siècle – vit la construction, à partir de 1944, d’un second lieu de culte au cœur du quartier de La Coupée, afin d'accueillir des fidèles toujours plus nombreux dans un quartier en pleine expansion. Le bâtiment avait été voulu et financé par l’abbé Antoine Ferret qui, dans un premier temps, y installa une chapelle dans ce qui devint, la maison paroissiale. L’église est bâtie sur un terrain offert par la famille Mommessin, riches négociants en vins. Les plans sont ceux de l'architecte Abel Pinchard. L’église du Sacré-Cœur de la Coupée fut consacrée le 15 juillet 1945 par Monseigneur Lebrun, évêque d’Autun. Cette église est l'une des rares églises à avoir été construite pendant la Seconde Guerre mondiale.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu