C'est dans l'ancienne demeure de Benoît Raclet (sauveur de la vigne en 1830) que Jean-Charles Doyen travaille le verre à la flamme. Véritable magicien, avec une parfaite maîtrise, il file sous vos yeux, transformant ainsi la matière en fusion pour faire naître un monde merveilleux de miniatures animalières, objets déco et bijoux. Visite atelier (téléphoner par précaution).
Depuis mon plus jeune âge mon choix pour mon "avenir professionnel" était orienté vers la terre, la poterie, la céramique…
Le bien pensé et le "bon sens" de mes parents m’ont dirigé sur la prothèse dentaire… que j’ai exercée près de 25 ans.
Dès la trentaine, l’argile est revenue réveiller mes sensations.
C’est petit à petit au contact des créateurs "grand public" que je me suis construite. Il m’a fallu plus de 10 ans de participations et animations de groupes dans des ateliers de réalisation de poterie, pour maturer mes capacités.
Pas de grandes études dans les grandes écoles françaises ou étrangères de métiers d’arts, ni de grâce ou divinité incarnée par un dieu ou disciple de l’argile.
C’est par envie et conviction que je me suis réalisée dans la poterie.
Le passage par un diplôme de tourneur au CNIFOP m’a semblé prépondérant avant mon installation en tant que professionnelle.
Dès le départ, j’ai choisi la cuisson gaz des émaux à haute température en réduction, convaincue qu’il s’agit de la meilleure méthode qui me permettra de m’accomplir pleinement.
Mes réalisations ont été au départ principalement utilitaires et je me rends compte que je réalise de plus en plus d’objets de déco.
Au fil des années, ma patience, mon exigence et mes multiples essais m’ont permis d’évoluer dans les mystères de la création des émaux haute température.
De mes réalisations sort un fil conducteur, une sorte de patte, de manière de faire, qui petit à petit, créé ma signature ou mon identification.
L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.