Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
Colette Houtmann, céramiste depuis 1976. Pièces uniques, muraux, sculptures et émaux rares réalisées principalement en grés, mais aussi en porcelaine. mon travail est fortement influencé par mon grand intérêt pour la peinture ainsi que le Song.
Atelier-galerie de peintures à l'huile. Sculptures.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Taille directe du bois et assemblage à partir de matériaux anciens.
La galerie NAKAÏ est gérée par Hiromi Nakaï, artiste peintre japonaise, qui a eu sa formation aux Pays-Bas. Hormis le travail des artistes régionaux, Hiromi essaye de faire une sélection éclectique des artistes d'autres régions et pays. La galerie est aussi un endroit où l'on peut s'arrêter pour boire un bon petit café Néerlandais ou profiter du WiFi gratuit pour chercher son mail ou faire une recherche sur Internet. À la galerie NAKAÏ, on parle français, néerlandais, anglais, allemand et japonais.
Les carrières de Fontaines ont été exploitées jusqu'aux années 1960.
Avec leurs ateliers de taille de pierre, elles ont occupé de nombreuses familles fontenoises. C'est à la pierre de Fontaines que le village doit son surnom de village d'eau "et de pierre". On la retrouve dans l'architecture de l'église Saint-Just, les demeures bourgeoises, les maisons vigneronnes du village.
Elle a été utilisée dans les portes gallo-romaines et les chapiteaux de la Cathédrale d'Autun ; la sculpture romane ; et de nombreux monuments ou ouvrages à Chalon, Lyon, Nice ou Paris.
Fontaines s’intitule « village d’eau et de pierre».
Pour rappeler le souvenir des milliers d’ouvriers de la pierre qui ont œuvré ici, la Maison du Patrimoine propose une exposition : « De la pierre à l’œuvre ».
Elle décrit la géologie et l’histoire des carrières. Elle présente l'outillage traditionnel des métiers de la pierre (certains toujours utilisés en restauration). Elle se conclut par le magnifique marbre de « L’Innocence et l’Amour » (1864), œuvre du sculpteur fontenois François PROTHEAU.
Guidé ou libre, ce parcours est sans équivalent en Saône-et-Loire.
L’église de Fontaines se signale de loin par son fort clocher couvert de tuiles vernissées. Il abrite en particulier une cloche datée de 1515, classée aux Monuments Historiques.
L’édifice, d’architecture cistercienne, date de la fin du XIIe siècle. Il est dédié à saint Just, treizième archevêque de Lyon. Il est lui-même inscrit.
Protégée par une enceinte fortifiée mais pillée et partiellement brûlée en 1363, elle fut peu-à-peu reconstruite en accentuant ses caractères gothiques. Dans la nef, une clé de voûte portant la date de 1448 marque la fin de ces travaux.
L’une des dernières modifications importantes apportée à son architecture est, en 1829, la suppression de son chevet initialement plat (cistercien), et l’agrandissement du chœur en abside dans le style néogothique.
Le mobilier de l’église témoigne de la vitalité artistique du village de Fontaines : la statuaire et les fonts baptismaux sont dus à des sculpteurs sur pierre locaux (Jean Baptiste RAVET, François PROTHEAU, Antoine CHAUCHE) ; la chaire date de 1875 (RETY père et fils). On mentionnera également une Vierge en bois polychrome du XVIe, ainsi que deux médaillons en bois du XVIIe.
A signaler également l’ancien maître-autel né du ciseau d’un maitre de la sculpture religieuse lyonnaise, Guillaume BONNET (fin du XIXe) ; un chemin de croix remarquable ; des vitraux peints par Gaspard PONCET datent de 1863.
Certaines pierres tombales des XVIIe et XVIIIe siècles ne manquent pas d’intérêt.
Des travaux d’entretien récents ont permis la découverte, sous les voûtes du chœur, des peintures murales du XIIIe siècle.
Atelier Sepharos diffuse et organise des expositions d'art contemporain pour permettre au public le plus large de se familiariser avec l’art et la création, de s’inscrire dans une dynamique locale à Tournus, dans le département et la région