Le prieuré, fondé en 1030, fut dès l'origine rattaché à Cluny. Il ne reste rien des bâtiments conventuels qui furent détruits à la Révolution Française. A l'intérieur, on est surpris par la nudité du vaisseau de la nef dont la conception architecturale rappelle celle de Perrecy-les-Forges, d'inspiration carolingienne. La nef communique avec les collatéraux par de grandes arcades qui retombent sur de grosses piles carrées dépourvues de chapiteaux. L'église de Bourbon-Lancy, de par ses caractères architecturaux, peut être datée du XIème siècle. La partie du chevet qui comporte cinq absides en échelon, semble le résultat d'une seconde campagne qui s'est inspirée du plan bénédictin. L'église Saint-Nazaire, aujourd'hui désaffectée, sert de musée.
Porte d'entrée de l'ancien bourg médiéval aux maisons à colombages, le beffroi ou "tour de l'horloge", classé monument historique, abrite un pittoresque personnage "le Beurdin", un automate qui égrène les heures en tirant la langue aux passants. Oeuvre du sculpteur Georges Kirsch, ce personnage, dont le nom local évoque un homme gentil mais un peu simplet, symbolise les petites gens qui habitaient dans ce quartier de la ville. A partir du beffroi, accès au sentier des remparts, au jardin de la Collégiale en passant par la ruelle aux loups et le square de madame de Genlis. Accès libre.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Musée du site gallo-romain : moules, figurines en terre blanche, objets des fouilles de 1984-1986. Visite ponctuelle, information auprès de la mairie.
Rétrospective sur l'histoire de l'usine Puzenat de 1882 à 1956, qui a révolutionné le matériel agricole, en France et à l'étranger, au début du XXème siècle. Exposition de plusieurs machines Puzenat et présentation du travail du bois à travers une collection d'outillage, dont plus de 400 rabots.
Dans l'église romane du XIème siècle, poteries et figurines gallo-romaines, dont plusieurs objets provenant des fouilles de Bourbon-Lancy, porcelaines et biscuits de Sèvres, peintures (Puvis de Chavanne, Laronze, Lebourg, Merlette...), dépôt lapidaire médiéval, sarcophage du pèlerin de Compostelle et sculptures des XIXème et XXème siècles (Barrias Béguine).
L'église faisait à l'origine partie d'un ensemble monastique, fondé par le seigneur et baron de Bourbon-Lancy et placé sous le patronage de l'abbaye de Cluny en 1030. Il s'agit d'un édifice du premier âge roman, composée d'une nef couverte d'un plafond en bois et d'un chevet à chapelles échelonnées, où l'on découvre quelques chapiteaux sculptées. La grande sobriété de l'ensemble dégage une impression de sérénité.
Manufacture de Parfums JARDIN DE FRANCE
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
BOURBON-LANCY
À partir du 18 avril 2023, visites commentées à 15h les mardis et jeudis (hors jours fériés et fermetures annuelles) sur réservation obligatoire.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Hôpital de brique et de pierre fondé au XIXème siècle par le marquis et la marquise d'Aligre, propriétaire du château de Saint-Aubin sur Loire. En son centre, une Chapelle au décor et au mobilier particulièrement riche. De style néo-roman à la symétrie rigoureuse, le bâtiment annexe relié à la captation et distribution de l'eau, servait d'établissement thermal aux malades de l'hôpital. Il est possible de découvrir ses deux sites lors de la visite commentée du Quartier Thermal.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.