L'église se trouve dans le bourg, à 10 km de Cluny. Elle a été édifiée au XIIIe siècle. En 1746, les religieux de Cluny, coseigneurs de la paroisse, ont leur banc dans le chœur. Mais l’église est vendue à la Révolution, puis rattachée à Massy sous le Concordat. Elle est partiellement reconstruite XIXe : la nef a été agrandie en 1858, les voûtes et le clocher ont été rebâtis. Une construction en avant de la nef a été réalisée, une demi-travée formant vestibule supporte le nouveau clocher.
L'église de Saint-Maurice-de-Satonnay est une des rares églises gothiques du département. Elle se compose d'un chœur de style flamboyant (décoré d'une litre aux armes des Chevriers, seigneurs du lieu) et d'une nef réédifiée durant l'époque classique. Les chapelles sud et nord sont également décorées de bandeaux aux armes des familles alliées des Chevriers. L’église a été restaurée en 1845, sur les plans de l’architecte mâconnais Vaillant.
L’église de Chissey, entre Cluny et Tournus, possède une belle église romane à remarquer surtout pour son clocher élancé et ses chapiteaux historiés. De l’église du début du 12e siècle restent encore la nef et le clocher. Au milieu du 19e siècle, le transept et le chœur ont été reconstruits côté ouest et un nouveau portail a remplacé l’abside romane côté est. De l’extérieur, on admire le haut clocher de trois étages à baies géminées et bandes lombardes sous une haute pyramide de pierre. Le portail roman côté nord, sous les modillons sculptés de la nef, présente un tympan polylobé avec restes de peintures. A l’intérieur, c’est l’harmonie de la nef qui frappe avec ses quatre travées sous berceau brisé, dont les arcs doubleaux retombent sur des colonnes engagées entre arcades sur pilastres dans les murs latéraux. On y trouve six chapiteaux sculptés, qui sont les seuls chapiteaux historiés des églises du Mâconnais, mal restaurés au 19e siècle. Les chapiteaux représentent la Nativité avec l’Annonciation et l’Annonce aux Bergers, trois scènes du Roi David avec le combat contre Goliath, deux masques démoniaques vomissant des rinceaux de feuillages, des dragons ailés et des feuillages. L'église qui était longtemps en mauvais état a été restaurée récemment. A voir aussi dans la commune : la chapelle de Lys.
Ce centre d'art dispose d'une salle d'exposition qui comprend un espace documentation spécialisé sur la mosaïque d'art. Une vidéo de 25 minutes retrace l'histoire de la mosaïque en particulier contemporaine. Des expositions temporaires y sont présentées ainsi qu'un fonds propre de mosaïques. S'ajoute une grande exposition extra-muros, d'envergure internationale. Unique en France, elle est proposée en centre-ville tous les étés depuis 2000 avec édition d'un catalogue.
Au XVIIe siècle, il est donné aux propriétaires des espaces attenants au rempart, la possibilité d'abaisser ce dernier. De nombreux hôtels particuliers voient alors le jour dont celui de Millery qui réunit plusieurs anciennes maisons canoniales. Ce corps de bâtiment met en évidence l'escalier en fer à cheval. L’organisation du bâtiment permet de dégager la vue sur la campagne avoisinante, par-delà le rempart. Vous pouvez lire sur la grille, la devise de la famille en lettre de bronze "Vaincre ou mourir".
Chemins de Fer du Creusot - Locomotive 241 P 17
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
La locomotive à vapeur 241 P 17, classée monument historique, est la plus imposante des locomotives à vapeur d'Europe. Elle fut construite entre 1949 et 1950 par les établissements Schneider du Creusot. Après avoir été restaurée avec passion pendant 13 ans par les bénévoles des Chemins de Fer du Creusot, cette locomotive a repris du service en 2006.
Visite de la locomotive pour les groupes, sur rendez-vous.
Possibilité également de visites les weekend lors de séances de travail , renseignement par e-mail.
La locomotive 241 P 17 sera de sortie pour six voyages programmés en 2024 : les 20 avril, 18 mai, 22 juin, 25 août, 14-15 septembre et 4-7 octobre 2024 (programme soumis à modification).
Table d'orientation avec vue sur les deux roches de Solutré et Vergisson avec coin pique-nique. Possibilité de visiter l'église Sainte-Madeleine.
Il se trouve à proximité de la place dite « des Morts » (actuelle place du souvenir) sur laquelle était bâtie l’ancienne église, environnée d’un cimetière avec, dans le voisinage, des sources insalubres.(Le nouveau cimetière a été ouvert en 1833).
Les délibérations du Conseil nous apprennent qu’en l’an II, le bassin de la fontaine, proche de l’église, était si étroit que deux personnes ne pouvaient y puiser ensemble, qu’il est situé dans un lieu bas et très dégradé qui recevait tous les immondices des environs vu qu’il n’était ni clos, ni couvert.
La fontaine Rabot était entièrement basse tous les étés et ne fournissait de l’eau ni dans le bassin pour abreuver les animaux, ni dans celui qui sert à laver le linge. (Cette fontaine fera parler d’elle à partir des années 1776).
C’est en l’an III que la commune possède les fonds pour construire un lavoir en pierre de taille couvert d’un toit de tuiles afin de mettre les laveuses à l’abri.
En 1864, cette fontaine est de nouveau en mauvais état et l’eau s’y perd de tous côtés. Des réparations s’imposent et sont faites.
En 1878, les lavoirs manquent d’eau, mais celui dit « des Morts » offre la certitude d’en avoir toujours.
La vieille construction est démolie pour agrandir le bassin. La charpente en sera entièrement refaite en 1920.
Lieu des apparitions du Christ à sainte Marguerite Marie Alacoque entre 1673 et 1675. A droite du chœur, une petite chapelle abrite la châsse de la sainte, où repose un moulage de cire recouvrant ses ossements. Cette châsse date de la béatification de la religieuse en 1864. Marguerite-Marie fut canonisée en 1920 par le Pape Benoît XV.
La chapelle du monastère de la Visitation, construite en 1633, fut remaniée en 1854 dans un style rappelant le décor de la Basilique.
Médaillons, coquilles, colonnettes, angelots musiciens… la richesse ornementale de cet édifice célèbre la mémoire de son commanditaire, le riche marchand Pierre Jayet qui fit construire, entre 1525 et 1528, la façade de ce bel hôtel particulier plaquée sur des structures plus anciennes. Son style appartient à la première Renaissance, celle des châteaux de la Loire. Son éclat était sans doute rehaussé par une riche polychromie dont on a retrouvé la trace lors de la restauration de 1994. L’Hôtel de Ville y est installé depuis 1862. Extérieur uniquement
L'église Saint-Jean-Baptiste a été reconstruite au XIXe siècle mais le clocher (actuelle tour-porche) et l'ancienne travée du chœur, romans, ont été conservés.
L'Escale à jeux est un ludogîte composé d'un gîte et d'une ludothèque de près de 10 000 jeux, que l'on peut visiter hors période de location.
En vacances ou en randonnée dans la Mâconnais ou le Clunysois, n'hésitez pas à nous contacter pour organiser une visite.