Présentation dans une atmosphère "Belle Époque" de pièces de collection du XIXème siècle : berline ayant appartenu à la Comtesse de Ségur, calèche ayant transporté le Tsar Nicolas II de Russie, attelages russes, américains, d'Europe de l'Est, d'Angleterre, de France et du Charolais Brionnais...
Les grands parcs Maugrand et Saint-Louis occupent les sites d'anciens puits de mine. L'espace entièrement redessiné a laissé place à un parc paysager, idéal pour la promenade ou la pratique sportive. Parcours muséographique des anciens puits de mine, golf 6 trous, aires de jeux, ferme animalière, lac et aire de jeux dans le parc Maugrand : lamas, paons, moutons... Lac et aire de jeux dans le parc Saint-Louis.
Un point de vue incontournable. Le mont Dardon culmine à 509 mètres d'altitude. L'occupation humaine du site a été mise au jour par une archéologue américaine entre 1975 et 1979 et s'est révélée conséquente de l'âge du bronze (IXème-VIIIème siècle av. J.-C.) au Moyen-âge (construction successive de deux chapelles). Le mont se trouve aujourd'hui classé en zone de présomption de prescription archéologique.
Le Mont Beuvray culmine à 821 mètres. Il fait partie du massif du Morvan et se trouve sur les communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire), Glux-en-Glenne et Larochemillay (Nièvre). En vous dirigeant vers le point de vue, vous passerez le musée et le site archéologique de Bibracte. Vous pouvez vous arrêter à chaque site à visiter ou conduire directement vers le point culminant selon la saison. Pour des raison de sécurité, l'été des navettes sont organisées depuis le parking du musée pour se rendre au site archéologique et au sommet du Mont Beuvray.
Wi-Fi, toilettes, restaurant, ateliers pour les enfants, expositions temporaires et boutique et disponibles au musée selon les périodes et horaires d'ouverture.
Ancien chevalement et puits des Fourneaux
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
SAINT-LEGER-DU-BOIS
Le puit des Fourneaux fut creusé jusqu’à 130 mètres de profondeur par la Société des Houillères du Grand Moloy sur la commune de Saint-Léger-du-Bois.
Mis en exploitation en 1928 puis racheté par la Société des Houillères et Chemins de fer d'Épinac.
La Société Minière des Schistes Bitumeux (SMSB) rachètera la mine en 1943 pour alimenter son usine de distillation d'huile de schiste avant de fermer le puits en 1950. Le site fut laissé à l'abandon, seul l'ancien chevalement résista au temps. Le chevalement sera dégagé et nettoyé des années plus tard par l'association de Sauvegarde du patrimoine Industriel Epinacois et mis en valeur par la pose de plaques explicatives.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.
De forme fuselée et en granit, il mesure 4,80 mètres et pèserait 14 tonnes. Il a été déplacé en 1913. Sa place initiale était à 150 mètres de là. Il a été transporté au bord de la route pour être plus visible. Il a été découvert et exhumé en octobre 1913 par Monsieur Ramoussy, agriculteur, au lieu-dit “L’Ouche à l’Hôte”. Le menhir était couché lors de la découverte. Autour du menhir, dans le secteur précis à l’Ouest du Mont Jenot, il a été retrouvé des haches et des couteaux en pierre, ce qui démontre que les anciens habitants étaient passés de nomades à cultivateurs et qu’ils fabriquaient des objets à une échelle industrielle. Les particularités de se menhir sont les gravures que l’on observe sur l’une de ces faces :
Un personnage dans la pose de l’orant (un peu comme s’il priait) et une lame de hache polie.
L'association Castrum Lordo et ses bénévoles travaillent tous les jeudis pour préserver ce site qui fut un des plus importants château de Bourgogne, étroitement lié à l'histoire de l’abbaye de Cluny.
Démoli en 1632 par des mines en préservant volontairement la salle d'apparat de Jacques d'Amboise, le jeu de paume, les écuries, les restes du château ont été sans doute utilisés comme bâtiments agricoles au profit des moines jusqu’à la révolution.
La visite du château nécessite une bonne mobilité et des chaussures de marche. Les animaux sont admis mais tenus en laisse.
Présentation du travail du tissage, du fil à l'étoffe, du travail manuel au travail sur les métiers mécaniques. Fonctionnement des machines à pédales, à moteur. Visite commentée et animée.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de Saône-et-Loire ont impulsé, depuis 2011, un projet de matérialisation des anciens lieux de parachutages de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à des hommes et des femmes engagés, prenant des risques importants, pour poursuivre la lutte contre l'ennemi.
Le parachutage de Bissey-sous-Cruchaud a eu lieu le 16 avril 1944 à destination du maquis de Saint-Gengoux-le-National (armes et munitions), parachutage anglais au lieu-dit "Les terres Saint Michel" et "La bruyère" sur un terrain nommé "Portos". Le message codé de radio Londres était "Théodore se mouche avec fracas".
Le 27 avril 1944, un deuxième parachutage aurait dû avoir lieu, annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le totem a été inauguré le 19 novembre 2022.
La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.