Musée-Maison de l'invention de la photographie et du moteur à explosion/combustion interne par Nicéphore Niépce :
- reconnue "Maison des Illustres" par le Ministère de la Culture en 2013, avec le parrainage de l’Académie des Sciences et de l’Académie des Beaux-Arts,
- entièrement financée par Spéos, l'Ecole photo internationale - Paris & Londres.
Au coeur des Monts du Mâconnais, au pied du Mont Saint-Romain, se cache le joyau du Clunysois: Les Grottes de Blanot.
La cavité principale, la grotte-gouffre de la Cailleverdière, nommée ainsi en raison de l'écrin de végétation entourant le karst ou elle s'est formée, est découverte dès 1700 et explorée quelques décennies plus tard par le Docteur Dumolin, pionnier de la spéléologie.
Depuis lors, elle ne cessera d'émerveiller ses visiteurs!
La visite de la grotte-gouffre vous emmènera dans les profondeurs de la terre à plus de 80m, au coeur d'un vaste réseau aménagé, à la découverte d'un dédale de galeries entrecoupées de salles plus curieuses et plus impressionnantes les unes que les autres.
Une boucle d'environ une heure avec un guide passionné qui vous racontera l'histoire de ce gouffre et de la faune qui l'habite.
Collection de petits objets anciens liés au monde rural et au patrimoine.
Implanté dans la salle du jeu de paume du château de la Verrerie au Creusot, le Pavillon de l’Industrie est consacré à la formidable aventure industrielle du Creusot. “Comprendre hier pour imaginer demain”, c’est la vocation de ce lieu. Les personnages principaux de cette saga sont l’acier et les machines mais il y a aussi, comme dans toutes les épopées, des femmes et des hommes courageux, des inventions de génie, des luttes de pouvoir, des pionniers, des évolutions sociales, des révolutions techniques, de la finance, des guerres, des victoires, des déclins et bien sûr des perspectives enthousiasmantes…
Le Pavillon de l’Industrie propose une expérience novatrice. Chaque visiteur dispose de sa propre tablette numérique interactive où deux guides racontent avec complicité cette formidable aventure industrielle d'hier et d'aujourd'hui. Vidéos inédites, jeux, animations 3D et même de réalité augmentée, autant de façons nouvelles d'aborder ce secteur d'avenir pour susciter des vocations ! La visite est ponctuée par un film exceptionnel d’un peu plus de 10 minutes sur écran géant. Le spectateur plonge au cœur de l’industrie d’aujourd’hui, de sa haute technologie, dans le bruit et la fureur de la production des aciers et des gigantesques machines à la précision au 10e de millimètre.
Tablette de visite interactive pour chaque visiteur. Parcours de visite en versions française et anglaise.
Tout près, l'Académie François Bourdon, centre d'archives industrielles et techniques, conserve les documents des Établissements Schneider et de Creusot-Loire et accueille des chercheurs et historiens.
Reconstitution d'une salle de classe traditionnelle. Matériel pédagogique depuis les années 1900. Découverte du pays Brionnais à travers l'histoire de l'enseignement. Complément idéal de la visite du marché aux bovins. Visites-conférences et animations.
Structure culturelle du Département de Saône-et-Loire, le Lab71 de Dompierre-les-Ormes vous embarque pour vivre une aventure passionnante autour des sciences, de l'innovation et de la culture. Les expositions annuelles, animations et ateliers laissent une grande place à la manipulation et à la participation de tous les curieux !
Astronomie, biodiversité, alimentation, énergies, eau, paysage, optique, robotique, enquête policière… au Lab71, on manipule, on observe et on expérimente ! Des ateliers sont proposés pendant les vacances scolaires à chaque saison. Le Lab71 met également à l’épreuve votre logique dans son escape game #9 mêlant sciences décalées et investigation !
Parc de 10 ha, réhabilité depuis peu dans l'esprit du 18ème siècle avec terrasses, statuaire, bassins, parterres de broderies et une vaste roseraie de plus de 40 variétés.
Musée ouvert en 2010 qui réunit les collections archéologiques de M. Sabatier (1883 - 1947), ancien pharmacien de Saint-Bonnet-de-Joux, qui en a fait don à la commune. Ses fouilles ont eu lieu sur 3 sites principalement : Suin, Ballore et Sainte-Colombe. Les collections sont complétées par du matériel proto-historique (clés, balances, serrures, etc.). Deux vitrines sont consacrées à la minéralogie et l'histoire géologique du village. Plusieurs albums de cartes postales anciennes du canton peuvent être aussi consultés sur place.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
La ville d’Autun, Ville d’art et d’histoire, est dotée d’un patrimoine remarquable de plus de 2000 ans. Vestiges antiques ou monuments médiévaux structurent l’urbanisme de la ville actuelle.
Destination Autun est un lieu unique d’information, d’accueil et d’organisation pratique pour les visites, installé face à la cathédrale Saint-Lazare, à quelques mètres du Musée Rolin. L’accès est libre et gratuit et des outils numériques permettent de comprendre la ville et son patrimoine : une maquette en relief et avec projections pour expliquer l’urbanisme, un film en 3D Révélation expliquant le tympan de la cathédrale, un programmateur d’itinéraires touristiques.
La Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne s’attache à transmettre, sauvegarder et valoriser les paroles et cultures des territoires du Morvan et d’ailleurs au travers des musiques, des danses, des voix et des langues afin de favoriser le vivre ensemble.
Son exposition vous permettra de découvrir d’où les cultures populaires puisent leurs singularités et comment elles se co-construisent de génération en génération entre hier et maintenant.
La question de la transmission est au cœur de cette visite, afin de comprendre quel éclairage cette culture populaire transmise oralement donne à notre présent et à l’invention collective d’un avenir partagé.
A visiter : un centre de ressources documentaires (archives sonores et médiathèque du patrimoine oral) et deux salles d’expositions (temporaire et permanente).