Bâti au XIIIe siècle, cet Evêché fut à la tête d’un domaine appartenant à l’Evêché d’Autun.
Il fut profondément remanié au XVe siècle par Jean Rolin, évêque puis cardinal d’Autun, qui lui conféra entre autres ouvrages la façade gothique actuelle.
Pour une visite qui révèle les particularités du bâti ancien (lecture architecturale, typologie, matériaux, mise en œuvre, propriétés, pathologies, restauration), appelez le 06 14 67 27 61, le propriétaire galopera du Moyen Age afin de partager avec joie un moment d’échange constructif.
La ville d’Autun, Ville d’art et d’histoire, est dotée d’un patrimoine remarquable de plus de 2000 ans. Vestiges antiques ou monuments médiévaux structurent l’urbanisme de la ville actuelle.
Destination Autun est un lieu unique d’information, d’accueil et d’organisation pratique pour les visites, installé face à la cathédrale Saint-Lazare, à quelques mètres du Musée Rolin. L’accès est libre et gratuit et des outils numériques permettent de comprendre la ville et son patrimoine : une maquette en relief et avec projections pour expliquer l’urbanisme, un film en 3D Révélation expliquant le tympan de la cathédrale, un programmateur d’itinéraires touristiques.
Lieu d'exposition consacré à Anne-Charlotte de Chanlecy, épouse du célèbre mousquetaire d'Artagnan, qui fut baronne de Sainte-Croix et y repose. Visite de l’Espace d’Artagnan (archives, objets de collection ; boutique), de la chapelle seigneuriale, de l’église, du village de Sainte-Croix… Animations et visites personnalisées sur demande. Manifestations et évènements patrimoniaux toute l’année.
La reconstruction ou l'agrandissement des églises du Charolais-Brionnais au XIXème fut conséquent, à cause de l'état de délabrement des églises primitives ou de l'augmentation de la population. L'église du Sacré-Coeur de Charolles en est un des plus beaux exemples, avec Notre-Dame-de-Providence à Digoin. L'architecte, André Berthier, a construit un édifice néo-roman, en référence aux nombreuses églises romanes du territoire.
Récemment restauré, l'édifice accueille depuis le 5 octobre 2015 un orgue majestueux.
L’orgue Blumenroeder (2016, 27/4+P) a un profil sonore rare car il est conçu pour interpréter les musiques européennes du XVIIème siècle. Il a excité l’admiration d’organistes et mélomanes de nombreux pays mais, par la richesse et la clarté de ses sons, il fascine également les personnes qui croyaient « ne pas aimer »... Vous pouvez le découvrir lors de cérémonies et de concerts (souvent à entrée libre) ou à l’occasion de démonstrations musicales (Journées du Patrimoine, visites de groupe ...).
Le site des Amis de l'Orgue de Charolles vous fera découvrir l'aventure passionnante de la création d'un instrument qui fait parler de lui par les amateurs d'orgue du monde entier. Vous y trouverez les détails des concerts proposés.
Les origines de l'Eglise Saint-Pierre d'AUXY remonteraient au 12 ème siècle ; elle subit bien des transformations depuis cette date : une première restauration fut effectuée en 1685, d'autres auraient eu lieu dans les années 1780.En 1875, suite à l'effondrement du clocher, fut érigée la tour rectangulaire accolée au mur de façade ; elle supporte l'actuel clocher. Le porche et la tribune datent donc de cette époque. D'après le Chanoine Grivot quatre des six chapiteaux sculptés dérivent de ceux de la Cathédrale d'Autun.
L’une des plus grandes écuries privées d'Ancien Régime en France. Le domaine est dans la même famille depuis six siècles. Les écuries ont été bâties entre 1648 et 1652 par Henriette de La Guiche, filleule d’Henri IV, pour la garde princière de son époux, Louis Emmanuel de Valois, petit-fils du roi Charles IX, colonel général de la cavalerie légère. François Blondel, architecte de Louis XIV, revendique en être l’auteur.
Les façades richement ornées de ce palais équestre, rythmées par deux escaliers monumentaux, ont été préservées à la Révolution. L’architecture et l’agencement intérieurs, inspirés d’un ingénieux projet de Léonard de Vinci, en font les plus italiennes des écuries de France.
Le Parc se visite seulement avec la découverte des Ecuries.
9 salles d'exposition : reconstitution d'un intérieur Brionnais au XIXème siècle, présentation du patrimoine (architecture, habitation, matériel agricole et viticole), reconstitution d'une salle de classe du début du XXème siècle, jouets anciens, diaporama, salle consacrée aux guerres.
Construit au 17ème siècle par Jean Fyot de la Marche, seigneur de Montjay, le moulin du même nom reconstruit au début du 20ème siècle se livre à vous tel qu’il était en 1950. Tout est resté dans son jus : meules, turbine, convertisseur, monte-sac, plansichter, petit atelier de menuiserie… Les anciens magasins à céréales du moulin accueillent la maison de l’eau, entièrement renouvelée en 2023, où tous les usages de cette ressource omniprésente en Bresse sont évoqués : activités domestiques, traditions de pêche mais aussi richesses écologiques, protection du biotope… Ateliers famille, visites guidées durant les vacances estivales.
Deux lions de pierre gardent la grille précédée d'un pont. Quatre tours rondes (XIVème siècle) protègent le corps du logis (XVème, XVIIIème siècle) percé sur la façade de la cour de fenêtres à meneaux en opposition aux nombreuses ouvertures sur la façade extérieure. Le gentilhomme satirique Roger de Rabutin (Histoire amoureuse des Gaules), cousin de Madame de Sévigné y naquit en 1618.
D'inspiration médiévale, ce jardin suggère l'allure des jardins monastiques. C'est un clos qui se lit à plusieurs niveaux : historique, ethnobotanique et symbolique. Il se compose de plessis tressés, agrémentés de plantes odorantes dont certaines étaient déjà cultivées au Moyen Age. L'artiste mosaïste Joël Barguil a transformé la cour latérale grâce à son œuvre monumentale "Lames de pluie". Ses galeries accueillent régulièrement des manifestations culturelles : expositions, concerts, salons.
Pôle culturel et touristique, Centre d'Interprétation de la Ligne de Démarcation
Centre d'interprétation
Dès
3.5
€
GENELARD
La Saône-et-Loire fut l'un des 13 départements français traversés par la ligne de démarcation entre juin 1940 et février 1943. Le Centre d'Interprétation de la Ligne de démarcation, unique en France, a pour but de faire connaître l'histoire de la ligne de démarcation et des autres lignes, instaurées par l'occupant en France pendant la Seconde Guerre mondiale, à travers la vie quotidienne des gens de l'époque. Le centre d'interprétation est installé au Pôle culturel et touristique qui accueille aussi une salle d'exposition temporaire et la bibliothèque municipale.
Le château de Chassy est une ancienne maison-forte portant la date de 1056 (année proposée sans référence par M. Gauthier, op.cit.), devenue forteresse médiévale au 14e siècle puis maison résidentielle à partir du 16e siècle. Détaché du village sur une butte « de terre de bois » qui lui ouvre largement la vue à l’ouest, le domaine est délimité par des champs de toute part, sans forêt à proximité. De chaque route par laquelle on arrive sur la commune de Chassy, le château s’offre immédiatement à la vue et est accessible par un chemin privé donnant accès directement à la cour se trouvant devant les communs qui elle même est reliée à la cour du château
C’est un beau spécimen, bien conservé et entretenu, de l’architecture de son époque ; Les manoirs de ce type sont rares en Bourgogne sud. On ne trouve que le Sauvement (Ciry-le-Noble), Chatillon et Marigny à Viré. Ils sont plus nombreux en Forez et surtout en Bourbonnais. Intermédiaires entre la simple tour et le château comtal ou baronnial, ils représentent une dimension moyenne que l’abondance anarchique des toits pointus rend très pittoresque. Si on ne peut affirmer que le château actuel correspond exactement à cette « maison » de jadis, en revanche on sait le rôle de gendarmerie (de Gens d’Armes) que Chassy assure au XVè siècle dans le conflit qui oppose les ducs de Bourgogne, dont Charles le Téméraire au Roi de France Louis XI.
Le château de Chassy se compose d'un long corps de logis flanqué de deux tours rondes, d'une tour carrée et d'une tour octogonale. Le corps de logis se divise en deux parties distinctes, très visibles par la différence de hauteurs que présentent les façades sud et nord. La tour carrée et la tour octogonale renferment les escaliers donnant accès aux pièces de ces deux parties distinctes.
La partie la plus basse est vraisemblablement le bâtiment le plus ancien du château. Ce logis primitif, qui se décompose en deux ou trois pièces suivant les niveaux, présente le plan et les volumes typiques d'une demeure médiévale. Jusqu’au XVIe siècle, l'aspect du château est modifié par différentes campagnes de construction et de travaux autour et sur le corps de logis primitif, ne laissant que très peu de trace du château primitif médiéval.
Le deuxième volume du corps de logis, le plus haut, vient s'appuyer contre le logis primitif, mais aucune liaison n'est créée entre ces deux parties, la différence de niveaux de plancher étant trop importante. Ce volume aurait sans doute dû à terme englober dans sa composition générale, le logis primitif comme en témoignent des pierres en attentes sur les façades sud et nord, qui amorcent un nouvel étage pour le logis primitif.
La visite est conduite par les propriétaires eux-mêmes et dure environ 1h30 : elle commence par une présentation extérieure de l’historique et de l’architecture du Vieux Château ; elle se poursuit par la visite de deux salles aménagées dans lesquelles seront expliqués aux visiteurs les travaux de restauration en même temps que seront racontés deux thèmes particuliers, savoir : l’art de la table à l’époque médiévale, le rôle de la dame de Chassy ou encore l’émergence de la chevalerie.