Au cœur du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, la Maison du Grand Site constitue un équipement complémentaire au Musée de préhistoire et au parc botanique et archéologique pour enrichir la visite de la Roche de Solutré. Elle propose aux visiteurs : des espaces d'expositions permanentes et temporaires, un accueil et une boutique, un point d'information touristique, un snack proposant des produits de qualité, des espaces détente (salle hors sac, terrasse et jardin dans un cadre exceptionnel au pied de la célèbre roche et au cœur du site viticole). Entrée gratuite et accessible depuis les parkings situés au pied de la Roche de Solutré par un chemin piétonnier.
Installé au pied de la Roche de Solutré au coeur du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, le musée présente les collections d'un des plus riches gisements préhistoriques d'Europe. Évocation de la vie des chasseurs du Paléolithique supérieur à Solutré ainsi que les aspects originaux de la culture solutréenne.
Le jardin archéologique et botanique complète la visite du musée. Ce sentier balisé d'environ 1 kilomètre est ponctué de 8 points forts abordant la géologie, les techniques de chasse, le paysage durant la Préhistoire, la découverte et les premières fouilles du site, les fouilles contemporaines, le gisement et ses vestiges. Il permet également de découvrir la botanique exceptionnelle du lieu grâce à une signalétique sur les plantes et arbres visibles tout au long du parcours.
Animations sonores et audiovisuelles. Audio-guide en français, anglais, allemand, néerlandais.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Du haut de ses 481 mètres d'altitude, vous traversez champs, vignes et sous-bois pour découvrir une vue imprenable sur la Roche de Solutré.
Son sommet arrondi contraste avec les escarpements calcaires de ses voisines, la roche de Solutré et la roche de Vergisson, et adoucit le paysage. Son ascension dévoile une flore et faune intéressante et de magnifiques pelouses calcicoles. Sur ses hauteurs, on a une vue imprenable sur la plaine de la Saône et les deux roches.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
Point de vue incontournable à ne pas manquer. Sur le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson, la Roche de Solutré culmine à 493 mètres. Spectaculaire escarpement calcaire, au milieu des vignobles du Mâconnais. Les roches de Solutré-Pouilly, Vergisson et le Mont Pouilly font partie de l'élite des Grands Sites de France. Situé à l’extrême sud de la Région Bourgogne Franche-Comté, le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson est un espace naturel protégé et un site touristique renommé. C’est également le lieu de promenade préféré des Mâconnais. Le territoire du Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson s’étend sur six communes :
Solutré-Pouilly, Vergisson, Davayé, Prissé, Fuissé et Charnay-lès-Mâcon.
La richesse de la diversité biologique des lieux, caractérisée par la présence d’espèces rares et d’associations végétales remarquables, est reconnue au niveau européen : les Roches de Solutré et Vergisson et le Mont Pouilly sont sous protection Natura 2000. De petits chevaux - sosies presque parfaits de leurs ancêtres préhistoriques – participent activement à la préservation de la biodiversité des pelouses calcicoles. De race Konik Polski, ces chevaux rustiques pâturent et luttent ainsi contre l’enfrichement des prairies.
Au départ du parking de la Roche, l’ascension de la Roche de Solutré se fait à pied. Sans difficulté majeure et culminant à 493 m d’altitude, le circuit de 4 km assume un dénivelé de 100 m. Une série de tables de lecture vous invite à l’exploration des multiples facettes des lieux.
Musée de préhistoire, jardin archéologique et botanique, Maison du Grand Site complètent la visite.
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.
L’église Saint-Pierre de Solutré, au pied du rocher, a été fondée par l’abbaye de Cluny au Xe siècle : bâtie en 932 par Odon de Cluny sur un domaine donné à l'abbaye par le roi Raoul, ancien duc de Bourgogne ; l'église a été consacrée en 935 par l'évêque de Macon Mgr Bernon, sous le vocable de saint Pierre. Reconstruite au début du XIIe siècle, elle conserve de cette époque romane certaines parties des murs de la nef, l’abside, le chœur en berceau, la coupole que surmonte le clocher, le chevet et la base du clocher.
En 1874 de nombreux aménagements ont eu lieu sous l'impulsion de l'abbé Ducrost, curé de Solutré (allongement de la nef, démolition du narthex, construction de la sacristie), sur les plans de l’architecte Adrien Pinchard (1875-1898).
En 1968-1969, le choeur est restauré en pierre apparente. Des vitraux modernes du maître-verrier Bertrand de Sermesse sont installés dans le chœur et dans la travée sous clocher.