Au cœur de la route romane qui relie les abbayes de Tournus et Cluny, perché sur un éperon rocheux, Brancion vous accueille et vous emmène à la découverte d’un Moyen Âge rêvé : porte fortifiée, donjon dominant le village et l’église romane, panoramas exceptionnels et flâneries dans un site entièrement piéton. Enserré dans un écrin de verdure, le château est un lieu où le temps semble s’être arrêté. Il a la particularité d’offrir une évolution de l’architecture castrale, de l’époque carolingienne aux guerres de Religion.
* Les ruines du logis de l’An Mil, l’un des rares exemples connus en France de grande salle seigneuriale du début du XIème siècle.
* Le château seigneurial des XIIème et XIIIème siècles avec le logis de Beaufort et ses tours défensives, la tour du Trésor et le donjon haut de plus de 20 mètres qui offre un panorama exceptionnel à 360°.
* Le château ducal du XIVème siècle avec le logis de Beaujeu dont les magnifiques baies polylobées et les cheminées monumentales témoignent de la grandeur passée.
Blotti entre le château et l’église, le village offre un dédale de ruelles fleuries où il fait bon flâner. Sur la place centrale (le "plâtre commun"), se dresse la halle du XVIème siècle.
D’époque romane, l'église Saint-Pierre domine un paysage préservé, forgé par des centaines de générations de paysans. Elle abrite des peintures murales de la fin du XIIIème siècle et le gisant de Josserand de Brancion, mort à la bataille de la Mansourah en 1250 (7ème croisade).
Juste à côté se trouve le jardin de simples créé par l’association TREMPLIN Homme et Patrimoine.
Cette église est un chef-d'oeuvre du roman tardif (fin du XIème siècle) d'une austérité quasi cistercienne. Elle se situe à la pointe d'un promontoire qui surplombe la vallée de la Grosne à l'opposé du vieux manoir des sires de Brancion. Elle est surmontée d'un clocher carré au toit de laves. La nef aveugle est voûtée en berceau fortement brisé. Le transept en légère saillie est surmonté d'une coupole à la croisée du transept. Des peintures du XIIIème siècle (dont une jolie scène de pèlerinage) tapissent les murs.
Très belle église romane du début du XIIème siècle qui serait l'œuvre des constructeurs de l'Abbé Hugues de Cluny. La nef a servi d'église paroissiale. L'arc, très bas, qui la sépare du chœur fut établi à la reconstruction de la voûte et du clocher. Cinq arcades enchâssent les trois fenêtres. L'arc d'entrée de l'abside et ses voisins sont brisés et prolongent directement les pilastres.
Le Carmel de la Paix est l’œuvre de l’architecte espagnol Jean-Louis Sert, disciple de Le Corbusier. Située au sommet d’une colline, cette construction contemporaine remarquable a été édifiée dans les années 1970. Elle se fond complètement dans le paysage et détient le label "Patrimoine du XXe siècle". Une trentaine de religieuses concilient vie monastique, accueil et travaux agricoles dans l’exploitation d’une ferme et d’un verger, subvenant ainsi à leurs besoins. Les carmélites peuvent accueillir des personnes pour partager un peu de leur vie, de leur prière, de leur travail. Messe tous les jours du lundi au samedi à 11h (se renseigner au préalable). Au carmel, le silence est de rigueur.
Le Doyenné des Moines de Mazille est une ancienne dépendance des Bénédictins de l’Abbaye de Cluny. Perchés sur un éperon rocheux, ses bâtiments majestueux dominent le bourg, notamment la chapelle datant du 13ème siècle. Comme les autres doyennés clunisiens, le Doyenné des Moines de Mazille était plurifonctionnel. Non seulement il fournissait l’Abbaye de Cluny en subsistances, notamment vin, bois, avoine, blé, seigle, mais il était également un lieu de passation d’actes et de tenue de plaids de justice.