Très belle église romane du début du XIIème siècle qui serait l'œuvre des constructeurs de l'Abbé Hugues de Cluny. La nef a servi d'église paroissiale. L'arc, très bas, qui la sépare du chœur fut établi à la reconstruction de la voûte et du clocher. Cinq arcades enchâssent les trois fenêtres. L'arc d'entrée de l'abside et ses voisins sont brisés et prolongent directement les pilastres.
Le Carmel de la Paix est l’œuvre de l’architecte espagnol Jean-Louis Sert, disciple de Le Corbusier. Située au sommet d’une colline, cette construction contemporaine remarquable a été édifiée dans les années 1970. Elle se fond complètement dans le paysage et détient le label "Patrimoine du XXe siècle". Une trentaine de religieuses concilient vie monastique, accueil et travaux agricoles dans l’exploitation d’une ferme et d’un verger, subvenant ainsi à leurs besoins. Les carmélites peuvent accueillir des personnes pour partager un peu de leur vie, de leur prière, de leur travail. Messe tous les jours du lundi au samedi à 11h (se renseigner au préalable). Au carmel, le silence est de rigueur.
L'église a conservé certaines parties romanes : l'abside, le choeur et la dernière travée de la nef ; à voir : le portail avec ses pilastres cannelés et ses chapiteaux ; les fresques gothiques de l'abside.
Le Doyenné des Moines de Mazille est une ancienne dépendance des Bénédictins de l’Abbaye de Cluny. Perchés sur un éperon rocheux, ses bâtiments majestueux dominent le bourg, notamment la chapelle datant du 13ème siècle. Comme les autres doyennés clunisiens, le Doyenné des Moines de Mazille était plurifonctionnel. Non seulement il fournissait l’Abbaye de Cluny en subsistances, notamment vin, bois, avoine, blé, seigle, mais il était également un lieu de passation d’actes et de tenue de plaids de justice.
A proximité du village de Brancion, dans un pré en bordure de la route (D14) du hameau de Pierre levée se dresse une curieuse pierre druidique surnommée le menhir de la Pierre Levée, datant de plus de 4 000 ans, pesant environ cinq tonnes et haut de 3,8 mètres. Il fut christianisé, comme bon nombre de symboles païens, une croix en pierre fut posée à son sommet. Il aurait la vertu de protéger les bêtes des maladies.