Construite en lisière du village, l’église de Mont-Saint-Vincent date de la fin du XIe et du début du XIIe siècles. Son architecture présente des similitudes avec l’abbatiale Saint-Philibert de Tournus, tandis que le décor des chapiteaux sculptés rappelle ceux de l’église de Gourdon toute proche et de l’influence de l’art clunisien. Au XVIIIe siècle, les piliers de la croisée du transept furent consolidés à la suite de l’effondrement du chœur. Le clocher, quant à lui, disparut pendant la Révolution. L’église est classée depuis 1913.
Construit au XVIIe siècle, au sommet du Mont-Saint-Vincent, le grenier à sel servait au stockage et à la redistribution du sel dans une quarantaine de paroisses de la région. On y rendait la justice pour tous les conflits concernant l'impôt sur le sel, la gabelle. Il abrite de nos jours le Musée Jean Régnier qui présente des collections d'objets rassemblés au cours de fouilles archéologiques menées dans la région par Henri Parriat et le docteur Jeannin. Le premier étage est consacré à l'art roman.
Entrée gratuite.
Un point de vue incontournable à ne pas manquer. Le Mont Saint-Vincent culmine à 603 mètres d'altitude. Sa table d'orientation, accessible à pied uniquement, offre un intéressant panorama sur Gourdon, Montceau-les-Mines et même jusqu'au Mont-Blanc.
De l’ancienne église romane du XIIème siècle, il ne reste qu’une chapelle seigneuriale, voûtée d’ogives, d’époque gothique, au milieu du cimetière, devenue la chapelle funéraire de la famille Cherisey. Elle est inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. En effet, l’Abbé Denojean prit l’initiative, avec le Conseil de Fabrique (conseil paroissial de gestion), de réédifier une nouvelle église, sur un terrain différent, acquis en 1879. Cette église fut inaugurée en 1887 et consacrée en 1889.