Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Le lavoir date de la fin du XIXe siècle ( 1877) . Il fut construit par M.CHAMPOMIER, maçon à Mâcon, qui réalisa aussi celui de Dracé aujourd'hui disparu.
L'alimentation du lavoir servait préalablement à abreuver le bétail, ce qui avait causé quelques histoires au moment du projet de construction du lavoir.
Visible de l'extérieur.
Le moulin d’Estours apparaît sur les archives bien avant la révolution. C’était un moulin à farine. Il fonctionnait avec une roue à aubes alimentée par un bief de la rivière de l’Arlois.
Ce bief a toujours une fonction historique et économique. Se répartissant l’eau avec l’Arlois, Il alimente le lavoir, les douves du château d’Estours (inscrites à l’inventaire des monuments historiques) puis la chute du moulin attenant et enfin les abreuvoirs des bovins dans les prés en aval, avant de rejoindre la rivière qui se jette quelques centaines de mètres plus bas dans la Saône.
Le moulin s’est arrêté en 1880. La machinerie et matériel ont été dispersés. Le moulin et la roue en bois sont visible de la rue d'Estours.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Dans un hameau nommé "Dracé les Ollières" (déjà cité en 961 et dont le suffixe rappelle l'industrie de la poterie). Se dresse sur la place de ce hameau la chapelle érigée en 1680 par Claude JANIN, seigneur de Thoiriat. A l'intérieur un seul autel en bois est visible.
La Chapelle, de style néo-gothique, fut dédiée à Saint Roch, patron du bétail et de la volaille, et dont la fête était jour férié pour le animaux : personne ne devait "lier" les bêtes ce jour là.
Elle possède un clocher pyramidal .
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.
Le pont d'Arciat est un pont franchissant la Saône, reliant les communes de Crêches-sur-Saône, et Cormoranche-sur-Saône (Ain).
Le premier pont a été inauguré le 4 septembre 1904.
En 1951, un second pont dit "pont provisoire" est construit sur les fondations restantes de l'ancien pont.
La construction du troisième pont d’Arciat a débuté fin 2007. En parallèle, le pont provisoire est totalement démonté.
Le nouveau pont est mis en circulation le 27 octobre 2009. Ce pont est d'une longueur de 264 m.
Le four à Pain fut construit en 1874.
Il est encore utilisé de nos jours lors de manifestations ponctuelles.