Construite par les moines fuyant Noirmoutier devant l'envahisseur normand, pour y abriter les reliques de leur Saint fondateur Philibert, l'abbatiale de Tournus est l'un des plus prestigieux sanctuaires du premier art roman. Remarquablement préservée, elle domine de ses pierres roses et ocres la cité de Tournus sur la rive droite de la Saône. C'est un chef d'oeuvre sur le chemin du compagnonnage. L'intérieur de l'abbaye surprend par ses dimensions, sa hauteur sous voûte, la lumière de l'avant-nef et de la grand-nef ainsi que par les piliers élancés et la voûte formée de berceaux transversaux. L'abbatiale abrite une crypte et la chapelle Saint-Michel. Des mosaïques médiévales représentant le zodiaque sont désormais visibles. Reliés à l'église par le parloir, les bâtiments abbatiaux réunissent le cloître, la salle capitulaire, le réfectoire et le cellier.
Audioguides, livret souvenir et livres détaillées sur l'Abbaye en vente à l'office de tourisme.
L'Hôtel-Dieu de Tournus, un témoin privilégié de l'histoire hospitalière. Construit au XVIIe siècle puis agrandi jusqu'à la fin du XVIIIe, l'Hôtel-Dieu de Tournus, avec ses trois salles des malades, ne craint pas de rivaliser avec celui de Beaune.
Les salles anciennes ont été restaurées avec leur mobilier d'origine de façon à restituer l'atmosphère d'alors.
Les traditionnels lits clos en chêne sont encore alignés avec leur poêle central, les ustensiles d'époque.
Le lavoir date de la fin du XIXe siècle ( 1877) . Il fut construit par M.CHAMPOMIER, maçon à Mâcon, qui réalisa aussi celui de Dracé aujourd'hui disparu.
L'alimentation du lavoir servait préalablement à abreuver le bétail, ce qui avait causé quelques histoires au moment du projet de construction du lavoir.
Visible de l'extérieur.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Plongez dans l'univers de la petite reine ! De l’antique draisienne, machine simpliste de 1818 à pousser avec les pieds, au vélo en carbone soufflé mis au point par Lotus pour Chris Boardman en 1992, en passant par les vélos les plus étonnants, vous découvrirez cette collection unique en France sur plus de 600 m² d'exposition.
A l'issue de votre visite, vous pourrez vous initier à la conduite d'un grand bi, vélo kangourou ou autre.
Le Musée du Vélo peut également animer vos manifestations avec son exposition itinérante de vélos de collection et de vélos d'essais. Vous pouvez également louer un ou plusieurs vélos pour agrémenter un événement familial (mariage, anniversaire...).
Le moulin d’Estours apparaît sur les archives bien avant la révolution. C’était un moulin à farine. Il fonctionnait avec une roue à aubes alimentée par un bief de la rivière de l’Arlois.
Ce bief a toujours une fonction historique et économique. Se répartissant l’eau avec l’Arlois, Il alimente le lavoir, les douves du château d’Estours (inscrites à l’inventaire des monuments historiques) puis la chute du moulin attenant et enfin les abreuvoirs des bovins dans les prés en aval, avant de rejoindre la rivière qui se jette quelques centaines de mètres plus bas dans la Saône.
Le moulin s’est arrêté en 1880. La machinerie et matériel ont été dispersés. Le moulin et la roue en bois sont visible de la rue d'Estours.
Dans un hameau nommé "Dracé les Ollières" (déjà cité en 961 et dont le suffixe rappelle l'industrie de la poterie). Se dresse sur la place de ce hameau la chapelle érigée en 1680 par Claude JANIN, seigneur de Thoiriat. A l'intérieur un seul autel en bois est visible.
La Chapelle, de style néo-gothique, fut dédiée à Saint Roch, patron du bétail et de la volaille, et dont la fête était jour férié pour le animaux : personne ne devait "lier" les bêtes ce jour là.
Elle possède un clocher pyramidal .
L’hôpital des 17ème et 18ème siècles a conservé ses trois salles de malades et un jardin de plantes médicinales. L’apothicairerie regroupe plus de 300 pots de faïence. Attention : Le Musée Greuze reste fermé cette année.
Le pont d'Arciat est un pont franchissant la Saône, reliant les communes de Crêches-sur-Saône, et Cormoranche-sur-Saône (Ain).
Le premier pont a été inauguré le 4 septembre 1904.
En 1951, un second pont dit "pont provisoire" est construit sur les fondations restantes de l'ancien pont.
La construction du troisième pont d’Arciat a débuté fin 2007. En parallèle, le pont provisoire est totalement démonté.
Le nouveau pont est mis en circulation le 27 octobre 2009. Ce pont est d'une longueur de 264 m.
Hôtel particulier du début XVIIIe siècle, construit par l'intendant du Dauphiné, Jean-Etienne Bouchu
Cette petite église (Xe s.) est l'un des rares édifices préromans encore debout en Bourgogne. A voir : l'appareil en arêtes de poisson. Découverte des extérieurs uniquement.
Le four à Pain fut construit en 1874.
Il est encore utilisé de nos jours lors de manifestations ponctuelles.