Le Château de Couches dit de Marguerite de Bourgogne est inscrit au titre des Monuments historiques. Que vous souhaitiez plutôt traverser les siècles lors d'une visite historique ou vous emparer de ce lieu emblématique le temps d'une journée ou d'une nuit, le Château de Couches vous propose une rencontre entre histoire, gastronomie et oenotourisme. Vous retrouverez, au sein de cette forteresse riche d'une histoire millénaire, un restaurant gastronomique, un caveau de dégustation pour découv rir les vins du domaine, des espaces privatisables pour vos évènements privés et professionnels mais également des chambres d'hôtes pour un séjour alliant charme d'antan et confort moderne.
À la fin du XIIe siècle, Couches est séparé en deux territoires distincts : Couches en Royauté et Couches en Duché. Le village, en royauté, s’est développé sous la protection du Roi de France. L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale. Ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres vieux de près de 500 ans. A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte. Dans la cour, une grosse tour carrée. C’est elle « La Tour Guérin». Visite extérieure uniquement.
Dès le XII siècle, cette construction se trouvait sous la dépendance du puissant prieuré Saint Georges. L'expression "Bajole" viendrait soit de Bayulus qui désignait, un officier de justice royale, soit de Bezola nom d'un ventier du prieuré, important collecteur d'impôts. Elle s'appela également : maison Saint-Louis, maison Sarotte, Lanot et la tour aux ventiers. Visible uniquement de l’extérieur,
Au VIIème siècle fut construit un monastère détruit par les sarrazins en 725. Reconstruit dès le IXème siècle il devient abbaye puis prieuré (antenne de l'abbaye de Flavigny) en 1098. En 1463, l'église fut restaurée et consacrée en 1496 par Antoine de Cluny.
Les voûtes à nervures qui sont en avant des absides sont des plus singulières du style roman en Bourgogne.
Visite extérieure uniquement et de l'intérieur les vendredis lors des balades contées de l'Office de Tourisme sous réserve de disponibilité à vérifier avec la Mairie.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.
Construite en 1610 sur des fondations plus anciennes, elle a dû abriter un gros propriétaire foncier ou un riche marchand. Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, sous Louis XIV, les protestants vinrent clandestinement y pratiquer leur culte, d'où l'origine du nom. Visite du bâtiment sur réservation.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.