Le Château de Couches dit de Marguerite de Bourgogne est inscrit au titre des Monuments historiques. Que vous souhaitiez plutôt traverser les siècles lors d'une visite historique ou vous emparer de ce lieu emblématique le temps d'une journée ou d'une nuit, le Château de Couches vous propose une rencontre entre histoire, gastronomie et oenotourisme. Vous retrouverez, au sein de cette forteresse riche d'une histoire millénaire, un restaurant gastronomique, un caveau de dégustation pour découv rir les vins du domaine, des espaces privatisables pour vos évènements privés et professionnels mais également des chambres d'hôtes pour un séjour alliant charme d'antan et confort moderne.
Très belle église romane du début du XIIème siècle qui serait l'œuvre des constructeurs de l'Abbé Hugues de Cluny. La nef a servi d'église paroissiale. L'arc, très bas, qui la sépare du chœur fut établi à la reconstruction de la voûte et du clocher. Cinq arcades enchâssent les trois fenêtres. L'arc d'entrée de l'abside et ses voisins sont brisés et prolongent directement les pilastres.
À la fin du XIIe siècle, Couches est séparé en deux territoires distincts : Couches en Royauté et Couches en Duché. Le village, en royauté, s’est développé sous la protection du Roi de France. L’origine de cette propriété remonte au traité de 1186 accordant aux moines la protection royale. Ceux-ci dotèrent les soldats du Roi d’une construction militaire pour s’opposer au seigneur du Château de Couches. Le bâtiment actuel date du XVe siècle et la toiture en tuiles vernissées du XIXe siècle. Le parc comprend des arbres vieux de près de 500 ans. A l'entrée, deux petites tours de chaque côté de la porte. Dans la cour, une grosse tour carrée. C’est elle « La Tour Guérin». Visite extérieure uniquement.
Dès le XII siècle, cette construction se trouvait sous la dépendance du puissant prieuré Saint Georges. L'expression "Bajole" viendrait soit de Bayulus qui désignait, un officier de justice royale, soit de Bezola nom d'un ventier du prieuré, important collecteur d'impôts. Elle s'appela également : maison Saint-Louis, maison Sarotte, Lanot et la tour aux ventiers. Visible uniquement de l’extérieur,
Le Carmel de la Paix est l’œuvre de l’architecte espagnol Jean-Louis Sert, disciple de Le Corbusier. Située au sommet d’une colline, cette construction contemporaine remarquable a été édifiée dans les années 1970. Elle se fond complètement dans le paysage et détient le label "Patrimoine du XXe siècle". Une trentaine de religieuses concilient vie monastique, accueil et travaux agricoles dans l’exploitation d’une ferme et d’un verger, subvenant ainsi à leurs besoins. Les carmélites peuvent accueillir des personnes pour partager un peu de leur vie, de leur prière, de leur travail. Messe tous les jours du lundi au samedi à 11h (se renseigner au préalable). Au carmel, le silence est de rigueur.
Au VIIème siècle fut construit un monastère détruit par les sarrazins en 725. Reconstruit dès le IXème siècle il devient abbaye puis prieuré (antenne de l'abbaye de Flavigny) en 1098. En 1463, l'église fut restaurée et consacrée en 1496 par Antoine de Cluny.
Les voûtes à nervures qui sont en avant des absides sont des plus singulières du style roman en Bourgogne.
Visite extérieure uniquement et de l'intérieur les vendredis lors des balades contées de l'Office de Tourisme sous réserve de disponibilité à vérifier avec la Mairie.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.
Construite en 1610 sur des fondations plus anciennes, elle a dû abriter un gros propriétaire foncier ou un riche marchand. Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, sous Louis XIV, les protestants vinrent clandestinement y pratiquer leur culte, d'où l'origine du nom. Visite du bâtiment sur réservation.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
Le Doyenné des Moines de Mazille est une ancienne dépendance des Bénédictins de l’Abbaye de Cluny. Perchés sur un éperon rocheux, ses bâtiments majestueux dominent le bourg, notamment la chapelle datant du 13ème siècle. Comme les autres doyennés clunisiens, le Doyenné des Moines de Mazille était plurifonctionnel. Non seulement il fournissait l’Abbaye de Cluny en subsistances, notamment vin, bois, avoine, blé, seigle, mais il était également un lieu de passation d’actes et de tenue de plaids de justice.
L’église, construite sur un promontoire dominant la vallée de la Vieille à la place d’une église romane, date de 1480. Les portails et vitraux sont de style gothique flamboyant. Les boiseries datent de 1695, l’intérieur a été restauré en 1840 et l’agrandissement de l'église a été réalisé en 1847.
Elle se compose d'une nef flanquée de chapelles reliées entre elles par des arcades en cintre brisé. Chacune des chapelles est éclairée par de grandes ouvertures gothiques ayant permis la mise en place de vitraux historiés : Chapelle dédiée à la Vierge Marie, Chapelle Sainte-Barbe, Chapelle Saint-Jean-Baptiste, Chapelle Saint-François-de-Sales, Chapelle de la Vierge, Chapelle Saint-Philibert avec une grande toile peinte en 1646 représentant une Crucifixion, classée aux Monuments Historiques, Chapelle du Sacré-Cœur, Chapelle Sainte-Philomène.
L'autel monumental du chœur est en marbre. La nef, quant à elle, est dallée de pierres gryphées du fait des coquillages apparaissant en blanc sur la couleur grise.
Le clocher a une forme de tour carrée coiffée d'un toit à deux pans (en bâtière). Aux 4 angles des gargouilles ailées et, au sud, une petite tourelle laissant supposer l'accès à un ancien chemin de guet. Les 4 faces sont percées de baies jumelles sans décor. Il abrite 4 cloches dont l'une date de 1596. La façade ouvre par 3 portes dont la principale est surmontée d'une sculpture en forme de chou que l'on retrouve souvent dans les décors en Bourgogne. Une baie en ogive gothique la domine. Sur la pointe du pignon une Croix ornée d'une couronne d'épines sur un cercle rayonnant.
L'abbaye de Couches a donné naissance à la paroisse dont les Bénédictins furent les premiers curés. Ils la mirent sous le vocable de SAINT MARTIN , évêque de Tours (316-396), populaire dans cette région depuis le miracle que ce saint avait opéré dans la région éduenne. Miracle qu'il accomplit au Mont-Beuvray en faisant s'écrouler le temple élevé aux divinités païennes sur ce lieu, par le seul pouvoir de ses prières, selon la légende.