Fondée en 910, l’Abbaye de Cluny rayonne sur l’Europe durant tout le Moyen Âge avec son église abbatiale aux proportions hors du commun : la “Maïor Ecclesia”. Les plus hautes voûtes du monde roman témoignent encore aujourd’hui de ce gigantisme. Témoin de la vie quotidienne du monastère, le Farinier, construit au XIIIe siècle a conservé sa charpente d’origine. Il abrite aujourd’hui les chapiteaux provenant du chœur de l’abbatiale.
Le Cellier, en partie basse, est également accessible au public.
L’abbaye de Cluny renouvellera sa grandeur au XVIIIe siècle par la reconstruction complète des bâtiments monastiques que les moines n’utiliseront que durant quelques décennies. Dans l’immensité du cloître et des galeries, résonnent encore les pas des moines en procession…
Nouveautés :
- Découvrez les outils numériques à l'abbaye ! Le film Maior Ecclesia est à nouveau disponible en 3D Relief grâce à des projecteurs nouvelle génération. L'espace d'introduction présente une projection des principales étapes de l'histoire architecturale de l'abbaye (durée 8 min.). Un vidéo-mapping habille une partie de la salle capitulaire révélant l'église abbatiale de l'an mille et 3 bornes de réalité augmentée sont installées dans la nef, dans le transept et dans la salle capitulaire.
- Site candidat UNESCO
- Découvrez la chapelle Jean de Bourbon restaurée et sublimée par les vitraux et les autels contemporain de l'artiste Sarkis !
Véritable lieu dédié au cheval depuis l’empire napoléonien, le Haras national de Cluny se dessine au pied de la célèbre abbaye. Aujourd’hui, il fait partie du groupement d’intérêt public « Équivallée – Haras national de Cluny » qui s’attache à promouvoir et à valoriser le cheval à Cluny.
Le parc du Haras est en accès libre et gratuit, sauf lors d'animations payantes et/ou lors d'accueil de groupe.
Retrouvez toute la programmation sur notre site Internet.
Le palais Jean de Bourbon, musée d’Art et d’Archéologie, est un rare exemple de logis seigneurial gothique flamboyant avec de vastes salles d’apparat ornées de cheminées monumentales. Il abrite les œuvres marquantes de la sculpture médiévale de Cluny, provenant du bourg et de l’abbaye.
A ne pas manquer : la reconstitution à l’échelle 1 d’une partie du Grand Portail de Cluny III (tympan, linteau, voussures, jambages), chef-d’œuvre de la sculpture romane, et son film.
La bibliothèque ancienne conserve de rares imprimés hérités de la bibliothèque des clunisiens.
Du Palais on accède au parvis belvédère de la grande église abbatiale, aux vestiges de son avant-nef et de ses cinq nefs, à la grande cour de l’abbaye, entre l’hôtellerie Saint-Hugues (XIe s.) et le Palais du pape Gélase.
Une liseuse tactile vous permettra de parcourir du doigt quelques pages emblématiques des livres de l'ancienne bibliothèque du musée datant, pour le plus ancien, de 1492 !
Attention , le premier étage du musée sera fermé du 14 mars au 31 mai inclus pour le montage de la prochaine exposition.
Citée pour la première fois en 1075, cette chapelle est aujourd’hui englobée dans une villa moderne du 19e siècle. Située au sud de l’abbaye, sur une colline, à proximité de la porte Sainte-Odile (anciennement Odilon), elle était dédiée au saint Odilon de Mercœur, cinquième abbé de l’abbaye de Cluny dont le culte s’est largement développé au milieu du 11e siècle.
Certainement construite dans la deuxième moitié du 11e siècle, elle était entourée d’un petit cimetière et a été le lieu de signature de plusieurs actes. La chapelle est une propriété privée qui ne se visite pas.
Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Construite à l’articulation des esthétiques romanes et gothiques, la “Maison des Dragons” est d’un intérêt de tout premier ordre. Sa très belle claire-voie est classée “Monument Historique”. A l’intérieur, d’importants aménagements et équipements témoignent de la vie domestique médiévale et suscitent aujourd’hui la curiosité des visiteurs.
Durant toute la durée des études et de sa restauration, cette maison qui est l’une des rares demeures romano-gothiques du territoire français aujourd’hui accessibles au public, s’offrira à la visite, pour une découverte d’une très grande richesse historique
En 1625, un legs important permet la fondation de l'Hôpital notre-Dame. Celui-ci fut remplacé à partir de 1703 par l'Hôtel-Dieu actuel dont la construction est à l'initiative du Cardinal de Bouillon, 55ème abbé de Cluny.
En visite libre, vous découvrirez les différentes salles et leur contenu :
- la chapelle monumentale, son plafond peint et les mobiliers en provenance de l'abbaye,
- la salle des malades et ses boiseries, son mobilier, ses vitrines d'ornements religieux et de reliques avec en particulier les éléments du bâton abbatial de Saint-Hugues.
En visite guidée (sur rendez-vous) vous pourrez admirer les locaux cités précédemment et les salles suivantes :
- l'ancienne pharmacie avec son apothicairerie, ses collections de faïences et porcelaines pharmaceutiques (16ème au 19ème siècles), ses étains et ses cuivres,
- la salle des administrateurs avec son mobilier, sa galerie de portraits et le tableau double face des Saintes Femmes au Tombeau et de Saint Georges terrassant le dragon, œuvre attribuée à Grégoire GUERARD.
Anciennement appelée Saint-Sébastien, l'église Saint Roch daterait du XIIe siècle. Posée sur un important rocher, l’église maintenant placée sous le vocable de saint Roch est l’ancienne chapelle castrale des seigneurs d’Uchon. Les armes royales de France composées de trois fleurs de lys figurent au-dessus de la fenêtre du clocher. C’est un petit édifice de 21,50 m x 10 m, au plan barlong, très simple. Une nef rectangulaire romane non voûtée se prolonge par une croisée de transept plus étroite qui ouvre, par un large arc doubleau en plein cintre, sur un chœur légèrement oblong à chevet plat accosté d’une sacristie. Le chœur a été construit en 1347 par la reine Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin et de Marguerite de Bourgogne; il offre un couvrement intéressant, sur croisée d’ogives, dont les larges arcs sont creusés en cavets et reposent aux angles sur des culs de-lampe. Une large ouverture en lancette à remplage flamboyant éclaire le chevet. Les fenêtres en plein cintre de la nef ont vraisemblablement été agrandies. Le mur pignon de la façade occidentale est percé d’une porte surmontée d’une fenêtre très étroite, mais l’entrée de l’église se fait actuellement par une porte latérale. Un clocher rectangulaire s’élève au-dessus du transept. Il est, comme le reste du bâtiment, couvert d’ardoises et percé au niveau supérieur d’ouvertures en plein cintre avec abat-sons . D’épais contreforts à glacis soutiennent les murs de la nef et du chœur. L’autel du chœur et ceux de la nef sont décorés d’arcatures gothiques ouvragées. À gauche de l’autel une petite niche à décor gothique renfermait autrefois un reliquaire contenant les restes de saint Sébastien, objet d’importants pèlerinages à la suite des épidémies de peste de 1502 et 1652.
Ce musée s'adresse aux élèves anciens et actuels de l'École, au personnel de cet établissement, aux parents d'élèves et à toutes personnes extérieures, curieux de découvrir ou de se remémorer la vie à L’École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers (ENSAM) de Cluny et les Traditions qui s'y rattachent depuis sa création en 1866.
On peut y découvrir d'anciens équipements de laboratoire, matériels pédagogiques, uniformes, chefs d'œuvre des promotions "Clefs d'Ex" "Equerres des 508" etc....
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Ce centre fondé par le hiéromoine et iconographe Père Luc Devoisin-Lagarde est ouvert à la visite et présente une chapelle et un réfectoire avec fresques, une salle d'exposition, un atelier d'art religieux byzantin et un magasin de produits naturels, livres, icônes, cartes…
Visite de la fabrique de gaufrettes
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
CLUNY
En passant par Cluny, découvrez la Gaufrette de Bourgogne.
Petite fabrique de croustillantes gaufrettes légèrement parfumés au Marc de Bourgogne, rhum, vanille ou saveur pain d'épices...