Le Domaine de Vinzelles se singularise par la présence de deux châteaux distants de quelques mètres : la maison forte du XIème siècle et la maison noble des XIIIème et XVIIème siècle ainsi que d'un vignoble de 16,30 hectares produisant du Pouilly-Vinzelles. Deux magnifiques pressoirs grand point du XVIIème siècle sont encore visibles dans le tinailler ou cuvage. Vente des vins de la propriété tous les jours sur rendez-vous.
Le village de Château est situé à 5 km à l’ouest de Cluny. L'église, dédiée à Saint-Martin, est isolée au-dessus du village, sur la Montagne de la Garenne, à l’extrémité d’un éperon accessible par un chemin étroit menant au cimetière et à l’ancien presbytère. L’édifice, ancienne chapelle castrale, devenu trop exigu, est presque totalement reconstruit en 1848 (transept et abside). Seule la nef est conservée.
Au nord de l’église, le donjon du château, haut de 20 mètres, devient le clocher de la nouvelle église, à laquelle il est raccordé. Cette tour massive constitue le dernier vestige d’une maison forte. Louis le Bègue, roi des Francs (846-879), en avait donné la propriété, à la fin du IXe siècle, aux chanoines de la cathédrale Saint Vincent de Mâcon.
L’église Saint-Georges, dès son origine siège de la paroisse de Vinzelles, date du deuxième quart du XIIe siècle. C’est une construction typiquement romane, massive et robuste. Elle a été peu remaniée au fil des siècles et conserve ses dispositions d’origine. Elle est orientée à l’est et composée d’une nef unique suivie d’une travée soutenant le clocher et d’une abside. Au XVe siècle, une large baie est ouverte sur la face Sud de la travée sous clocher. En 1666, la nef est plafonnée, étant jusqu’alors simplement charpentée. Au cours du XIXe siècle, l’église Saint-Georges est restaurée à plusieurs reprises, sans pour autant être lourdement remaniée : par exemple, deux larges fenêtres sont percées dans la nef jusque-là très sombre (1819), et la sacristie moderne est construite (1834). Elle est inscrite partiellement à l’Inventaire des Monuments Historiques en 1929. Peinture murale du cul-de-four du Christ en Majesté de Jean-Baptiste Beuchot (1859). (wikipays)
Lavoir de Buliat, datant du 19e