Ces énormes masses granitiques oscillent aujourd'hui encore entre légendes et preuves scientifiques. Le "gros caillou" de 47 tonnes est toujours un mystère que chacun essaie de faire "crouler". Au milieu du XIXe siècle, la Pierre qui croule suscitait curiosité, mystère et divertissement. Pour les habitants, cette pierre relevait du surnaturel. Elle était consultée comme un oracle et ces derniers avaient fini par la transformer en juge spécialiste de la fidélité conjugale. Il est dit que les maris jaloux y amenaient leurs femmes, leur laissaient toucher la pierre et ainsi la mettre en mouvement. Le nombre de mouvements donnait alors, et sans erreurs possibles, félicité ou disgrâce à l'époux qui se questionnait sur la fidélité de sa femme. Lassés des malheurs que la pierre pouvait causer, des jeunes gens ont essayé en 1869 de la déplacer. Ils ne réussirent qu'à la faire glisser de quelques centimètres. Mais désormais, la pierre est parfaitement immobile et l'oracle ne répond plus.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Cette petite église rurale, au vocable de Saint Maurice d’Agaune, remonte aux
XIIIe-XIVe siècles, et fut remaniée plusieurs fois. Elle est composée d’une nef, d’une travée sous clocher, d’un chœur à fond plat et d’une chapelle flamboyante au sud, puis d’une sacristie ajoutée au nord de cette chapelle.
Toujours bien entretenue par les habitants bénévoles, le bâtiment a bénéficié de nombreuses réparations. Toiture refaite en 1976, grand nettoyage en 1990. Après la création d’une association « les Amis du vieux Charrecey », rénovation de la nef et autres travaux faits en 1992. Plusieurs réparations : encore récemment en 2014, toitures, fenêtres. En 2015, rampe d’accessibilité latérale.
Plaques de cheminées sur des sujets bibliques à l'intérieur de l'église.