L’église Saint-Antoine de Chevagny-sur-Guye, anciennement dédiée à Saint-Sulpice, est une église romane dont la construction pourrait dater du XIIe siècle.
De l’édifice d’origine, seule la nef romane semble subsister, bien que transformée. Son plan remanié au XVIe siècle lui donne un profil particulier : clocher-porche, nef unique rectangulaire suivie d’une courte travée droite en cintre brisé, puis à l’est chœur gothique à fond plat flanqué de chapelles latérales.
Les murs de la nef ont été laissés en pierre apparente. La nef est couverte d’un plafond en bois qui coupe en partie le grand arc triomphal en cintre brisé qui ouvre le chœur. A droite de cet arc, un autel latéral en pierre, avec le tabernacle, a été installé devant les traces d’une ancienne ouverture en plein cintre. A gauche de l’arc, une ouverture similaire mène à la chapelle nord.
Au XIXe siècle, l’église, peu entretenue aux siècles précédents, est entièrement rénovée. Les fenêtres modernes de la nef sont ainsi percées en 1854, et sont décorées de vitraux.
Entouré par les communes de Viré, Lugny et Péronne, Burgy est situé à 17 km au nord-ouest de Mâcon. L’église romane de Burgy, entourée de vignes, se trouve à l’écart du bourg sur une terrasse dominant la plaine de la Saône, à 400 m d’altitude, sur la route dite du « Belvédère ». Une vue panoramique donne sur la plaine de la Saône, les monts du Jura et même le Mont Blanc. L’église date du XIe-XIIe siècle et a été remaniée à l’époque gothique et au XIXe siècle ; elle a été classée Monument Historique en 1979. Elle est sous le vocable de Saint Jean-Baptiste. La nef, le choeur et le clocher de cette église sont entièrement romans. A voir : dans la nef. Arcades murales et charpente.
Cette niche formant oratoire est visible dans le mur extérieur d'une maison, dans la grande rue de Burgy.