Musée fermé pour travaux pendant 5 ans depuis le 01/10/2022 jusqu'au 31/12/2027.
Le futur musée fera la part belle à la riche histoire d’Autun, déployant ses collections de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et mettant en avant les périodes clés de cette ville de 2000 ans. Il s’enrichira aussi de nombreux dispositifs d’interprétation, d’espaces documentaires, d’ateliers ludiques. Un étage panoramique, situé au sommet de la prison, permettra d’en découvrir le paysage et de mieux le comprendre. La prison elle-même, unique exemple de prison de plan circulaire en France, sera elle aussi mise en valeur et expliquée aux visiteurs. Enfin, ce futur musée sera aussi l’occasion de redécouvrir les collections de peinture des XIXe et XXe siècles, que ce soient les grandes peintures romantiques et historiques, la collection nabis centrée autour des œuvres de Maurice Denis, les grands artistes de la donation Frénaud comme Dubuffet, Estève, Miró ou Raoul Ubac.
La prison circulaire, passionnante en elle-même, accueillera aussi un centre d’interprétation de la ville et offrira un spectaculaire panorama accompagné de dispositifs multimédia sur son étage sommital. Enfin, un espace spécifique sera dédié aux expositions temporaires, un salon de thé, une nouvelle boutique et un centre de documentation accueilleront les visiteurs et les Autunois. Le projet comprend quatre phases de réalisation de travaux, dont une tranche ferme comprenant la rénovation et l'aménagement de la prison circulaire, sa surélévation et la réalisation du niveau semi-enterré.
La Tour Marchaux aussi dite Tour de l'Horloge, située au n°30 de la petite rue Marchaux, domine aujourd'hui le quartier. Elle était à l'origine une tour d'escalier ostentatoire qui desservait les étages d'un hôtel particulier à la fin du Moyen-Âge appartenant au XVe et XVIe siècles à la famille de Clugny. En 1793, on la coiffa d'un dôme et on y plaça l'horloge qui provenait de la porte haute de l'enceinte de Marchaux, détruite quelques années plus tôt.
La Tour des Ursulines (XIIème siècle) est élevée sur des bases gallo-romaines et intégrée au rempart. Au XIXème siècle, les Visitandines prennent possession du lieu et y installent la statue de la Vierge. La Tour appartient à un artiste japonais, Hisao Takahashi, maître dans l'art de la peinture murale, il y crée le centre culturel international de la Tour des Ursulines (pratique et enseignement de l'art de la fresque et des échanges culturels internationaux). Lieu d'expositions artistiques.
La Tour des Ursulines, anciennement Tour des Prisonniers ou encore Tour François Ier, est un donjon érigé au XIIè siècle. La tour avait pour fonction de protéger l'ancien château Rivault. C'est le principal vestige de ce château démantelé vers 1600, dont le nom dérive du latin rivus. Ce nom a également été porté par les anciens seigneurs, et s'est ensuite gardé dans l'appellation du Quartier Rivault.
Construit aux environs de 70 après Jésus Christ et situé à l’est de la ville antique, il était destiné aux représentations dramatiques. Avec ses 148 mètres de diamètre, il apparaît comme le second plus grand du monde romain, pouvant accueillir 20 000 spectateurs. S‘appuyant sur la pente naturelle du terrain, le théâtre est de style classique avec des gradins disposés sur trois rangées semi-circulaires, coupées par des escaliers. Un mur imposant fermait le théâtre derrière la scène, d’une hauteur supposée de 30 mètres. Visite libre.
Le muséum d’Histoire naturelle Jacques de La Comble rassemble plus de 800 000 échantillons représentant des spécimens de tous les domaines des sciences de la nature. Il conserve la première collection mondiale de nodules fossilifères du Carbonifère continental (160 000 pièces). Le muséum d’histoire naturelle d’Autun trouve son origine au début du 19e siècle. Les collections alors constituées par la Société d’histoire naturelle et actuellement propriété de la Ville d’Autun, sont d’une exceptionnelle qualité. Les expositions temporaires sont chaque année l’occasion d’une mise en lumière particulière d’une des thématiques présentes dans les collections permanentes. Le muséum d’Autun conserve dans ses réserves des spécimens naturalisés dont une collection d’oiseaux, d’œufs et de nids représentant plus de 10 000 spécimens, ainsi que des insectes (plus de 100 000) , Des herbiers (plus de 300 000 planches) contenant des plantes provenant de toute l’Europe et même provenant de l’Afrique du Nord, collectées dès le 19e siècle. De très nombreux minéraux qui retracent l’histoire géologique de la région.
Des dizaines de milliers fossiles représentant les animaux et les végétaux ayant vécu dans notre région entre 300 et 275 Ma. Le bassin d’Autun est une référence mondiale dans l’histoire de la Terre pour une période de l’ère primaire. On parle de stratotype. Les fossiles conservés dans les collections du musée en sont le témoignage. Vous trouverez également, un échantillon des collections qui sont en réserve, sur la préhistoire dans le bassin d’Autun au Moustérien (90 000-35 000 ans) et au Néolithique (5 000 ans). Les animaux fossiles du Carbonifère de Blanzy-Montceau les Mines-Le Creusot (300 millions d’années) La flore et la faune fossiles du bassin d’Autun (295 à 275 millions d’années)
Les routes de l’énergie, histoire d’une filière industrielle : celle-ci est organisée autour des schistes bitumineux permettant la production d’huiles de schistes, équivalent au pétrole naturel, du charbon et de l’autunite, premier minéral d’uranium français. Les traces des premiers dinosaures morvandiaux Les minéralisations caractéristiques des mines et carrières du Morvan, exploitées pour fournir en fluorine les industries de fabrication de l’acier et de l’aluminium.
Les animaux du grand Nord (élan, renne, tigre de Sibérie, renard argenté, renard blanc, renard bleu, glouton…)
La salle d’ornithologie avec l’exposition « L’Art d’être un oiseau »
Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Elle possède une architecture proche de la porte d'Arroux mais a subi de nombreuses restaurations notamment de Viollet-le-Duc. Visite libre.
Tout comme la porte d’Arroux, la porte Saint-André présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine.
Cette partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise. Elle était initialement flanquée de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne et édifiées à partir de petits moellons rectangulaires en grès. Elle permettait de quitter Augustodunum et de se rendre vers l’est en direction de Langres et de Besançon, les capitales respectives des peuples voisins des Lingons et des Séquanes.
Une église placée sous le vocable de Saint André (un vocable qui a donné son nom au monument) a été installée au cours du Moyen-Age dans la tour de flanquement septentrionale. Cette réoccupation médiévale a permis la conservation de l’infrastructure, qui accueille désormais un temple protestant.
Les chercheurs s’accordent généralement à penser que la porte Saint-André a été édifiée dans le courant du Ier siècle de notre ère, quelques décennies après la porte d’Arroux. Des restructurations de la galerie supérieure au moyen de blocs de grès pourraient quant à elles dater de la fin de l’Antiquité et de la période des invasions.
L’édifice a été restauré en 1844 par Eugène Viollet-le-Duc, puis classé en 1846 au titre des monuments historiques.
Cette porte datée du début du 1er siècle après Jésus Christ, ouvrait au nord, à l'extrémité du cardo maximus (voie traversant du nord au sud). Elle présente deux grandes arcades pour le passage des véhicules et deux petites pour les piétons. Visite libre.
Aucune ville de Gaule ou bien d’Italie n’accueille un ensemble de portes romaines aussi bien conservé qu’à Autun. Trois des quatre portes monumentales y sont en effet encore partiellement visibles.
Tout comme la porte Saint-André, la porte d’Arroux présente encore quatre passages au niveau de la chaussée, deux grandes baies centrales permettant la circulation des chariots et deux ouvertures plus petites dans l’alignement des trottoirs. Au premier étage, une galerie percée de dix arcades correspond au prolongement au niveau de la porte, du chemin de ronde situé au sommet de l’enceinte urbaine. Une rainure pratiquée dans la voûte des baies centrales permettait le passage d’une herse dont le mécanisme se situait à l’intérieur de la galerie à arcades. Des recherches archéologiques récentes ont démontré l’existence d’une cour intérieure et d’une seconde façade côté ville, comme cela est attesté sur des portes de Gaule (Nîmes, Toulouse) ou d’Italie (Turin, Aoste). Aujourd’hui il ne reste rien de ce dispositif semblable à un sas, qui permettait de contrôler le flux des personnes et des marchandises et de percevoir des taxes. Certains chercheurs envisagent à titre d’hypothèse que ce dispositif ait pu être présent sur les autres portes, sans preuve toutefois.
La partie centrale percée d’ouvertures est édifiée à partir de grands blocs de calcaire quadrangulaires provenant de la région chalonnaise, excepté les bases des assises en arkose grise du plateau d’Antully. On remarquera la finesse et l’excellent état de conservation des éléments sculptés au niveau des chapiteaux, des pilastres cannelés et des corniches à modillons. Les baies étaient initialement flanquées de deux tours au plan en forme de fer à cheval, l’arrondi étant dirigé côté campagne, et édifiées à partir de petit moellons rectangulaires en grès. Contrairement à la porte Saint-André, il ne reste rien de ces tours de flanquement.
Cette porte a été édifiée sous le règne d’Auguste et constitue l’une des premières constructions réalisées au moment de la fondation d’Augustodunum qui porte le nom de l’empereur. Elle se situe à l’aboutissement de la rue principale appelée « cardo maximus », qui marque le passage dans l’espace urbain de la grande voie romaine dite de l’Océan reliant Lyon à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). En passant sous la porte d’Arroux, on quitte ainsi la ville en direction de Sens, la capitale du peuple voisin des Sénons.
La porte est classée monument historique depuis 1846.
Installé dans l’enceinte du lycée de la défense d’Autun, le musée des enfants de troupe occupe l’ancienne chapelle du séminaire et sa crypte. C’est dans un patrimoine architectural important, dont de nombreux éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, que le musée est consacré aux enfants de troupe d’outremer et de métropole. A travers une projection cinématographique, et de nombreux souvenirs et témoignages, nous découvrons la vie d’anciens élèves dont certains ont eu un destin remarquable. Tous les drapeaux des écoles dissoutes sont exposés dans ces lieux.
La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
La ville d’Autun, Ville d’art et d’histoire, est dotée d’un patrimoine remarquable de plus de 2000 ans. Vestiges antiques ou monuments médiévaux structurent l’urbanisme de la ville actuelle.
Destination Autun est un lieu unique d’information, d’accueil et d’organisation pratique pour les visites, installé face à la cathédrale Saint-Lazare, à quelques mètres du Musée Rolin. L’accès est libre et gratuit et des outils numériques permettent de comprendre la ville et son patrimoine : une maquette en relief et avec projections pour expliquer l’urbanisme, un film en 3D Révélation expliquant le tympan de la cathédrale, un programmateur d’itinéraires touristiques.
Ce bâtiment construit dès 1709 par Jean-Baptiste Caristie pour accueillir les Jésuites est composé d'une chapelle dont la façade s'inspire de l'église du Gesù à Rome.
À l'intérieur, elle est ornée au premier niveau, de colonnes doriques ainsi que de larges baies ouvertes qui éclairent le sanctuaire. Vous pouvez y observer les statues en pierre de la Vierge et de sainte Anne, ainsi que celles en bois de saint Crépin et saint Crépinien, datées du XVe siècle.
Après le départ des Jésuites en 1763, cette chapelle revient au culte catholique en 1803, sous le vocable de Notre-Dame. Le collège devient lycée en 1960. Il porte le nom de Bonaparte. Si Joseph, Napoléon et Lucien y furent élèves, c'est Joseph qui laisse son nom à l'établissement.
La grille en fer forgé date de 1772. Elle est ornée de grecques, guirlandes, sphères et Lyres ainsi que des armes de la ville sur le fronton central.
Au Moyen-Âge, l'évêque exerçait, dans la rue des Bancs, ses droits seigneuriaux sur la boucherie. Les bouchers y vendaient leur marchandise sur des bancs d'étal qu'ils installaient sur la voie publique. C'est donc en relation avec son activité commerciale que la rue est nommée rue des Bancs au XIVe siècle. La porte des Bancs, était l'une des deux tours rondes qui encadraient la porte principale de la "ville haute".
Elle était à l'origine composée de deux tours rondes encadrant l'entrée, surmontée d'un poste de garde et fermée par un pont-levis. De cette ancienne porte qui fermait la ville haute, il ne reste plus qu'une tour à gauche. On peut encore apercevoir la gorge où s'appuyait l'axe de rotation et la rainure où se dressait la poutre du système de pont-levis.
C'était, jusqu'au XVIIIe siècle, le seul accès à la ville haute depuis le nord de la ville.
Des toilettes sont disponibles pas loin, du côté du musée Rolin. Des animations temporaires ont parfois lieux dans les Hauts-Quartiers y compris la rue des Bancs, comme des braderies.