La chapelle Saint-Marcel d’Epervans se trouve en bordure de la route Chalon-Louhans. C’est, à l’origine, une chapelle annexe de Saint-Marcel-lès-Chalon, sous le vocable de Saint-Marcel. Érigée au XVIIIe siècle, en 1769, elle fut achevée et restaurée en 1881. Délaissée pendant de longues années, elle fut rendue au culte à la demande de la population tout entière. Elle fut bénie solennellement le 30 octobre 1955 par Monseigneur Lebrun évêque d’Autun et placée sous le vocable de Notre-Dame de la Paix. RLa chapelle Saint-Marcel d’Epervans se trouve en bordure de la route Chalon-Louhans. C’est, à l’origine, une chapelle annexe de Saint-Marcel-lès-Chalon, sous le vocable de Saint-Marcel. Érigée au XVIIIe siècle, en 1769, elle fut achevée et restaurée en 1881. Délaissée pendant de longues années, elle fut rendue au culte à la demande de la population tout entière. Elle fut bénie solennellement le 30 octobre 1955 par Monseigneur Lebrun évêque d’Autun et placée sous le vocable de Notre-Dame de la Paix. Rénovée depuis 1975, elle abrite une peinture murale gigantesque réalisée par l’artiste peintre Jean Schuck, de Crissey, sur l’Eucharistie et l’Eglise universelle.
L’église est consacrée à Saint-Vincent. Elle présente un chœur gothique et une nef reconstruite et agrandie en 1818-1820, selon les plans de l’architecte chalonnais Violet.
La nouvelle cathédrale néo-classique Saint-Vincent de Mâcon (1806-1816) est érigée après le Concordat de 1801, et le passage de Napoléon Ier et de Joséphine à Mâcon en 1805. L’empereur accorde, par décret, 240 000 francs à la ville pour établir un nouveau lieu de culte. On pense dédier celui-ci à Saint Napoléon, saint corse, dont la fête tombe le 15 août ! L’architecte Guy de GISORS, un des architectes officiels de l’Empire, est désigné pour établir les plans. Par décret impérial, il est précisé que l’église doit être érigée dans un style néo-classique sur le terrain de l’ancienne collégiale Saint-Pierre, vis-à-vis de la place Napoléon (square de la Paix). Mais les devis sont dépassés, il faut attendre le 24 août 1816 pour l’inauguration officielle : l’église est dédiée à saint Vincent, diacre et martyr, et à Saint Louis, roi de France.
Un attrait de la cathédrale de Mâcon est son programme iconographique complet de vitraux du XIXe siècle du maître-verrier Jean-Baptiste Barrelon, qui rythment la nef. L’un d’eux attire l’attention : le vitrail de saint Vincent et Saint Louis, saints patrons, présentant les deux cathédrales Saint-Vincent de Mâcon, l’ancienne (le Vieux Saint-Vincent, dont il ne reste à ce jour que les vestiges) et la nouvelle, consacrée en 1816.
La paroisse d’Uchizy fut donnée en 878 par le roi Louis le Bègue à l’abbaye Saint-Philibert de Tournus qui y établit un prieuré et reprit l’église placée sous le vocable de Saint Pierre dont la statue de style gothique, classée, en pierre polychrome, est placée actuellement dans la chapelle nord. Assis en Majesté, il tient une grosse clé. La construction de l'édifice remonte au dernier quart du XIe
siècle. L'église a été classée Monument Historique en 1913. A voir : le clocher à 5 étages (le dernier est du XVIe s.) ; le décor du portail nord.
L’église Saint-Eusèbe existe, dès l’an 1000, mais on ne sait pas s’il s’agit de l’édifice actuel qui ne paraît pas remonter à une époque antérieure au milieu du XIe siècle, avec l’ajout d’une chapelle sud à la fin du XVe et au XVIe, et d’une chapelle nord au XIXe.
Elle a été inscrite à l’Inventaire supplémentaire en 1950.
L'église de Saint-Gengoux est connue depuis le IXe siècle. Le chœur, le clocher et l'abside sont d'époque romane. Elle a été partiellement rebâtie à partir d'octobre 1865 (nef) et bénie le 20 mai 1867, comme le signale une inscription visible dans l'église. Des statues XIXe sur des consoles ponctuent les chapiteaux de la nef. L'église a un plan original : une nef moderne avec bas-côtés dont la dernière travée formant le chœur est suivie d'une abside moderne avec absidioles. Ce nouveau chœur est couvert de peintures murales de la fin du XIXe siècle. A voir : modillons romans du chevet.
L'église de Saint-Ythaire, consacré à Saint-Barthélémy, frappe par l’alliance entre un clocher roman et une église néo-gothique. L’église ancienne, traditionnellement orientée vers l’est, avait son entrée sur la rue. La nef rejoignait le clocher, qui dominait le chœur, et au-delà se trouvait l’abside. Les travaux du XIXème siècle (agrandissement en 1830, et large reconstruction entre 1872 et 1875) aboutirent à l’édifice néo-gothique que nous avons sous les yeux : le chœur ancien a été supprimé et remplacé à l’ouest par un chœur néo-roman ; l’entrée a été transférée sous la face est du clocher : l’église se trouve donc maintenant orientée vers l’ouest. On peut lire la date de 1873 sur le tympan nu de la porte principale avec l’inscription « A la gloire de Dieu » suivie du nom des deux bienfaiteurs.
L’église néo-romane de Saint-Martin-de-Salencey a été construite selon les plans de l’architecte de Charolles, André Della Jogna, en 1877, avec réception des travaux en 1878. Cependant, vingt ans après, en 1898, s’est opéré un relèvement des arcs doubleaux de la nef qui se détachaient des murs latéraux. Les travaux de réfection ont commencé en 1899 et se sont achevés en 1901, suivis par l’architecte Mazoyer de Salencey.
L'église de Saint-Albain comprend un clocher et un chevet de style roman à bandes lombardes (comme le petit clocher du massif porche), mais l'édifice n'est pourtant pas antérieur au XIIIe siècle et son chœur, comme les croisillons, est voûté d'ogives sur culots, formes gothiques. Il s'agit donc d'un bâtiment qui marque la transition entre les deux styles.
L'église de Péronne a été cédée au Xe siècle à l'abbaye de Cluny, qui y a établi un de ses doyennés. La façade de l'édifice est peut-être la partie la plus ancienne avec son appareil en « opus spicatum » (en forme d'arêtes de poisson). Le clocher a été surélevé d'un niveau au XIXe siècle. A voir : deux linteaux sculptés (Xe ou XIe siècle) encastrés dans les murs de la nef, dont l'un représente un coq et l'autre deux lions affrontés autour de l'Arbre de Vie de la Genèse.
Passy-sur-Guye est cité dans une charte de Cluny en 962. Dans le dernier quart du XVIe s., Passy était le siège d’une seigneurie. L’église, dédiée à saint Roch, est un édifice dont les parties les plus anciennes semblent remonter au milieu du XIe siècle.
Rattachée sous l'ancien régime à Dezize, sous le nom de Paris-sous-Nolay, Paris-L'Hôpital devint commune le 30 mars 1831 par ordonnance du roi Louis-Philippe. Les travaux de construction de l'église s'achèvent en 1845, ceux du clocher en 1857. L'église dédiée à Saint-Marc est de style néo-roman. La nef, éclairée par des ouvertures quadrilobées, est composée de 4 travées
prolongée par un avant-chœur d'une travée et d'un chœur semi-circulaire.
Les colonnes monolithiques séparant les bas côtés de la nef reposent sur des bases octogonales, les chapiteaux sont de pierre brute martelée. Dans le chœur les arcatures reposent sur des chapiteaux à motifs végétaux stylisés.