Au temps des mérovingiens, il existait, à l’emplacement de l’église actuelle, une chapelle qui faisait partie intégrante du château féodal voisin. En 1220, l’évêque de Chalon-sur-Saône fait établir un prieuré de 12 moines.
L’église primitive a donc été bâtie durant le XIIème et le XIIIème siècles.
L’ensemble du bâtiment s’inspire de l’architecture cistercienne (ordre religieux de Cîteaux). Les nefs datent du XIIIème siècle et l’on peut noter dans la nef centrale, un rang de petites baies en plein cintre murées. Le sanctuaire, lui, présente trois piliers cannelés, typique de l’art Roman Bourguignon.
Les chapelles offrent chacune une spécificité, que ce soit une plaque de fondation de messe ou des statues en pierre ou bois polychrome représentant des saints.
Derrière le chœur, au milieu de l’abside primitive, on trouve deux dalles classées Monument Historique. L’une rappelle qu’en 1622, le cœur du président Jeannin (seigneur de Chagny et conseiller du Roi Henri IV) fut déposé ici avec celui de son épouse. L’autre dalle recouvre le corps de Messire Quarré d’Aligny, curé prieur de l’église de Chagny et commandeur de Bellecroix. A gauche de l’entrée, une chapelle abrite la reconstitution de la grotte de Lourdes.
Elle fut érigée en 1873 par les habitants de Chagny en témoignage de reconnaissance pour la guérison de leur curé.
En contournant l’église par la rue des Fossés, on peut admirer le magnifique clocher roman à beffroi classé Monument Historique. De forme quadrilatérale, il est orné d’élégantes colonnettes surmontées de baies ouvertes en plein cintre (en demi-cercle).
Rare pont-levis situé le long du canal du Centre, à proximité immédiate du pont-canal qui a permis à la rigole de l'Arroux de franchir la Bourbince. Immanquable à vélo sur la voie verte Digoin - Paray le Monial, vous le franchissez.
Porte fortifiée du XIIème siècle, dite "du Verger", c'est le seul vestige des remparts qui ceinturaient la ville.
L'église Saint Pierre, en briques, a la particularité de posséder un clocher et un toit en tuiles polychromes.
Viaduc ferroviaire édifié entre 1892 et 1895 pour l'aménagement de la ligne de chemin de fer Paray-le Monial - Lozanne. Long de 561 m et haut de 60 m, il est l'un des plus importants et spectaculaires ouvrages d’art en pierre construit pour les besoins des chemins de fer au XIXème siècle.
La Solitude de Lamartine ou Pavillon des Girondins, un lieu de méditation et d'écriture pour Lamartine, poète et homme d'état. C'est dans ce petit pavillon octogonal en bois situé au milieu des vignes de son château de Monceau qu'il écrivit en vers et en prose une partie de "L'histoire des Girondins". Visite de l'intérieur pour les Journées du patrimoine et sur demande. Visite libre de l'extérieur.
Construite entre 1490 et 1510, la Maison de Bois est sans doute la plus ancienne maison de Mâcon, et très certainement la plus célèbre. Sa façade entièrement construite en bois est décorée d’une multitude de statuettes d’inspiration souvent grivoise. Personnages à masques d’hommes et de singes plus ou moins grimaçants, ils sont debout, assis, ailés, nus ou parfois vêtus seulement d’une écharpe ou d’un bonnet.
L'hôpital a été fondé en 1700 par Charles de la Boutière, Baron de Chagny.
L'apothicairerie créée en 1715 renferme de belles boiseries et offre une collection de pots en faïence de Nevers et Porcelaine de Paris du début du XIXème siècle, des mortiers, trébucher, balance, et herbiers.
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La chapelle de Saint-Prix est située à la limite des communes de Dyo et de Saint-Symphorien-des-Bois. D'après une charte du cartulaire de Cluny, elle aurait été fondée au XIème siècle, à côté d'une fontaine dont la qualité des eaux est renommée. Elle semble être le lieu de culte le plus ancien de la paroisse de Dyo.
La chapelle du Vieux Bourg a été le centre de la paroisse jusque dans les années 1860. À cette époque, l'église délabrée ne pouvait plus contenir que la moitié des fidèles, la population s'étant considérablement accrue, dès le début du siècle, par suite du développement des mines de charbon. D'autre part, la population se plaignait de la position excentrée de la vieille église et de son accès difficile, à flanc de montagne. Pour ces raisons, une autre église fut construite au centre du nouveau bourg qui s'était développé dans la vallée du Sornin, non loin de la mine. La nef de l'église romane fut démolie et la nouvelle église édifiée en contrebas.
L’église est placée sous le patronage de saint Pierre-aux-Liens, patron des moissonneurs. En 1730 l’état de l’église, proche de la ruine, conduit à sa reconstruction complète en briques et carreaux. Cet édifice est victime de la foudre qui frappe le clocher dans la nuit du 23 au 24 mai 1907.
Le bâtiment actuel, ''Gîte de la Chapelle'', fait partie des restants d'une ancienne Chapelle du XIVème siècle. Un panneau fournissant de plus amples renseignements ainsi qu'un lien (QR Code) vers un document historique très complet, est implanté à l'origine de la Rue de la Chapelle.