La paroisse d’Uchizy fut donnée en 878 par le roi Louis le Bègue à l’abbaye Saint-Philibert de Tournus qui y établit un prieuré et reprit l’église placée sous le vocable de Saint Pierre dont la statue de style gothique, classée, en pierre polychrome, est placée actuellement dans la chapelle nord. Assis en Majesté, il tient une grosse clé. La construction de l'édifice remonte au dernier quart du XIe
siècle. L'église a été classée Monument Historique en 1913. A voir : le clocher à 5 étages (le dernier est du XVIe s.) ; le décor du portail nord.
L'église Saint Cyr et Sainte Julitte de Viré conserve de l'époque romane une partie des murs, le portail latéral et la base du clocher. Elle a, en effet, subi diverses rénovations. Au XIXe siècle, la nef, le chœur et l'abside ont été déplacés et aménagés avec des vitraux. La peinture du chœur a été réalisée en 1901 par Victor Bussière, célèbre peintre-décorateur mâconnais. Deux panneaux peints du Christ aux Liens et de la Mise au tombeau ornent les murs de la nef.
L’église romane de Sancé a appartenu au domaine de l’abbaye lyonnaise de Saint-Martin d’Ainay. Elle renferme une chapelle gothique et son retable dédié à Notre-Dame de Lorette, véritable trésor de l’art religieux du XVIe siècle. On le doit à Jacques Mareschal, seigneur de Sancé, qui fit édifier la chapelle afin d’y installer sa sépulture. Celui-ci aurait fait partie de l’ordre des chevaliers de Notre-Dame de Lorette, en charge de la protection du sanctuaire de Lorette, terre d’accueil de la maison de la Vierge Marie. Restauré à l’identique, il y a quelques décennies, par Patrick Pinard et Bertrand Lotteau, le chef-d’œuvre de bois et d’or trône depuis sur le mur nord de l’église.
Entouré par les communes de Viré, Lugny et Péronne, Burgy est situé à 17 km au nord-ouest de Mâcon. L’église romane de Burgy, entourée de vignes, se trouve à l’écart du bourg sur une terrasse dominant la plaine de la Saône, à 400 m d’altitude, sur la route dite du « Belvédère ». Une vue panoramique donne sur la plaine de la Saône, les monts du Jura et même le Mont Blanc. L’église date du XIe-XIIe siècle et a été remaniée à l’époque gothique et au XIXe siècle ; elle a été classée Monument Historique en 1979. Elle est sous le vocable de Saint Jean-Baptiste. La nef, le choeur et le clocher de cette église sont entièrement romans. A voir : dans la nef. Arcades murales et charpente.
L’existence de Montbellet est attestée dès 850. L’église paroissiale faisait partie, à l'origine, d’un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Claude dans le Jura et qui avait pour annexe la chapelle de Saint Oyen, saint jurassien. On peut observer, à l’intérieur, trois étapes de construction, selon R. Oursel :
1/ De l’époque romane, au XIIe siècle, reste la travée sous clocher avec coupole octogonale sur trompes, portée sur deux arcs latéraux qui permettent le passage du plan rectangulaire au plan carré.
2/ L’époque gothique : le chœur, de la fin du XIIIe siècle ou début XIVe, à chevet plat, est profond de deux travées, il est voûté d’ogives chanfreinées, que sépare un fort arc doubleau au cintre légèrement brisé. Il est éclairé dans l’axe par une grande fenêtre à remplage gothique à deux lancettes, sertie de pierres apparentes qui ressortent sur le chevet rouge lie de vin. Les vitraux bleus du chœur sont modernes. Les chapelles latérales carrées voûtées d’ogives sur consoles d’angle sont aussi du XIIIème. Un hagioscope (jour rectangulaire, creusé de biais) permet d’avoir vue sur le maître-autel depuis la chapelle sud. La piscine liturgique au sud, sous arcade et écoinçons ajourés de rosaces contribue à dater cette partie médiévale.
3/Début XVIIIe siècle : la nef unique rectangulaire plafonnée ne paraît pas romane, elle a été agrandie en 1702. Bâtie sur un sol pentu, elle présente une assez forte déclivité d’ouest en est : 3 marches et 5 gradins depuis le porche conduisent au premier tiers de la nef ; des bancs sont installés sur les trois derniers gradins, ce qui donne une vue plongeante sur le chœur. La nef ouvre à l’ouest par une porte en plein cintre aux arêtes chanfreinées, et au midi, par une porte secondaire en plein cintre, à deux impostes toscanes et clé de voûte gravée de l’inscription : DOMUS MEA DOMUS ORATIONIS (« Ma maison est une maison de prière »).
Les travaux de restauration se sont poursuivis au XIXe et XXe.
Eglise Romane XIIe siècle constituée d’une nef unique rectangulaire, d’une travée sous un clocher carré, et d’une abside.
Son architecture laisse percevoir différentes phases de construction.
Le précepteur et ami d'Alphonse de Lamartine, l’abbé Dumont, est enterré au pied de l’église.