Antoine Bourdelle, élève de Rodin, réalisa ce monument en mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale. Après être venu visiter la ville et descendu dans les mines, l'artiste choisit de donner à son œuvre la forme d'une lampe de mineur, élément indispensable au travail et à la survie des mineurs, leur rendant ainsi hommage. Le monument fut inauguré en 1930, un an après la mort de Bourdelle.
Halle des Grues et Locomotives, actuelle bibliothèque universitaire
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
Construit vers 1849, c'est le plus ancien bâtiment industriel du site du Creusot qui ait été conservé. D'abord dédié au montage de locomotives à vapeur puis dépôt de magasinage pour les aciéries, on y effectua ensuite la réparation des grues et locomotives. Aujourd’hui bibliothèque universitaire, il dispose d'un hall patrimonial pouvant accueillir des expositions.
L’église paroissiale en pierres rouges du pays a été construite au XVIIe siècle. À partir de 1680, elle remplace un édifice datant du XIVe siècle, mais à la suite de l’effondrement du clocher sur la voûte de la nef, une reconstitution sera opérée, ce qui explique que l’on peut voir une église voutée d’ogives. La chapelle des fonts baptismaux, vestige de l'église antérieure, abrite une exceptionnelle collection de statues en bois polychrome. Le chœur de l'église, décoré d'un magnifique ensemble de boiseries Louis XV, abrite un retable inscrit aux monuments historiques.
L’église de Saint-Sernin-du-Bois est dédiée à l'évêque et martyr du IIIe siècle, saint Saturnin de Toulouse. L’existence d’un prieuré à Saint-Sernin-du-Bois est connue à la fin du XIe siècle. L’église primitive fut construite entre le XIIe et XIIIe siècle. Des vestiges de cette époque attestent son origine. Elle se fortifie au XIIIe siècle puis l’abandon progressif du prieuré entraîne son délabrement. L’abbé Fénelon entreprend des réparations à son arrivée à Saint-Sernin en 1745, puis décide de la reconstruire en 1767. Le clocher est restauré en 1928. Lors de cette intervention les tavaillons (tuiles en bois) sont remplacés par des ardoises. La couverture d’origine du clocher en tuiles de bois est à nouveau installée en 2018.
L’église Saint-Martin de Charmoy fut construite au milieu du XIIe siècle par des moines clunisiens de Mesvres, village tout proche. Un clocher massif domine l'édifice. Son aspect est original car il est recouvert d'un hourd de bois. Ce dernier est classé monument historique, tout comme l'abside romane. La nef de l'église fut quant à elle transformée au XIXe siècle.
À l'intérieur, le visiteur peut notamment admirer une Vision de Saint Hubert, groupe sculpté en bois polychrome datant du XVIe siècle. L'avant chœur possède également deux séries de boiseries peintes représentant des épisodes de la vie de la Vierge et des bouquets fleuris. Elles ont été réalisées au XVIIIe siècle, en 1726. Certains de ces panneaux peints proviennent de l'église Saint-Nizier (aujourd'hui, commune des Bizots).
L'église entièrement romane, construite probablement en plusieurs phases entre le XIe (la nef) et la fin du XIIe siècle, a succédé à un lieu de culte très ancien puisque des sarcophages mérovingiens ont été retrouvés sur place. À voir : chapiteaux représentant des travaux et la Nativité, modillons sculptés (animaux, figures humaines, monstres).
Ce mégalithe préhistorique mesurant plus de 6 m est le plus grand de Saône-et-Loire. Il est gravé d'une crosse, d'écussons et de marques en forme de serpents et d'un signe anthropomorphe.
Pôle culturel et touristique, Centre d'Interprétation de la Ligne de Démarcation
Centre d'interprétation
Dès
3.5
€
GENELARD
La Saône-et-Loire fut l'un des 13 départements français traversés par la ligne de démarcation entre juin 1940 et février 1943. Le Centre d'Interprétation de la Ligne de démarcation, unique en France, a pour but de faire connaître l'histoire de la ligne de démarcation et des autres lignes, instaurées par l'occupant en France pendant la Seconde Guerre mondiale, à travers la vie quotidienne des gens de l'époque. Le centre d'interprétation est installé au Pôle culturel et touristique qui accueille aussi une salle d'exposition temporaire et la bibliothèque municipale.
La chapelle Notre-Dame du Travail a été érigée en 1958, sur le boulevard de la Mouillelongue, pour les habitants de ces nouveaux quartiers et par ces nouveaux habitants. À noter : de beaux vitraux modernes de Jacques Le Chevallier (1896-1987), maître-verrier qui a créé des vitraux à Notre-Dame de Paris.
Le musée des fossiles propose une présentation prestigieuse qui réunit des pièces fossiles d'un intérêt scientifique exceptionnel, témoins de la flore et de la faune qui peuplaient la région (située alors sous l'équateur) à l'époque très lointaine où les dépôts végétaux précurseurs du charbon s'accumulaient au fond d'une vallée marécageuse montagnarde. En effet, entre les couches de houille formées par transformation de débris végétaux, les schistes et les grès du bassin minier recèlent de nombreuses traces de vie qui ont été conservées dans la vase ou dans le sable et sont ainsi miraculeusement parvenues jusqu'à nous.
Une forêt carbonifère a été reconstituée en grandeur réelle à partir d'éléments en résine légués par le Musée d'Histoire Naturelle de Lille,
Un remarquable bloc-diagramme transparent de près de 8 mètres de longueur, le plan-coupe sur verre, légué par la Houillère, est assurément la pièce maîtresse du musée, permettant de visualiser en 3 dimensions la position qu'occupaient les couches de charbon dans le sous sol de la région.
L'intelligence artificielle appliquée aux coupes après numérisation, permet dorénavant de restituer la continuité des couches, dans une présentation en 3D sur grand écran vidéo tactile interactif.
Des vidéogrammes relatent l'histoire de la Terre et la formation du charbon.
Lavoir des Chavannes
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
MONTCEAU-LES-MINES
Véritable cathédrale industrielle, le lavoir des Chavannes était le plus grand lavoir à charbon d'Europe lors de sa mise en service à la fin des années 1920. Il a remplacé les "trieuses", ces femmes qui séparaient le charbon des stériles à la main. Le lavoir n'a cessé son activité qu'en 1999. Inscrit monument historique, il ne se visite pas, mais est visible de la route du canal.
Chemins de Fer du Creusot - Locomotive 241 P 17
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
La locomotive à vapeur 241 P 17, classée monument historique, est la plus imposante des locomotives à vapeur d'Europe. Elle fut construite entre 1949 et 1950 par les établissements Schneider du Creusot. Après avoir été restaurée avec passion pendant 13 ans par les bénévoles des Chemins de Fer du Creusot, cette locomotive a repris du service en 2006.
Visite de la locomotive pour les groupes, sur rendez-vous.
Possibilité également de visites les weekend lors de séances de travail , renseignement par e-mail.
La locomotive 241 P 17 sera de sortie pour six voyages programmés en 2024 : les 20 avril, 18 mai, 22 juin, 25 août, 14-15 septembre et 4-7 octobre 2024 (programme soumis à modification).