Implanté dans la salle du jeu de paume du château de la Verrerie au Creusot, le Pavillon de l’Industrie est consacré à la formidable aventure industrielle du Creusot. “Comprendre hier pour imaginer demain”, c’est la vocation de ce lieu. Les personnages principaux de cette saga sont l’acier et les machines mais il y a aussi, comme dans toutes les épopées, des femmes et des hommes courageux, des inventions de génie, des luttes de pouvoir, des pionniers, des évolutions sociales, des révolutions techniques, de la finance, des guerres, des victoires, des déclins et bien sûr des perspectives enthousiasmantes…
Le Pavillon de l’Industrie propose une expérience novatrice. Chaque visiteur dispose de sa propre tablette numérique interactive où deux guides racontent avec complicité cette formidable aventure industrielle d'hier et d'aujourd'hui. Vidéos inédites, jeux, animations 3D et même de réalité augmentée, autant de façons nouvelles d'aborder ce secteur d'avenir pour susciter des vocations ! La visite est ponctuée par un film exceptionnel d’un peu plus de 10 minutes sur écran géant. Le spectateur plonge au cœur de l’industrie d’aujourd’hui, de sa haute technologie, dans le bruit et la fureur de la production des aciers et des gigantesques machines à la précision au 10e de millimètre.
Tablette de visite interactive pour chaque visiteur. Parcours de visite en versions française et anglaise.
Tout près, l'Académie François Bourdon, centre d'archives industrielles et techniques, conserve les documents des Établissements Schneider et de Creusot-Loire et accueille des chercheurs et historiens.
Situé à côté de l’église, le musée liturgique Saint-Joseph a été installé dans la chapelle de l’ancien hôpital dirigé par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Il accueille le riche patrimoine liturgique de la terre de Montcenis. Mobilier, ornements, vêtements, livres… sont mis en valeur dans un cadre exceptionnel.
Construit au XVIIe siècle, au sommet du Mont-Saint-Vincent, le grenier à sel servait au stockage et à la redistribution du sel dans une quarantaine de paroisses de la région. On y rendait la justice pour tous les conflits concernant l'impôt sur le sel, la gabelle. Il abrite de nos jours le Musée Jean Régnier qui présente des collections d'objets rassemblés au cours de fouilles archéologiques menées dans la région par Henri Parriat et le docteur Jeannin. Le premier étage est consacré à l'art roman.
Entrée gratuite.
Les Établissements Schneider ont planifié la construction de quartiers entiers du Creusot afin de loger leurs ouvriers et employés. Ces cités datent de différentes périodes et traduisent l'évolution de l'habitat ouvrier au fil des époques. Dans la cité Saint-Eugène (dite cité des "Colonies"), une maison a été préservée dans son jus. Elle abrite le siège des Nouvelles Éditions du Creusot qui l'ont meublée et décorée avec des objets évoquant le mode de vie des ouvriers d'autrefois. La maison propose aussi des expositions temporaires.
Dans une ancienne école construite en 1882 et monument historique depuis 1996, ce musée de l'école primaire (Musée de France) présente deux salles de classe entièrement reconstituées, l'une vers 1900 et l'autre 1960. Elles racontent l'évolution de l'enseignement primaire, des lois Jules Ferry à nos jours.
Préau d'entrée avec exposition de photos sur les écoles des mines, écoles publiques en 1900 et photos de fêtes d'école.
Parcours de 17 vitrines montrant des objets. Salle d'expositions temporaires sur les sciences de 1880 à nos jours.
Salle avec deux expos temporaire sur 14/18 ayant le Label National : « Quand tu seras soldat ! période 1870/1914 » dans le cadre des « Mômes du Centenaire » et « Défendre la Patrie ! période 1914/1918 » dans le cadre des « Instits du Centenaire ».
A noter aussi :
- deux parcours de vie (photos, témoignages, journal de guerre et correspondance) pour les scolaires et les enfants : Antoine Chaînard, écolier des bataillons scolaires de Saône-et-Loire en 1890 mort à Verdun en 1915 et Paul Constant Moutardier, écoliers de Montceau-les-Mines, Normalien à Mâcon, instituteur à Montceau mobilisé en 1915 et mort en 1918 à Compiègne.
- Une salle de classe historique 1914/1918 (présentation de costumes écolier/écolière/maîtresse d’époque, affichage et tableaux 1917)
- Une salle avec le Mémorial des 138 instituteurs de Saône-et-Loire morts pour la France en 14/18 : fiche militaire individuelle, photos des promotions d’Ecole Normale de la guerre, chroniques faites par les survivants en 1963 de leurs années de guerre.
- témoignages et photos des derniers poilus du Bassin minier recueillis en 1977 par les élèves d’une classe de CM2. Une salle de classe d’animation pour une activité écriture à la plume proposée aux visiteurs enfants, scolaires ou adultes.
Pôle culturel et touristique, Centre d'Interprétation de la Ligne de Démarcation
Centre d'interprétation
Dès
3.5
€
GENELARD
La Saône-et-Loire fut l'un des 13 départements français traversés par la ligne de démarcation entre juin 1940 et février 1943. Le Centre d'Interprétation de la Ligne de démarcation, unique en France, a pour but de faire connaître l'histoire de la ligne de démarcation et des autres lignes, instaurées par l'occupant en France pendant la Seconde Guerre mondiale, à travers la vie quotidienne des gens de l'époque. Le centre d'interprétation est installé au Pôle culturel et touristique qui accueille aussi une salle d'exposition temporaire et la bibliothèque municipale.
Le musée des fossiles propose une présentation prestigieuse qui réunit des pièces fossiles d'un intérêt scientifique exceptionnel, témoins de la flore et de la faune qui peuplaient la région (située alors sous l'équateur) à l'époque très lointaine où les dépôts végétaux précurseurs du charbon s'accumulaient au fond d'une vallée marécageuse montagnarde. En effet, entre les couches de houille formées par transformation de débris végétaux, les schistes et les grès du bassin minier recèlent de nombreuses traces de vie qui ont été conservées dans la vase ou dans le sable et sont ainsi miraculeusement parvenues jusqu'à nous.
Une forêt carbonifère a été reconstituée en grandeur réelle à partir d'éléments en résine légués par le Musée d'Histoire Naturelle de Lille,
Un remarquable bloc-diagramme transparent de près de 8 mètres de longueur, le plan-coupe sur verre, légué par la Houillère, est assurément la pièce maîtresse du musée, permettant de visualiser en 3 dimensions la position qu'occupaient les couches de charbon dans le sous sol de la région.
L'intelligence artificielle appliquée aux coupes après numérisation, permet dorénavant de restituer la continuité des couches, dans une présentation en 3D sur grand écran vidéo tactile interactif.
Des vidéogrammes relatent l'histoire de la Terre et la formation du charbon.
Chemins de Fer du Creusot - Locomotive 241 P 17
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
LE CREUSOT
La locomotive à vapeur 241 P 17, classée monument historique, est la plus imposante des locomotives à vapeur d'Europe. Elle fut construite entre 1949 et 1950 par les établissements Schneider du Creusot. Après avoir été restaurée avec passion pendant 13 ans par les bénévoles des Chemins de Fer du Creusot, cette locomotive a repris du service en 2006.
Visite de la locomotive pour les groupes, sur rendez-vous.
Possibilité également de visites les weekend lors de séances de travail , renseignement par e-mail.
La locomotive 241 P 17 sera de sortie pour six voyages programmés en 2024 : les 20 avril, 18 mai, 22 juin, 25 août, 14-15 septembre et 4-7 octobre 2024 (programme soumis à modification).