Cet édifice fût construit entre la fin du XI siècle et début du XIII pour remplacer une église primitive (placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste). L'église se situe dans l'enceinte d'un ancien château, siège d'un domaine agricole et seigneurial ou doyenné ayant appartenu à l'abbaye de Cluny. Au XIX siècle, jugé trop exigüe, elle est délaissée au profit d'une nouvelle église, ouverte au culte en 1870. Revendue, elle sert d'entrepôt de vin et de salle paroissiale avant d'être abandonnée. Elle est sauvée de la ruine et de la destruction par les Amis du Dardon, société savante locale qui acquiert le bâtiment en 1969 et entreprend sa restauration. Des expositions sont organisées en juillet et août.
Cette église, en grande partie romane (XIIème siècle), est l'un des derniers vestiges du grand monastère de dames clunisiennes de Marcigny, fondé en 1049. Il s'agissait de l'église réservée à la petite communauté de moines chargés d'assister les soeurs dans leur quotidien. A l'intérieur, plusieurs vitraux des XIXème et XXème siècles évoquent l'histoire et le souvenir de ce monastère.
Des travaux sont en cours à l'extérieur du bâtiment.
La chapelle de Saint Quentin est inscrite Monument Historique depuis le 8 avril 1971. La campagne principale de construction date du XIIème siècle. Les abords de cette chapelle offre un magnifique panorama sur le territoire des alentours.
Le décor sculpté témoigne d'une étonnante unité d'inspiration et de style. D'étranges petits personnages, aux corps grêles, surmontés de grosses têtes, grouillent sur les chapiteaux du chœur. On retrouve ce type de figures dans l'abside et sur les modillons extérieurs qui soutiennent la corniche. Ces sculptures grimaçantes semblent évoquer le monde païen avant sa conversion.
La partie la plus ancienne de cette chapelle date du 12ème siècle. La première chapelle servit de petit oratoire près de la carrière de pierre lors de la construction de la basilique. Au 19èmesiècle, elle est utilisée comme chapelle à répit, dont témoignent les nombreux ex-voto. Près de la chapelle, on trouve la fontaine réputée miraculeuse pour les maladies des yeux.
Le clocher roman est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 29 octobre 1926. La campagne principale de construction date du XIIème siècle. Le chœur, démoli en 1967 puis reconstruit, a été rayé de l'inventaire des Monuments Historiques.
L'église de Ligny-en-Brionnais est en partie romane. Le chœur et l'abside sont datés de la première moitié du XIIe siècle, la nef a été allongée vers l'ouest au XIXe siècle.
Le transept et le choeur, romans, de l'ancienne église de Changy ont seuls été conservés. A voir, à l'intérieur : arcatures de l'abside ; fonts baptismaux à masques.
Cette petite église du XIIème siècle, entourée de son cimetière ancien, possède un charme incomparable avec son clocher-peigne, unique en Charolais-Brionnais. La restauration a été réalisée en deux tranches. En 2008, le chœur a été restauré et la majorité des vitraux a été changée. 2011 a concerné la réfection des murs à l’extérieur, ainsi que la toiture et le drainage autour du bâtiment. Dans la chapelle de droite, un vitrail moderne a été placé, représentant Saint-Martin, patron de la paroisse.
Cette église, dont la nef a été reconstruite au XIXème siècle, conserve son chevet et son clocher roman (XIIème siècle). Ce dernier est l'un des plus beaux et des plus importants du Brionnais (dans la lignée des églises de Varenne-l'Arconce et Vareilles). Le décor sculpté des chapiteaux et des bases de piliers vaut également le détour.
L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.
Cette charmante église romane du XIème siècle est particulièrement intéressante pour son clocher élancé, comportant deux niveaux de baies ajourées et d'élégantes corniches marquant ses différents niveaux d'élévation. A l'intérieur le chœur comporte une série de chapiteaux sculptés.