L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.
Cette charmante église romane du XIème siècle est particulièrement intéressante pour son clocher élancé, comportant deux niveaux de baies ajourées et d'élégantes corniches marquant ses différents niveaux d'élévation. A l'intérieur le chœur comporte une série de chapiteaux sculptés.
Le clocher octogonal et le chevet du XIIème siècle sont inscrits aux Monuments Historiques depuis le 19 novembre 1976. La principale campagne de construction de l'édifice date du XIIème siècle.
L'église de Suin, implantée légèrement en contrebas du sommet de la butte, est une des plus intéressantes du Charolais. Elle est presque entièrement du XIIème siècle. Seules les premières travées de la nef, destinées à la prolonger, sont du XIXème siècle. Le clocher avec ses baies géminées (ou jumelles) et les décors peints intérieurs s'échelonnant du XIIème au XVIIIème siècle complètent idéalement la découverte de la butte et de son panorama à 360°.
L'église de Briant est en partie romane : le transept, l'abside et le clocher remontent au début du XIIe siècle. La nef actuelle a été refaite au XIXe siècle.
La reconstruction ou l'agrandissement des églises du Charolais-Brionnais au XIXème fut conséquent, à cause de l'état de délabrement des églises primitives ou de l'augmentation de la population. L'église du Sacré-Coeur de Charolles en est un des plus beaux exemples, avec Notre-Dame-de-Providence à Digoin. L'architecte, André Berthier, a construit un édifice néo-roman, en référence aux nombreuses églises romanes du territoire.
Récemment restauré, l'édifice accueille depuis le 5 octobre 2015 un orgue majestueux.
L’orgue Blumenroeder (2016, 27/4+P) a un profil sonore rare car il est conçu pour interpréter les musiques européennes du XVIIème siècle. Il a excité l’admiration d’organistes et mélomanes de nombreux pays mais, par la richesse et la clarté de ses sons, il fascine également les personnes qui croyaient « ne pas aimer »... Vous pouvez le découvrir lors de cérémonies et de concerts (souvent à entrée libre) ou à l’occasion de démonstrations musicales (Journées du Patrimoine, visites de groupe ...).
Le site des Amis de l'Orgue de Charolles vous fera découvrir l'aventure passionnante de la création d'un instrument qui fait parler de lui par les amateurs d'orgue du monde entier. Vous y trouverez les détails des concerts proposés.
L'église de Vindecy est un édifice en grande partie roman que l'on peut dater du XIIe siècle. La croisée et l'abside auraient été remaniées sur des fondations romanes. Le clocher primitif a été remplacé par un clocher-porche en 1836, lors de travaux de restauration. Sur le côté gauche, s'ouvre une chapelle gothique datant du XVe siècle.
Chœur, abside et base du clocher de style roman (inscrit aux Monuments historiques). Chapiteaux sculptés.
Cette chapelle est le vestige de l'ancienne église paroissiale de Saint-Yan, construite à la période romane. Le chevet, avec ses lancettes (fenêtres en arc brisé très élancées), a été remanié au XIIIème siècle (période gothique). L'intérieur de l'édifice n'est pas accessible.
L'ancienne église fut construite au XIIème siècle. Il n'en reste que le chœur et le clocher, illuminés l'été, entourés de l'ancien cimetière désaffecté. L'ensemble est classé et inscrit sur le circuit des églises romanes du Brionnais. Ce site sert d'écrin aux expositions d'artistes qui animent la saison d'été.
Petite chapelle du 17ème siècle, elle fut déplacée et reconstruite au 19ème siècle. Elle se situe en face du Musée de Carrelage Céramique d’Art Paul Charnoz et est régulièrement utilisée comme lieu d’exposition pendant la saison estivale. En dehors de ces périodes, la chapelle reste fermée.
A la Chapelle de La Colombière, on vénère les reliques de saint Claude la Colombière, le directeur spirituel de sainte Marguerite-Marie. Elle abrite les reliques du bienheureux Claude La Colombière (canonisé par le pape Jean-Paul II le 31 mai 1992), qui fut le confident et le soutien de sainte Marguerite-Marie dans sa mission. D’inspiration byzantine, la chapelle toute simple à l’extérieur s’enrichit à l’intérieur de mosaïques, de vitraux, de chapiteaux sculptés et peints ainsi que de sculptures offrant un décor foisonnant. En 2012, la chapelle a été inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.