Viaduc ferroviaire édifié entre 1892 et 1895 pour l'aménagement de la ligne de chemin de fer Paray-le Monial - Lozanne. Long de 561 m et haut de 60 m, il est l'un des plus importants et spectaculaires ouvrages d’art en pierre construit pour les besoins des chemins de fer au XIXème siècle.
La chapelle de Saint-Prix est située à la limite des communes de Dyo et de Saint-Symphorien-des-Bois. D'après une charte du cartulaire de Cluny, elle aurait été fondée au XIème siècle, à côté d'une fontaine dont la qualité des eaux est renommée. Elle semble être le lieu de culte le plus ancien de la paroisse de Dyo.
La chapelle du Vieux Bourg a été le centre de la paroisse jusque dans les années 1860. À cette époque, l'église délabrée ne pouvait plus contenir que la moitié des fidèles, la population s'étant considérablement accrue, dès le début du siècle, par suite du développement des mines de charbon. D'autre part, la population se plaignait de la position excentrée de la vieille église et de son accès difficile, à flanc de montagne. Pour ces raisons, une autre église fut construite au centre du nouveau bourg qui s'était développé dans la vallée du Sornin, non loin de la mine. La nef de l'église romane fut démolie et la nouvelle église édifiée en contrebas.
La chapelle date de la fin du XIème siècle, elle eut la fonction d'église paroissiale jusqu'au milieu du XIXème siècle, époque à laquelle on construisit la nouvelle église de Chassigny dans un lieu plus central.
Le clocher roman est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 29 octobre 1926. La campagne principale de construction date du XIIème siècle. Le chœur, démoli en 1967 puis reconstruit, a été rayé de l'inventaire des Monuments Historiques.
L'église de Ligny-en-Brionnais est en partie romane. Le chœur et l'abside sont datés de la première moitié du XIIe siècle, la nef a été allongée vers l'ouest au XIXe siècle.
Installées en 1632 dans cette maison médiévale bourgeoise, les Clarisses enseignaient "la crainte de Dieu", le catéchisme, la lecture, l'écriture, la couture et les bonnes mœurs. Leurs propriétés s'étendaient jusqu'à la limite de la salle du bailliage actuelle où la chapelle principale devait se tenir. Les cellules des novices étaient installées sur la galerie sous laquelle une chapelle était implantée. Le site est connu pour avoir accueilli Sainte Marguerite Marie Alacoque qui y a fait sa première communion. Vestiges : tours d'escaliers et fenêtre à meneaux du XVème siècle, galerie et fenêtre de la façade XVIème siècle.
La chapelle du hameau de Saint-Georges, autrefois sous le vocable de Saint-Fortuné, semble de fondation très ancienne. D'après une charte du cartulaire de Cluny, elle aurait été édifiée au Xème siècle. Aujourd'hui, elle demeure un lieu de pèlerinage pour les "Blancs". Les membres de cette minorité religieuse anticoncordataire viennent y prier, chaque année, après la fête de Saint-Georges. À proximité de la chapelle, les eaux de la fontaine de Saint-Georges possédaient, dans la croyance populaire, des vertus de guérisons contre des maladies atteignant les enfants : épilepsie ou rachitisme.
Destinée à remplacer l'ancienne église romane devenue trop exigüe, l'église de Digoin, de style roman-byzantin et pleine de références architecturales, fut construite à partir de 1869. Les tympans et chapiteaux de la façade sont sculptés de 1976 à 1978, sous l'impulsion du Père Rhéty. Trois thèmes principaux sont abordés sur les tympans : l'appel de Dieu, les noces de Cana et les disciples d'Emmaüs. Un hommage est rendu au grand chef cuisinier Alexandre DUMAINE, natif de Digoin.
Le transept et le choeur, romans, de l'ancienne église de Changy ont seuls été conservés. A voir, à l'intérieur : arcatures de l'abside ; fonts baptismaux à masques.
Cette petite église du XIIème siècle, entourée de son cimetière ancien, possède un charme incomparable avec son clocher-peigne, unique en Charolais-Brionnais. La restauration a été réalisée en deux tranches. En 2008, le chœur a été restauré et la majorité des vitraux a été changée. 2011 a concerné la réfection des murs à l’extérieur, ainsi que la toiture et le drainage autour du bâtiment. Dans la chapelle de droite, un vitrail moderne a été placé, représentant Saint-Martin, patron de la paroisse.
Cette église, dont la nef a été reconstruite au XIXème siècle, conserve son chevet et son clocher roman (XIIème siècle). Ce dernier est l'un des plus beaux et des plus importants du Brionnais (dans la lignée des églises de Varenne-l'Arconce et Vareilles). Le décor sculpté des chapiteaux et des bases de piliers vaut également le détour.