La chapelle du hameau de Saint-Georges, autrefois sous le vocable de Saint-Fortuné, semble de fondation très ancienne. D'après une charte du cartulaire de Cluny, elle aurait été édifiée au Xème siècle. Aujourd'hui, elle demeure un lieu de pèlerinage pour les "Blancs". Les membres de cette minorité religieuse anticoncordataire viennent y prier, chaque année, après la fête de Saint-Georges. À proximité de la chapelle, les eaux de la fontaine de Saint-Georges possédaient, dans la croyance populaire, des vertus de guérisons contre des maladies atteignant les enfants : épilepsie ou rachitisme.
La chapelle de Saint-Prix est située à la limite des communes de Dyo et de Saint-Symphorien-des-Bois. D'après une charte du cartulaire de Cluny, elle aurait été fondée au XIème siècle, à côté d'une fontaine dont la qualité des eaux est renommée. Elle semble être le lieu de culte le plus ancien de la paroisse de Dyo.
La chapelle fut édifiée en 1451 par Louis de Chantemerle, seigneur de La Clayette. Aspirant à une certaine indépendance, il souhaite avoir sa propre église et cette faveur lui sera accordée par l'évêque de Mâcon. De style gothique flamboyant, rare témoin de cette architecture en Brionnais, elle fut bâtie près de l'hôpital pour les pauvres. La Chapelle, lieu de culte principal de La Clayette, a été jusqu'à la Révolution une annexe de la paroisse de Varennes-sous-Dun. En 1790, les premières assemblées municipales se tiendront dans la chapelle sous la présidence de M. La Metterie, avocat et qui deviendra premier maire de La Clayette. Elle fut ensuite peu à peu délaissée jusqu'à ce qu'on n'y célèbre plus d'office. La municipalité a réalisé l'aménagement des abords de la chapelle : le jardin offre ainsi aux promeneurs un petit havre de paix. La chapelle, désaffectée, est aujourd'hui un lieu culturel qui accueille expositions, spectacles et concert.
La chapelle du Vieux Bourg a été le centre de la paroisse jusque dans les années 1860. À cette époque, l'église délabrée ne pouvait plus contenir que la moitié des fidèles, la population s'étant considérablement accrue, dès le début du siècle, par suite du développement des mines de charbon. D'autre part, la population se plaignait de la position excentrée de la vieille église et de son accès difficile, à flanc de montagne. Pour ces raisons, une autre église fut construite au centre du nouveau bourg qui s'était développé dans la vallée du Sornin, non loin de la mine. La nef de l'église romane fut démolie et la nouvelle église édifiée en contrebas.
Installées en 1632 dans cette maison médiévale bourgeoise, les Clarisses enseignaient "la crainte de Dieu", le catéchisme, la lecture, l'écriture, la couture et les bonnes mœurs. Leurs propriétés s'étendaient jusqu'à la limite de la salle du bailliage actuelle où la chapelle principale devait se tenir. Les cellules des novices étaient installées sur la galerie sous laquelle une chapelle était implantée. Le site est connu pour avoir accueilli Sainte Marguerite Marie Alacoque qui y a fait sa première communion. Vestiges : tours d'escaliers et fenêtre à meneaux du XVème siècle, galerie et fenêtre de la façade XVIème siècle.
L'église de Vindecy est un édifice en grande partie roman que l'on peut dater du XIIe siècle. La croisée et l'abside auraient été remaniées sur des fondations romanes. Le clocher primitif a été remplacé par un clocher-porche en 1836, lors de travaux de restauration. Sur le côté gauche, s'ouvre une chapelle gothique datant du XVe siècle.
Cet édifice est partiellement roman : le clocher et sa base datent du XIIe siècle mais la nef actuelle a été édifiée au XIXe siècle. L'ornement principal de l'église est son clocher roman qui comporte un seul étage de baies géminées encadrées par une double archivolte retombant sur de fines colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés.
L'église de Melay a été reconstruite au XIXe siècle à l'emplacement d'un édifice roman. Les restes de l'église romane sont encore très visibles : au niveau du clocher et de la travée sous le clocher. De plus, une série étonnante de huit chapiteaux sculptés permettent de classer ce monument dans la liste des églises romanes du Brionnais.
L'église de Briant est en partie romane : le transept, l'abside et le clocher remontent au début du XIIe siècle. La nef actuelle a été refaite au XIXe siècle.
L'église de Ligny-en-Brionnais est en partie romane. Le chœur et l'abside sont datés de la première moitié du XIIe siècle, la nef a été allongée vers l'ouest au XIXe siècle.
Le transept et le choeur, romans, de l'ancienne église de Changy ont seuls été conservés. A voir, à l'intérieur : arcatures de l'abside ; fonts baptismaux à masques.
Le prieuré clunisien a été édifié dans la première moitié du 18e siècle (1702-1747) et accueillit les moines jusqu'à la Révolution. La façade occidentale dévoile une ordonnance classique typique de cette période.
Il abrite la salle des boiseries, entièrement recouverte de lambris en chêne sculptés. Cet ancien réfectoire des moines est aujourd'hui un lieu dédié à la musique : des concerts de musique de chambre y sont donnés en période estivale et des instruments à clavier y sont présentés.