Le prieuré, fondé en 1030, fut dès l'origine rattaché à Cluny. Il ne reste rien des bâtiments conventuels qui furent détruits à la Révolution Française. A l'intérieur, on est surpris par la nudité du vaisseau de la nef dont la conception architecturale rappelle celle de Perrecy-les-Forges, d'inspiration carolingienne. La nef communique avec les collatéraux par de grandes arcades qui retombent sur de grosses piles carrées dépourvues de chapiteaux. L'église de Bourbon-Lancy, de par ses caractères architecturaux, peut être datée du XIème siècle. La partie du chevet qui comporte cinq absides en échelon, semble le résultat d'une seconde campagne qui s'est inspirée du plan bénédictin. L'église Saint-Nazaire, aujourd'hui désaffectée, sert de musée.
La partie la plus ancienne de cette chapelle date du 12ème siècle. La première chapelle servit de petit oratoire près de la carrière de pierre lors de la construction de la basilique. Au 19èmesiècle, elle est utilisée comme chapelle à répit, dont témoignent les nombreux ex-voto. Près de la chapelle, on trouve la fontaine réputée miraculeuse pour les maladies des yeux.
L'ancienne église fut construite au XIIème siècle. Il n'en reste que le chœur et le clocher, illuminés l'été, entourés de l'ancien cimetière désaffecté. L'ensemble est classé et inscrit sur le circuit des églises romanes du Brionnais. Ce site sert d'écrin aux expositions d'artistes qui animent la saison d'été.
Cette petite église du XIIème siècle, entourée de son cimetière ancien, possède un charme incomparable avec son clocher-peigne, unique en Charolais-Brionnais. La restauration a été réalisée en deux tranches. En 2008, le chœur a été restauré et la majorité des vitraux a été changée. 2011 a concerné la réfection des murs à l’extérieur, ainsi que la toiture et le drainage autour du bâtiment. Dans la chapelle de droite, un vitrail moderne a été placé, représentant Saint-Martin, patron de la paroisse.
Sept baies de style ogival (arc brisé), dont trois dans le choeur sont datées du XIIème siècle par les Monuments Historiques. A l'issue de travaux menés depuis 1991, le clocheton reçoit l'ancienne cloche en 1996, les vitraux sont posés en 1997 et l'inauguration a lieu le 10 octobre 1998. Une messe y est célébrée chaque année en octobre à l'époque de la Saint-Denis et des expositions artistiques ou artisanales y sont régulièrement organisées.
Cette charmante église romane du XIème siècle est particulièrement intéressante pour son clocher élancé, comportant deux niveaux de baies ajourées et d'élégantes corniches marquant ses différents niveaux d'élévation. A l'intérieur le chœur comporte une série de chapiteaux sculptés.
L'église de Suin, implantée légèrement en contrebas du sommet de la butte, est une des plus intéressantes du Charolais. Elle est presque entièrement du XIIème siècle. Seules les premières travées de la nef, destinées à la prolonger, sont du XIXème siècle. Le clocher avec ses baies géminées (ou jumelles) et les décors peints intérieurs s'échelonnant du XIIème au XVIIIème siècle complètent idéalement la découverte de la butte et de son panorama à 360°.
L'église de Saint-Germain-en-Brionnais faisait partie à l'origine d'un monastère d'Augustins (chanoines pauvres), fondé vers 1070 par l'évêque d'Autun. Il est l'un des rares monastères, avec Anzy-le-Duc et Saint-Rigaud, à échapper à la domination clunisienne au Moyen-Âge. L'église présente une architecture sobre, reflétant le vœu de pauvreté des chanoines qui l'occupèrent à l'origine. Parmi les églises romanes du Charolais-Brionnais, elle est la seule à s'apparenter aux églises-halles (plus présentes dans le Nord de l'Europe et les régions germaniques), c'est-à-dire composée de trois vaisseaux de même hauteur. A l'intérieur, on trouve un débeurdinoir (pierre d'autel avec un trou), censé soigner les simples d'esprit.
Cette chapelle est le vestige de l'ancienne église paroissiale de Saint-Yan, construite à la période romane. Le chevet, avec ses lancettes (fenêtres en arc brisé très élancées), a été remanié au XIIIème siècle (période gothique). L'intérieur de l'édifice n'est pas accessible.
Le clocher octogonal et le chevet du XIIème siècle sont inscrits aux Monuments Historiques depuis le 19 novembre 1976. La principale campagne de construction de l'édifice date du XIIème siècle.
Le clocher roman est inscrit aux Monuments Historiques depuis le 29 octobre 1926. La campagne principale de construction date du XIIème siècle. Le chœur, démoli en 1967 puis reconstruit, a été rayé de l'inventaire des Monuments Historiques.
Cette église, en grande partie romane (XIIème siècle), est l'un des derniers vestiges du grand monastère de dames clunisiennes de Marcigny, fondé en 1049. Il s'agissait de l'église réservée à la petite communauté de moines chargés d'assister les soeurs dans leur quotidien. A l'intérieur, plusieurs vitraux des XIXème et XXème siècles évoquent l'histoire et le souvenir de ce monastère.
Des travaux sont en cours à l'extérieur du bâtiment.