La dernière église édifiée par la famille Schneider, au Creusot, sera Saint-Eugène en 1912, à la Croix-Menée. Elle était destinée aux habitants de la cité du même nom qui s’étaient installés en périphérie, loin des fumées des usines. L'église, simple chapelle provisoire à l’origine, a été construite en 1912 par les Établissements Schneider et érigée le 5 janvier 1913 par l’évêque d’Autun, Monseigneur Henri-Raymond Villard (1906-1914), sous le vocable de saint Eugène. Gravement endommagée lors du bombardement allié du 20 juin 1943, elle a été restaurée en 1953-1954 et bénite par Monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun (1940-1966) le 14 mars 1954.
Elle est aujourd’hui la plus grande église en capacité d’accueil des fidèles.
Cette église, de plan allongé, est constituée d'une nef à vaisseau unique, ponctuée de 14 vitraux, illustrant par des citations bibliques les 14 étapes d’un Chemin de croix.
La construction de l'église néo-gothique Saint-Henri, entreprise à la demande de M. Henri Schneider par les architectes Forien et Duvillard, de la Société Schneider, a été achevée en 1883.
Construite en pierre de taille (granit de Bouvier), son plan est en croix latine, formé d'une nef à trois vaisseaux, en arcs brisés et voutes d'arêtes, d'un transept à deux chapelles, d'un chœur flanqué de deux sacristies et terminé par une abside à chevet plat. Les toits à longs pans sont en ardoise. Elle se signale par ses deux hautes tours-clochers coiffées de flèches octogonales, auxquelles une tour d'escalier polygonale permet l'accès. Son orgue et son carillon font sa célébrité. Très beaux vitraux.
L’église Saint-Laurent du Creusot est située près du château de la Verrerie ancienne résidence de la famille Schneider.
Les Établissements Schneider font construire entre 1842 et 1848 l'église paroissiale Saint-Laurent, suivant les plans de Reigner, architecte n'appartenant pas à l'entreprise et résidant à Autun. Les entrepreneurs Michaud et Chassagnette, de Saint-Bérain-sur-Dheune, sont chargés des travaux. La première pierre est déposée par Adolphe Schneider le 23 juin 1842. L’église est bénite le 24 septembre 1848. Un clocher est adjoint en 1858, rehaussé pour culminer à 41 mètres de hauteur ; il contient trois cloches. Quelques extensions furent ajoutées vers 1896. Un orgue allemand doit remplacer en 2021 l’ancien orgue en mauvais état. Les vitraux ont été réalisés par les Frères Rault, maîtres-verriers à Rennes (35), en 1954.
L’église Saint-Martin de Marmagne fut construite à la fin du XIXe siècle (1898-1901), dans un style néo-gothique, juste à côté de l’ancienne église, construite au XIe siècle par les moines de l’abbaye Saint-Martin d’Autun, qui s’effondrait. Les deux églises ont donc cohabité pendant plusieurs années avant la démolition de la plus ancienne (qui se trouvait au milieu du cimetière). Les cloches de l’église actuelle se trouvaient dans le clocher de l’ancienne église mais ont été refondues avant d’entrer dans le clocher.
L’église de Saint-Firmin fut primitivement placée sous le vocable de saint Martin. Saint-Martin-de-Chaseul prit au XVe siècle le nom de Saint-Firmin à l’occasion de la translation des reliques de ce dernier dans l’église du village.
L’église se trouvait placée sous le patronage du prieuré de Saint-Sernin-du-Bois, qui lui assurait des prêtres. Le prieur de Saint-Sernin-du-Bois se trouvait être le seigneur du clocher, cependant la chapelle de cette église appartenait au seigneur du Breuil, en raison de son fief de la Vesvre, hameau alternatif de cette paroisse et de Saint-Firmin.
L’église de Saint-Firmin, grâce au dernier prieur, J. B. Augustin de Salignac-Fénelon, a fait l’objet d’une restauration importante au XVIIIe siècle (1767).
L'abbé Pierre Dufresne, desservant de Saint-Firmin à compter de 1784, prêtre insermenté en 1792, fut arrêté, incarcéré à Mâcon puis déporté à l'île de Ré pour avoir, en 1795, fait scier l'arbre de la Liberté planté à Saint-Firmin.
L’église a été remaniée au milieu XIXe, avec adjonction d’une chapelle latérale nord (1868) et d’une sacristie dans l’axe du sanctuaire.
L'église Saint-Pierre de Saint-Pierre-de-Varennes témoigne de deux époques de construction : la période romane (clocher, portail principal) et l'époque gothique (porche de la façade, porte latérale et son porche, chapelle des seigneurs de Brandon).
L’église de Saint-Sernin-du-Bois est dédiée à l'évêque et martyr du IIIe siècle, saint Saturnin de Toulouse. L’existence d’un prieuré à Saint-Sernin-du-Bois est connue à la fin du XIe siècle. L’église primitive fut construite entre le XIIe et XIIIe siècle. Des vestiges de cette époque attestent son origine. Elle se fortifie au XIIIe siècle puis l’abandon progressif du prieuré entraîne son délabrement. L’abbé Fénelon entreprend des réparations à son arrivée à Saint-Sernin en 1745, puis décide de la reconstruire en 1767. Le clocher est restauré en 1928. Lors de cette intervention les tavaillons (tuiles en bois) sont remplacés par des ardoises. La couverture d’origine du clocher en tuiles de bois est à nouveau installée en 2018.
L’église, placée sous le vocable de saint Symphorien, comme le bourg, est un édifice néo-gothique, édifié entre 1878 et 1885, car l’ancien édifice menaçait ruine. Bâtie par l’architecte autunois Roidot-Houdaille sur un terrain offert par la famille Roberjot (acte du 20 février 1878), la construction fut achevée en 1881 et ouverte au culte. Restaient la partie haute de la tour, la flèche, les sculptures intérieures. L’édifice fut construit en pierre de taille et couvert en ardoises. L’ancienne église fut démolie en 1884.
Au XIe siècle, Torcy voit s’ériger une église romane. Au fil du temps, le bourg se développe autour de cette église romane, dont le beffroi date du XIIIe siècle. L’église est vendue comme bien national le 17 fructidor an XIII (4 septembre 1805) et depuis cette date n’est plus desservie. Vers 1850 elle devient la propriété de la famille Duport, qui en fait donation à la commune le 31 août 1859 à la condition que ce temple religieux resterait exclusivement consacré au culte catholique. Entre 1970 et 1978, la mairie a pris en charge la restauration extérieure, puis intérieure de l'église, et le Foyer rural celle du chœur.
Au XVe s., un certain Botier serait tombé et décédé à l’emplacement de l’actuelle chapelle. Ses proches, notables de La Clayette, auraient alors érigé une croix en sa mémoire et, plus tard, une chapelle.
Au fil du temps, la chapelle a acquis une importance de plus en plus grande, et a dépassé son statut de simple chapelle commémorative.
Le 19 janvier 1794, la chapelle a été fermée par ordre du Conseil de surveillance de la Révolution, parce qu’elle servait de retraite à des fanatiques. Après la Révolution, la famille De Noblet a décidé de racheter la chapelle, afin de la rendre au culte. Le Marquis Louis-Marie-Abel De Noblet a réalisé de gros travaux afin de rendre à l’édifice son lustre d’antan, et en remerciement des grâces accordées par le Seigneur à sa famille durant la Première Guerre Mondiale.
?Malgré les travaux et l’enthousiasme de la population vis-à-vis de sa nouvelle chapelle, l’engouement a pourtant été de courte durée et l’entretien de l’édifice abandonné. En 2015, la famille De Noblet a décidé de céder la chapelle à la municipalité de Varennes-sous-Dun pour un euro symbolique.
Suite à cet achat, l’association des Amis de la Chapelle de la Croix-Bouthier (ACCB) a été créée pour faire revivre l’édifice. Depuis lors, de nombreux travaux et rénovations ont été réalisés.
Le décor sculpté témoigne d'une étonnante unité d'inspiration et de style. D'étranges petits personnages, aux corps grêles, surmontés de grosses têtes, grouillent sur les chapiteaux du chœur. On retrouve ce type de figures dans l'abside et sur les modillons extérieurs qui soutiennent la corniche. Ces sculptures grimaçantes semblent évoquer le monde païen avant sa conversion.
Cet édifice fût construit entre la fin du XI siècle et début du XIII pour remplacer une église primitive (placée sous le vocable de Saint Jean-Baptiste). L'église se situe dans l'enceinte d'un ancien château, siège d'un domaine agricole et seigneurial ou doyenné ayant appartenu à l'abbaye de Cluny. Au XIX siècle, jugé trop exigüe, elle est délaissée au profit d'une nouvelle église, ouverte au culte en 1870. Revendue, elle sert d'entrepôt de vin et de salle paroissiale avant d'être abandonnée. Elle est sauvée de la ruine et de la destruction par les Amis du Dardon, société savante locale qui acquiert le bâtiment en 1969 et entreprend sa restauration. Des expositions sont organisées en juillet et août.