À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
Sur le site de l'ancien puits Saint-Claude devenu musée, laissez-vous happer par une visite au cœur de la vie des mineurs. Le musée vous propose une fidèle reconstitution du travail minier et de son évolution au cours des deux siècles d'exploitation du charbon dans le bassin Blanzy-Montceau. Vous suivrez le chemin emprunté chaque jour par les mineurs : la lampisterie, le carreau avec son chevalement, la salle des machines, les galeries souterraines, la salle des pendus...
Ce bâtiment du XVème siècle abrite des collections diversifiées sur trois thèmes : Minéralogie, Archéologie, Arts et Traditions. Sont au programme du calendrier d'ouverture annuelle : ateliers (enfants/ famille/ adolescents-adultes), des visites guidées et des événementiels, en plus de visite en accès libre.
Le Musée est situé dans un ancien prieuré clunisien, fondé au XIIème et réaménagé au XVème siècle, témoin de cette époque, la salle d’apparat, classée Monument historique et restaurée en 2003. Le musée accueille désormais un musée complet où la faïence de Charolles (1844 à nos jours) côtoie les paysages de J. Laronze (1852-1937) et de P. L. Nigaud (1895-1937). L'ancienne chapelle du XIXème siècle abrite les œuvres de R. Davoine, sculpteur charolais (1888-1962). Chaque année, au printemps, une exposition dossier présente les collections sorties des réserves. Elle est complétée par une exposition de céramique contemporaine tous les étés.
Lieu singulier, à l’architecture habitée, le Hiéron est un des rares bâtiments en France conçu comme musée dès son origine. Achevée en 1893 et protégée depuis peu au titre des Monuments historiques, cette imposante construction surprend par sa légèreté intérieure apportée par les verrières d’où filtre la lumière. La délicate présentation, soucieuse à la fois du sens et des formes, traverse l’art, l’histoire, l’anthropologie et le fait religieux. Du portail roman d’Anzy-le-Duc (12ème siècle) classé Monument Historique, d’un ensemble remarquable de peintures italiennes des 17e et 18e siècles, à une trentaine d’artistes des 20e et 21e siècles révélés au sein d’un parcours harmonieusement équilibré entre l’art d’hier et l’art d’aujourd’hui, le musée se fait également l’écrin de l’exceptionnel Trésor National (1904) de l’orfèvre joaillier Joseph Chaumet.
Dans l'église romane du XIème siècle, poteries et figurines gallo-romaines, dont plusieurs objets provenant des fouilles de Bourbon-Lancy, porcelaines et biscuits de Sèvres, peintures (Puvis de Chavanne, Laronze, Lebourg, Merlette...), dépôt lapidaire médiéval, sarcophage du pèlerin de Compostelle et sculptures des XIXème et XXème siècles (Barrias Béguine).
L'église faisait à l'origine partie d'un ensemble monastique, fondé par le seigneur et baron de Bourbon-Lancy et placé sous le patronage de l'abbaye de Cluny en 1030. Il s'agit d'un édifice du premier âge roman, composée d'une nef couverte d'un plafond en bois et d'un chevet à chapelles échelonnées, où l'on découvre quelques chapiteaux sculptées. La grande sobriété de l'ensemble dégage une impression de sérénité.
Charolles est riche d'un patrimoine architectural et historique. Le fleurissement et la mise en valeur paysagère sont les composantes incontournables de son cadre de vie. La cité de Charles le Téméraire, située à la confluence de l'Arconce et de son affluent la Semence, est parsemée de nombreuses passerelles fleuries, ce qui lui vaut le surnom de "la Petite Venise du Charolais". Le nom de Charolles pourrait provenir du terme celtique “Kadrigel” signifiant “forteresse d’eau”. L’ancien château comtal de Charolles était une imposante forteresse, située sur un éperon rocheux dominant la ville actuelle, dont il ne reste que deux tours encore en élévation.