Classé monument historique, il enjambe la rivière Saône et relie le département de l'Ain. Construit en pierre, il fut l’un des rares ponts de la région à ne pas être détruit pendant la deuxième guerre mondiale. Depuis cette période, il n’a pas changé d’aspect, il compte douze arches et l'on peut apercevoir sur l'une d'entre elles une statue de Saint-Nicolas, patron des mariniers.
L'église est placée sous le vocable de Saint-Étienne, elle a conservé son chœur ancien du XVe siècle, voûté d'ogives. Y est visible un tableau du peintre Camille Bouchet réalisé en 1849 : Lapidation de Saint-Etienne, réinstallé début 2020 après avoir été restauré.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de Saône-et-Loire ont impulsé, depuis 2011, un projet de matérialisation des anciens lieux de parachutages de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à des hommes et des femmes engagés, prenant des risques importants, pour poursuivre la lutte contre l'ennemi.
Le parachutage de Bissey-sous-Cruchaud a eu lieu le 16 avril 1944 à destination du maquis de Saint-Gengoux-le-National (armes et munitions), parachutage anglais au lieu-dit "Les terres Saint Michel" et "La bruyère" sur un terrain nommé "Portos". Le message codé de radio Londres était "Théodore se mouche avec fracas".
Le 27 avril 1944, un deuxième parachutage aurait dû avoir lieu, annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le totem a été inauguré le 19 novembre 2022.
Cette église romane compte deux nefs, l'une qui servait à la paroisse, l'autre pour un prieuré de moniales. A voir : les portails décorés, les fresques romanes de l'abside (XIe-XIIe s.) , les vestiges du prieuré.
L'église Saint Denis date du XIIème siècle, mais il ne reste rien de l’édifice roman construit à cette époque, elle a été reconstruite vers le XVIIIème siècle et le clocher date de 1838.
L’église paroissiale Saint-Odilon fut construite au cours du XIXe siècle. Ce lieu –appelé Le petit Cluny– fut échangé avec la cathédrale de Chalon-sur-Saône par le cardinal de Lorraine, abbé de Cluny. Il s’agissait d’une dépendance du prieuré de Jully. Il n’y avait, vers l’an 1500, que cinq ou six maisons à La Charmée, qui n’étaient qu’annexes de Sienne, mais qui furent dotées du titre de succursale après la Révolution. Dès 1812, les autorités communales de La Charmée et le conseil de fabrique se préoccupent de l’agrandissement de l’église paroissiale à laquelle se trouvaient rattachés, pour le culte, les habitants de Sienne, village considérable avant l’incendie de 1687. L’église fut reconstruite presque totalement en 1818 et 1824. A noter que sa cloche en bronze de 1558 appartenait à Sienne et qu’elle est gravée de deux effigies : Notre-Dame à l’Enfant et Saint-Odilon.
Edifié pendant le premier quart du XIXe siècle, il comprend un bas-relief de Saint-Michel.
L’église a été reconstruite à partir d’un lieu de culte plus ancien ainsi qu’en témoignent quelques pierres de réemploi ornées (VIIème-IXème) découvertes lors de la restauration (1962-1977). L’élévation de la flèche maçonnée (XIIème) témoigne de sa filiation au puissant courant architectural roman bénédictin de l’abbaye de Cluny. Le chœur, est couvert de laves.
L’église de Jambles se rattache à l’élan d’évangélisation qui, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, parcourut la Bourgogne. La dédicace à Saint BENIGNE, délégué par saint Polycarpe pour cette mission, est attestée par l’acte de consécration (23/3/1420) du maître-autel à la Vierge Marie et aux reliques du saint. L'église est classée monument historique en 1943.
L’église Saint-Jean-l’Évangéliste, ancienne église romane, est située sur le hameau de Vaux, ce qui lui vaut d’être communément dénommée « la chapelle de Vaux ». Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1940.
Son chœur est du XIe siècle et la nef, ainsi que l’abside, du XIIe siècle.
S’y trouve un vitrail réalisé d’après un dessin de l’artiste Michel Bouillot.
L'église paroissiale du quartier sud, le plus ancien, a été construite à l'emplacement du castrum romain. Au XVe s., les voûtes de la nef principale ont été refaites en ogives. A voir : le portail ouest (chapiteaux décorés d'oiseaux) et les portes du XVIIIe s. Découverte de l'extérieur uniquement.
Tombe de l'Abbé François DUMONT dont s’est inspiré Alphonse de Lamartine, pour son célèbre poème JOCELYN publié en février 1836. Il reste, au chevet de l'église, cette pierre tombale qui fut dressée à la demande de Lamartine pour la mémoire de son ami.
Ce monument a été érigé lors du premier anniversaire de l'exécution de 7 maquisards, le 27 mai 1944. Cette zone boisée abritait un camp de maquisard FTP du Camp des Loups. Les 7 jeunes maquisards furent massacrés par les troupes allemandes dans la zone où le monument fut érigé.
Lors des cérémonies du 60ème anniversaire, une plaque portant les noms des autres FTP de la zone, tombés en d'autres endroits. et en d'autres circonstances.