Le général De Gaulle créait le 16 novembre 1940 l’Ordre de Libération afin de saluer l’engagement de ces Héros souvent anonymes.
Le Mémorial, situé à Buxy au centre de la Saône et Loire, a été érigé en hommage aux 12 compagnons de la libération nés en Saône-et-Loire.
Quelle fierté pour notre village de compter parmi les 1038 compagnons de la libération, Monsieur Paul Grenier né le 21 novembre 1914 à Buxy et décédé en service commandé le 4 mai 1945. Ce Mémorial animera le souvenir collectif.
Eglise presqu'entièrement romane à l'exception des parties hautes du clocher et du portail sud ; la nef a été revoûtée et ses ouvertures agrandies. A voir : la façade et l'abside à bandes lombardes ; à l'intérieur : chapiteaux décorés, peinture murale du XVe siècle (saint Martin).
Antoine Bourdelle, élève de Rodin, réalisa ce monument en mémoire des victimes de la Première Guerre mondiale. Après être venu visiter la ville et descendu dans les mines, l'artiste choisit de donner à son œuvre la forme d'une lampe de mineur, élément indispensable au travail et à la survie des mineurs, leur rendant ainsi hommage. Le monument fut inauguré en 1930, un an après la mort de Bourdelle.
L'église est placée sous le vocable de Saint-Étienne, elle a conservé son chœur ancien du XVe siècle, voûté d'ogives. Y est visible un tableau du peintre Camille Bouchet réalisé en 1849 : Lapidation de Saint-Etienne, réinstallé début 2020 après avoir été restauré.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de Saône-et-Loire ont impulsé, depuis 2011, un projet de matérialisation des anciens lieux de parachutages de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à des hommes et des femmes engagés, prenant des risques importants, pour poursuivre la lutte contre l'ennemi.
Le parachutage de Bissey-sous-Cruchaud a eu lieu le 16 avril 1944 à destination du maquis de Saint-Gengoux-le-National (armes et munitions), parachutage anglais au lieu-dit "Les terres Saint Michel" et "La bruyère" sur un terrain nommé "Portos". Le message codé de radio Londres était "Théodore se mouche avec fracas".
Le 27 avril 1944, un deuxième parachutage aurait dû avoir lieu, annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le totem a été inauguré le 19 novembre 2022.
L'église Saint Denis date du XIIème siècle, mais il ne reste rien de l’édifice roman construit à cette époque, elle a été reconstruite vers le XVIIIème siècle et le clocher date de 1838.
L’église paroissiale Saint-Odilon fut construite au cours du XIXe siècle. Ce lieu –appelé Le petit Cluny– fut échangé avec la cathédrale de Chalon-sur-Saône par le cardinal de Lorraine, abbé de Cluny. Il s’agissait d’une dépendance du prieuré de Jully. Il n’y avait, vers l’an 1500, que cinq ou six maisons à La Charmée, qui n’étaient qu’annexes de Sienne, mais qui furent dotées du titre de succursale après la Révolution. Dès 1812, les autorités communales de La Charmée et le conseil de fabrique se préoccupent de l’agrandissement de l’église paroissiale à laquelle se trouvaient rattachés, pour le culte, les habitants de Sienne, village considérable avant l’incendie de 1687. L’église fut reconstruite presque totalement en 1818 et 1824. A noter que sa cloche en bronze de 1558 appartenait à Sienne et qu’elle est gravée de deux effigies : Notre-Dame à l’Enfant et Saint-Odilon.
L’église a été reconstruite à partir d’un lieu de culte plus ancien ainsi qu’en témoignent quelques pierres de réemploi ornées (VIIème-IXème) découvertes lors de la restauration (1962-1977). L’élévation de la flèche maçonnée (XIIème) témoigne de sa filiation au puissant courant architectural roman bénédictin de l’abbaye de Cluny. Le chœur, est couvert de laves.
L’église de Jambles se rattache à l’élan d’évangélisation qui, dès les premiers siècles de l’ère chrétienne, parcourut la Bourgogne. La dédicace à Saint BENIGNE, délégué par saint Polycarpe pour cette mission, est attestée par l’acte de consécration (23/3/1420) du maître-autel à la Vierge Marie et aux reliques du saint. L'église est classée monument historique en 1943.
Ce monument a été érigé lors du premier anniversaire de l'exécution de 7 maquisards, le 27 mai 1944. Cette zone boisée abritait un camp de maquisard FTP du Camp des Loups. Les 7 jeunes maquisards furent massacrés par les troupes allemandes dans la zone où le monument fut érigé.
Lors des cérémonies du 60ème anniversaire, une plaque portant les noms des autres FTP de la zone, tombés en d'autres endroits. et en d'autres circonstances.
L'existence de l'église est due à la présence du château, situé en face. Elle se compose d'une nef unique, d'un transept débordant et d'une abside en hémicycle. La nef est voûtée en berceau brisé.
La clôture de chœur, en fer forgé et datant du XVIIIème siècle, est classé au titre du patrimoine mobilier par les Monuments Historiques en 1982.
L’église, datant du milieu du XIIe siècle, a dû être construite par les moines bénédictins de Cluny, qui possédait un prieuré à Germagny jusqu’au XVe siècle (maison Chaumont). Un soubassement en arêtes de poisson témoigne de fondations plus anciennes.
La meilleure façon d’aborder cette église semble être de la découvrir depuis la route venant de Germagny. L’église se compose de deux parties : à gauche un bâtiment rectangulaire d’où émerge à droite (côté est) le clocher sur plan carré. De ce côté est accolé un bâtiment plus bas, mais débordant en largeur, éclairé par une grande fenêtre dans l’axe de l’église : sans doute un choeur plus tardif.
L'église de Cersot a connu plusieurs périodes de construction : seule la nef est d'origine romane.
La cloche du XVIème siècle est classée au titre des Monuments Historiques en 1935.