La demeure des Marquis d'Huxelles, édifiée de 1606 à 1625, abrite le plus fastueux appartement Louis XIII conservé en France. Cheminées, plafonds et boiseries ont été peints, sculptés et dorés avec une magnifique exubérance pour le favori de la reine Marie de Médicis. Tableaux, tapisseries et meubles d'époque complètent cette évocation séduisante de la "vie de château" à l'époque des "Trois Mousquetaires". La visite permet aussi de découvrir un monumental escalier de pierre (20 mètres de haut), une cuisine du XVIIIème siècle et les opulents salons 1900 d'un directeur d'Opéra. Le jardin, dans l'esprit de l'époque baroque, propose sur 12 ha parterres fleuris, grand labyrinthe de buis avec volière-belvédère, potager, théâtre de verdure, pièces d'eau et arbres remarquables.
Construit au XVIIème siècle pour François de Bonne de Créquy, duc de Lesdiguières, pair et maréchal de France et gouverneur du Dauphiné, il est le premier grand château d'apparat construit en Charolais-Brionnais, reflétant l'importance de son propriétaire. Acheté et restauré par Etienne, comte puis marquis de Drée au XVIIIème siècle, passé aux mains de la famille des Tournon – Simiane au XIXème siècle, puis demeure des princes belges de Croÿe-Solré jusqu'en 1993, il appartient aujourd'hui à M. Ghislain Prouvost, qui l'a entièrement remeublé à la mode du XVIIIème siècle. Les jardins à la française recréés à la fin des années 1990 s’étendent sur une superficie de 10 hectares. Ils se composent de terrasses avec parterre de broderies (25 000 buis), topiaires d'ifs, roseraie de 1 300 pieds et arbres remarquables tels que des séquoias. Les dépendances (glacière, chenil, écuries, lampisterie, salle des poêles et salle des bains du XIXème siècle) se visitent aussi. Depuis le début des années 2000, le jardin de Drée est classé Jardin Remarquable par la DRAC de Bourgogne.
Germolles est la mieux conservée des demeures des ducs de Bourgogne (XIVe s.). Chapelles, cellier, appartements témoignent du luxe de cette résidence.
Monument historique meublé XVIIIe, le château de Digoine, situé au cœur d'un vaste domaine de 35 hectares, est un témoin de notre patrimoine passé mais également présent, que nous prenons plaisir à vous faire découvrir au quotidien. Les jardins classés "Jardin Remarquable" sont à découvrir en visite libre. Le théâtre à l'italienne de 1842, restauré depuis 2022, a accueilli Jacques Offenbach ou encore Sarah Bernhardt.
Le Château de Digoine est également un lieux de tournage emblématique de l'émission "Secrets d'Histoire", présentée par Stéphane Bern, créée et toujours produite par le propriétaire des lieux M. Jean-Louis Rémilleux.
Forteresse médiévale au milieu du vignoble, à l'architecture militaire : donjon carré du XIIe siècle, tours, courtines et chemin de ronde du XIVe siècle avec créneaux, mâchicoulis, meurtrières... La grande cour est entourée d'harmonieux communs du XVIIIe siècle couverts du plus grand ensemble de toits de pierre en Bourgogne. Terrasse avec vue sur la vallée de la Saône. Parc à l'anglaise. La grande cuisine voûtée du donjon comporte une cheminée monumentale du XVe siècle.
Le château-fort, au sein duquel naquit saint Hugues, le grand Abbé de Cluny, conserve son donjon carré roman, le plus ancien de Bourgogne (X-XIèmes siècles), haut de 22 mètres et divisé en 4 niveaux. Au devant, deux tours en demi-lune (XIIème siècle) protégeaient la porte d’entrée à pont-levis et herse, aujourd’hui bouchée. A la veille de la Révolution, elles sont aménagées en prison. Un édifice est construit au devant des tours pour abriter cellules et maison du geôlier. Il abrite aujourd'hui des salles d'exposition sur la généalogie de Saint-Hugues et une collection d'affiches de la période révolutionnaire.
L’une des plus grandes écuries privées d'Ancien Régime en France. Le domaine est dans la même famille depuis six siècles. Les écuries ont été bâties entre 1648 et 1652 par Henriette de La Guiche, filleule d’Henri IV, pour la garde princière de son époux, Louis Emmanuel de Valois, petit-fils du roi Charles IX, colonel général de la cavalerie légère. François Blondel, architecte de Louis XIV, revendique en être l’auteur.
Les façades richement ornées de ce palais équestre, rythmées par deux escaliers monumentaux, ont été préservées à la Révolution. L’architecture et l’agencement intérieurs, inspirés d’un ingénieux projet de Léonard de Vinci, en font les plus italiennes des écuries de France.
Abbaye de la Ferté, première fille de Cîteaux. L'église a disparu mais le palais abbatial subsiste. Visite guidée : vaste escalier, salons à boiseries sculptées, tapisseries, tableaux et mobiliers d'origine. Galerie avec objets scientifiques XIXème siècle. Parc.
Ce château fortifié possède six tours rondes ou carrées (dont une dite "La Panneterie" datant de 1300 environ) plus un colombier dans un jardin attenant. La cour interne est fermée de murailles. Les bâtiments de ferme se trouvant dans l’enceinte datent du XVIIème au XIXème siècle.
L'intérieur du logis se compose de 4 grandes "chambres" avec leurs cheminées et des "cabinets", d'une petite chapelle sur laquelle repose un colombier. L'ensemble du domaine est constitué d'une "garenne" (bois de buis et chênes), d'un verger conservatoire de variétés fruitières du XVIe siècle, d'une vigne conservatoire d'anciens cépages susceptibles d'être présents au XVIe siècle (50), d'un conservatoire de 80 cépages de chardonnay et d'un jardin poétique.
Le Château de La Clayette est véritable joyau niché au cœur du Charolais-Brionnais en Bourgogne du Sud. Erigé en 1380 au bord du lac, il est entouré d'eau, ce qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de Bourgogne-Franche-Comté ! Il appartient à la famille de Noblet depuis 1722, soit depuis 3 siècles...
La visite guidée des extérieurs permet de découvrir notamment la cour d'honneur, les cuisines médiévales et la tour de Paray du XVe siècle, le parc et l'orangerie.
C'est un château-fort de plaine, daté du XVe siècle, remanié entre 1873 et 1878 par l'architecte Maurice Ouradou, gendre de Viollet-le-Duc. Il perd alors son caractère défensif et austère pour devenir un ensemble romantique néo-Renaissance avec des accents néo-gothiques. Les grands murs de défense sont remplacés par l'admirable cour d'honneur, s'ouvrant sur le parc pittoresque, dessiné par le lyonnais Luizet. Six ponts enjambent les immenses douves, qui enserrent aussi les communs, dont les écuries. Ces écuries ont conservé plusieurs éléments et présentent des voitures hippomobiles, des voitures d'enfant et la sellerie avec ses accessoires. Le parc se compose de grands arbres, parfois plus que bicentenaires, et de massifs de buis. Un des chênes est labellisé arbre remarquable.
Les extérieurs du château, la cour d'honneur, de la collection d'outils de jardin, les écuries et la sellerie sont ouverts à la visite.
Pour les groupes: visite sur rendez-vous toute l'année.
Précédé d'une allée de platanes (site inscrit au titre des monuments naturels), d'un pont de pierres franchissant la rivière le Botoret et d’un étang, le château appartient de nos jours à la commune qui le consacre en lieu dédié à l’art, à la peinture et en centre sportif. L'édifice très ancien conserve deux tours médiévales (la plus grosse d'entre elles présente même une ancienne archère-cannonière bouchée), entre lesquels se développent un corps de logis du XVIIIème siècle. L'été, visitez l’intérieur gratuitement en appréciant l’exposition. Promenade à l’extérieur jusqu’au lieu-dit l’Hermitage qui offre une vue sur la commune de Chauffailles. Profitez de l’aire de jeux et du terrain de pétanque.