La commune de Ciel se caractérise par son église romane, visible à plusieurs kilomètres à la ronde, grâce à son clocher, haut de plus de 50 mètres.
Sur les hauteurs, le petit village de Saint-Maurice-des-Champs aurait bien pu s'appeler Saint-Maurice-des-Bois. D'ailleurs, il fut rebaptisé « Champs des Bois » par les révolutionnaires en 1789.
Deux églises romanes sont particulièrement remarquables sur ce territoire : l'église Saint-Maurice, qui se trouve au cœur du village, et une autre église du XIIe siècle, elle aussi entourée d'un cimetière, au hameau de la Rochette. Face à cette petite chapelle, le château de la Rochette abrita le siège de l'état-major départemental de Saône-et-Loire des Francs-Tireurs et Partisans à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce château des XVe et XVIe siècles, maintes fois remanié, est une propriété privée et ne se visite pas.
Avec la Balade Verte intitulée "Autour de Champs des Bois ", Saint-Maurice des Champs propose tous les charmes de la campagne paisible, constituée de bois et de prairies.
Traversé par la route des Grands Vins, Moroges est un joli petit village viticole composé d'un bourg et de 6 hameaux. Lieu de passage dès la Préhistoire, Moroges est le lieu idéal pour faire de magnifiques balades - dont une Balade Verte « la Balade Morogeoise » qui offre de beaux points de vue grâce au dénivelé - et partir à la découverte d’un patrimoine riche et varié dans les nombreux hameaux traversés avec, en option, le sentier botanique du Mont Avril. Dans le bourg, vous trouverez de belles maisons bourguignonnes typiques, 4 lavoirs, 3 moulins et des fontaines, une église Saint-Vincent du XIXe siècle - à l'origine église romane Saint-Martin - illuminée un peu à l'écart du bourg, mais bien visible avec son clocher décoré de tuiles polychromées. Ne manquez pas également deux tours du XIIIe siècle reconstruites et deux sarcophages mérovingiens.
Véritable îlot de nature, Guerfand est entièrement entouré de bois qui recouvrent plus du tiers de son territoire. Prairies, champs et étangs façonnent également son paysage.
Ce qui frappe d'abord en arrivant à Culles-les-Roches, c'est le dénivelé sur lequel est construit ce charmant village d'environ 200 habitants. Pour la petite histoire, l'ajout de " les-Roches " au nom de " Culles " se fit en 1908, car le village possédait une gare ferroviaire - sur la ligne Montchanin/Saint-Gengoux - et qu'il y avait trop de confusions entre les gares de Tulle et de Culles !
Pour la grande histoire, l'homme préhistorique s'est intéressé très tôt à ce site particulier, une échancrure dans une faille inverse, en s'abritant dans la grotte en bas du village. Des outils et des armes ont été retrouvés dans cette caverne creusée dans la falaise. A Culles-les-Roches, en plus de l'église Saint-Germain bâtie sur les hauteurs granitiques du village, un parcours découverte Géorama permet de mieux comprendre la formation et les paysages du Sud de la Côte Chalonnaise. L'autre curiosité du village est elle aussi liée au sous-sol, mais elle nous emmène vers le haut, puisqu'il s'agit d'un site d'escalade installé dans une ancienne carrière de calcaire.
Saint-Gengoux-le-National est une charmante cité médiévale qui prit son essor à partir de 1166, date du traité de pariage entre le roi de France, Louis VII, et l'abbé de Cluny. Il permit de transformer le village d'origine en une cité fortifiée, augmentant la sécurité de la région. Dès lors, la vie économique pouvait facilement se développer grâce à l'installation de nombreux artisans et commerçants. Pendant près de 600 ans, la ville s'appela Saint-Gengoux-le-Royal. Aujourd'hui, les visiteurs qui rentrent dans le cœur de Saint-Gengoux-le-National, la cité médiévale, se retrouvent à une autre époque. En effet, il existe encore beaucoup de maisons témoins du XIIIe siècle et des siècles suivants.
On peut aussi admirer l'église, dont le clocher roman octogonal à 3 étages date de 1120. Une passerelle (appelée pontet) relie le clocher à la "Tour de l'Horloge", sorte de beffroi édifié en 1566 pour sonner l’heure. Le donjon, seul vestige du vieux château, est lui aussi toujours présent. L'image "médiévale" est attractive, mais ce n'est pas le seul atout, car la vigne et le vin tiennent ici une place importante depuis longtemps. Les visiteurs seront aimablement reçus à la cave coopérative pour déguster et acheter d'excellents bourgognes, y compris le Mâcon Saint-Gengoux.
La ville dispose de tous les commerces et facilités pour un agréable séjour.
Écuelles est un petit village situé au bord de la Saône à proximité de Verdun-sur-le-Doubs. En 1832, lui est rattaché le village de Molaise, où, au XIIème siècle, une abbaye cistercienne (depuis disparue) a été construite. C’est là aussi qu’est né l’instituteur Pierre Vaux, victime d’une tragédie qui reste dans de nombreuses mémoires.
On y trouve 1000 ha dont 83 en forêt domaniale gérée par Natura 2000 propice aux promenades agréables et reposantes. Les bords de Saône, intacts et sauvages invitent à admirer des martins-pêcheurs, hérons cendrés, râles des genêts, guêpiers, et bien d'autres oiseaux.
Verdun-sur-le-Doubs, capitale de la Pôchouse est un village niché au confluent de la Saône et du Doubs, est situé à égale distance de Beaune et de Chalon (22 km). Cette situation géographique ainsi que les axes de communication en font une petite ville conviviale.
Petit village rural d’une centaine d’habitants de la Communauté de Communes Sud Côte Chalonnaise, Bissy-sur-Fley fait partie des destinations incontournables avec le château Pontus de Tyard, labellisé Maison des Illustres. Ce Monument historique, longtemps laissé à l’oubli, renaît depuis vingt ans grâce aux actions de l’association Renaissance du Château de Pontus de Tyard forte de ses 200 adhérents, dont la majorité sont des habitants de Bissy-sur-Fley. L’église romane est également remarquable, tout comme le « petit patrimoine » du village : croix, lavoirs, cadoles… Une journée est à peine suffisante pour découvrir les trésors de Bissy !
Au nord de la Communauté de Communes Sud Côte Chalonnaise, Bissey-sous-Cruchaud, traversé par la route des Grands Vins et bordé par la Voie Verte à l’est, est un village viticole offrant un joli patchwork de parcelles coloriées et variées.
Le village, sur un site certainement déjà occupé par les Gallo-romains, a vu naître l’une des premières caves coopératives de vignerons en Bourgogne dès 1928.
L’église Saint-Jean-Baptiste, en partie romane, a souffert (en témoignent ses murs qui en portent la trace) mais présente des richesses étonnantes avec un retable sculpté et des statues en bois dorées des XVIIème et XVIIIème siècles.
Dans le bourg, ne manquez pas la maison d’Emiland Gauthey, architecte qui réalisa le canal du Centre, de nombreux ponts, l’église de Givry et le théâtre de Chalon-sur-Saône. Des cadoles dans les vignes et la fontaine du Cloux sont également à voir au détour des chemins.
A la frontière du Charollais, au pied du Mont Saint-Vincent, la commune de Collonge-en-Charollais offre de grands espaces de nature préservée et 417 hectares de forêt (70 % du territoire communal), propices aux randonnées. Le GR7 traverse la crête de la commune du nord-ouest au sud-est. Deux parcours de Balades Vertes vous permettent de découvrir Collonge-en-Charollais : « La Mer de Pierre », curiosité géologique constituée d’un amas de grès faisant penser à une mer immobile ou « le Sentier de la Résistance », circuit ayant été emprunté par les résistants qui avaient établi leur camp en Portus nommé « camp des loups » lors de la Seconde Guerre Mondiale, l’un des plus importants maquis français en 1942. Un monument commémoratif, « le monument de Maranges », édifié en 1946 en hommage aux 7 maquisards tués par l'occupant pendant la Seconde Guerre mondiale est à voir. L'église Saint-Etienne-de-Collonge mérite que l’on s’y arrête pour découvrir entre autres un vitrail et un cartouche lapidaire du XVème siècle. Vous pourrez également contempler une ancienne tour datant du XVIème siècle, le donjon de Montvoisin, le lavoir du bas de Collonge et le moulin des Anses.
Ses rives ombragées vous invitent à la flânerie et même pourquoi pas à taquiner le brochet si le cœur vous en dit, car ses rives disposent d’un milieu à la faune abondante et variée.
Son église date des XVe et XVIe siècles. La partie la plus ancienne, le chœur, aurait été construit en 1468 à la demande du prêtre Pierre Vérot qui prit à sa charge la moitié des frais. L’édifice est dédié à saint Grégoire et possède un clocher franc-comtois.
Le village possède deux calvaires du XVe dont un classé monument historique situé sur la place de l'église.