Découvrez un château du 17ème siècle et son parc arboré, demeure de deux grandes familles nobles locales. Racheté par le Département de Saône-et-Loire et restauré au 20ème siècle, il est désormais l'écrin de l'Écomusée de la Bresse bourguignonne.
Construit au XIème siècle, reprise au XIIème siècle, ce bâtiment est axé exceptionnellement nord-sud. Cette église est remarquable par son clocher rectangulaire de 35 mètres de haut. Elle dispose de trois nefs dont le transept est peu marqué. Les puissantes colonnes façonnées portent les arcs en plein cintre. La voûte centrale construite elle aussi en plein cintre s'est effondrée. Elle fut reconstruite au XIIème siècle en cintre brisé plus élevé. Ainsi, la fenêtre sous le clocher donne dans la nef et n'éclaire plus le chœur.
Construite en 1705 par l'arrière-grand-père d'Alphonse de Lamartine, au départ pour servir de « vendangeoir » sur le domaine viticole, c'est dans cette maison que le poète a vécu toute son enfance et son adolescence. Cette demeure familiale à laquelle il était très attaché lui inspira certains de ses plus beaux poèmes. Elle est aujourd'hui classée à l'ISMH. Espace livres et documents évoquant l'enfance du poète Lamartine, ses sources d'inspiration littéraire et l'activité viticole. Jardin.
Ce château fortifié possède six tours rondes ou carrées (dont une dite "La Panneterie" datant de 1300 environ) plus un colombier dans un jardin attenant. La cour interne est fermée de murailles. Les bâtiments de ferme se trouvant dans l’enceinte datent du XVIIème au XIXème siècle.
L'intérieur du logis se compose de 4 grandes "chambres" avec leurs cheminées et des "cabinets", d'une petite chapelle sur laquelle repose un colombier. L'ensemble du domaine est constitué d'une "garenne" (bois de buis et chênes), d'un verger conservatoire de variétés fruitières du XVIe siècle, d'une vigne conservatoire d'anciens cépages susceptibles d'être présents au XVIe siècle (50), d'un conservatoire de 80 cépages de chardonnay et d'un jardin poétique.
Église romane située en plein cœur de l’ancien bourg, cet édifice s’est enrichi de plusieurs remaniements au fil des siècles. Un premier lieu de culte est attesté en l’an 968, vouée à Saint-Pierre. Ce n’est qu’au XVIème siècle qu’on lui donne le vocable d’église Sainte-Madeleine. Elle deviendra par la suite une des sept églises cathédrantes (son curé doit assister l'évêque de Mâcon lors des fêtes solennelles) du diocèse de Mâcon. Au début du XVIIème siècle, deux chapelles latérales viennent compléter l’église. Au XIXème siècle, de nouveaux remaniements voient le jour : en 1837, la toiture du clocher est refaite en tuiles vernissées. L’année suivante, on ajoute une nouvelle chapelle à l’édifice, puis une dernière en 1864. En 1852, la nef est agrandie par la construction d’un narthex à étage formant tribune, réalisé par l’architecte Berthier. L’année 1991 sera marquée par la réalisation du tympan de l’église, sculpté par messieurs Griot père et fils, sur un dessin de Michel Bouillot. Inspiré de ceux du Moyen Age, il représente Saint-Pierre avec sa clé, Marie-Madeleine avec son pot d'onguent et le Christ en Majesté.
Cette chapelle a été construite par les religieux bénédictins de Cluny dans la dernière moitié du XIème siècle. La restauration de sa toiture en lave lui a valu l'attribution de la mention spéciale des Rubans du Patrimoine. La chapelle est désormais un lieu d'exposition.
C'est un château-fort de plaine, daté du XVe siècle, remanié entre 1866 et 1878 par l'architecte Maurice Ouradou, gendre de Viollet-le-Duc. Il perd alors son caractère défensif et austère pour devenir un ensemble romantique néo-Renaissance avec des accents néo-gothiques. Les grands murs de défense sont remplacés par l'admirable cour d'honneur, s'ouvrant sur le parc pittoresque, dessiné par le lyonnais Luizet. Les immenses douves, qui enserrent aussi les communs, offrent de spectaculaires miroirs d'eau. Elles sont notamment alimentées par les gargouilles de la toiture de la façade Ouest, au modèle de celles de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les écuries ont conservé plusieurs éléments et présentent des voitures hippomobiles, des voitures d'enfant et la sellerie avec ses accessoires. Le parc se compose de grands arbres, parfois plus que bicentenaires, et de massifs de buis. Un des chênes est labellisé arbre remarquable.
Les extérieurs du château, la cour d'honneur, les écuries et la sellerie sont ouverts à la visite.
Pour les groupes: visite sur rendez-vous toute l'année.
Proches de l'ancien oppidum de Mâcon, les deux tours et le narthex d'âge roman constituent les seuls vestiges de l'ancienne cathédrale Saint-Vincent. Beau tympan représentatif de l'art roman à l'iconographie rare.
Site Fermé.
Ouverture exceptionnelle pour les Journées Européennes du Patrimoine.
Activités culturelles sur réservation.
Massy est un hameau du village de La Vineuse-sur-Frégande niché au creux d’un vallon traversé par un ruisseau. Le nom de Massy est mentionné en 904 dans une charte de Cluny, « villa MACIACUS », domaine de MACIACUS, mot formé du nom de famille romain MACIUS suivi du suffixe d’origine gauloise, « -acus. »
Edifiée sur l’emplacement de l’ancienne chapelle Saint-Martin (dont il reste quelques vestiges dans l’abside), l’église passe sous le vocable de Saint- Denis, à la présentation des religieux de Cluny.
Elle est une des plus anciennes églises du premier art roman dans le Clunisois, mentionnée au cartulaire de Cluny en 932 et 1156.
Bâti au XIIIe siècle, cet Evêché fut à la tête d’un domaine appartenant à l’Evêché d’Autun.
Il fut profondément remanié au XVe siècle par Jean Rolin, évêque puis cardinal d’Autun, qui lui conféra entre autres ouvrages la façade gothique actuelle.
Pour une visite qui révèle les particularités du bâti ancien (lecture architecturale, typologie, matériaux, mise en œuvre, propriétés, pathologies, restauration), appelez le 06 14 67 27 61, le propriétaire galopera du Moyen Age afin de partager avec joie un moment d’échange constructif.
Très belle église romane du début du XIIème siècle qui serait l'œuvre des constructeurs de l'Abbé Hugues de Cluny. La nef a servi d'église paroissiale. L'arc, très bas, qui la sépare du chœur fut établi à la reconstruction de la voûte et du clocher. Cinq arcades enchâssent les trois fenêtres. L'arc d'entrée de l'abside et ses voisins sont brisés et prolongent directement les pilastres.
Cette église romane, dont l’existence est attestée vers l’an 1000, était le siège d’un doyenné de l’abbaye de Cluny, Au XIIIe siècle, elle a été fortifiée pour affirmer le pouvoir de l’abbaye sur le territoire. Sa restauration est en cours, avec l’association « Le renouveau de Saint-Hippolyte ».
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