D’après les écrits (dont le livre très documenté d’Anatole de Charmasse du 19ème siècle), voilà ce que l’on peut retenir de l’histoire du Prieuré :
Après le passage de Saint Martin, qui évangélisa la région, ce lieu a été le premier sanctuaire chrétien de la contrée. On ignore l’époque exacte de la fondation du Prieuré. La première mention du Prieuré remonte à 843 dans un diplôme par lequel Charles Le Chauve confirma l’autorité de l’église d’Autun sur cet établissement. En fait, son origine est antérieure à cette date et confondue avec celle de l’église d’Autun. En 994, L’évêque d’Autun céda le Prieuré à l’abbé de Cluny Odilon.Parmi les nombreux Prieurs de Mesvres, Hugues de Beaufort devint Abbé de Cluny et Pierre de Beaufort devint pape sous le nom de Grégoire XI, dernier pape en Avignon qu’il quitta pour Rome en 1377.
Les droits seigneuriaux dont bénéficiait le prieur étaient nombreux : haute, moyenne et basse justice, droit de guet et de garde pour tous les habitants de Mesvres et des environs, droit de banalité (four et moulin) pour ne citer que les principaux.
Le Prieuré resta sous l’autorité de l’abbaye de Cluny jusqu’à la révolution. Après la révolution, les bâtiments du Prieuré furent transformés en exploitation agricole.
A son apogée, les bâtiments du Prieuré étaient ordonnés autour du cloître. L’église du Prieuré était composée d’une seule nef, à laquelle l’adjonction de deux chapelles donnait la forme d’une croix. Une belle tour carrée, haute de 49m, prônait au centre du monastère. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments primitifs que la grande bâtisse en L qui abritait les appartements du Prieur et des moines et une des deux chapelles latérales de l’église prieurale. Les autres corps de bâtiment ont disparu, le cloître a été détruit, la tour s’est écroulée en 1836 et la nef a été remplacée par une grange. Le moulin des moines au bord du bief alimenté par le Mesvrin, existe toujours, il a été remanié et sert aujourd’hui d’habitation.
Le château de Trélague est composé d'un donjon médiéval et d'un corps de bâtiment du XVIIème siècle. Visite du parc à la française et à l'anglaise.
L’oratoire a été implanté directement sur un bloc granitique. Il est ouvert vers l’Est. On y accède par quelques marches en granit. Il est couvert d’une coiffe élancée surmonté d’une croix métallique. La maçonnerie est faite de blocs de granit assisés, peut-être issus du château qui était déjà en ruine lors de la construction de l’oratoire.
À l’intérieur, un calvaire surmonté d’une Vierge à l’Enfant est posé. Il est en grès, finement sculpté. La Vierge n’a été ajoutée que récemment, entre 1920 et 1950. La maçonnerie à l’intérieur ne présente pas de détail ou décor particulier hormis la présence d’une pierre traversante (façade Ouest) formant un chapiteau sculpté et une croix en bas-relief à l’extérieur.
À partir du XVe siècle, Uchon connaît un développement important, lié au pèlerinage autour des reliques de saint Sébastien (déposées dans l’église Saint-Sébastien, aujourd’hui dédiée à Saint-Roch, par le seigneur de Chateauvillain à son retour de croisade au XIIe s.). Face à l’afflux de pèlerins, l’église s’avéra trop petite. Un autel à l’extérieur est alors construit afin de réunir les fidèles lors de cérémonies. C’est ainsi que l’oratoire fut édifié. L’autel a été remplacé par un calvaire. Il fait partie, avec l’église et les ruines du château, d’un site classé en 1940.
Au sommet du mont Beuvray, recouvert de 1 000 hectares de forêt, une grande ville gauloise a été mise au jour par les archéologues. Entourée de remparts, Bibracte était la capitale d'un des peuples les plus puissants de la Gaule, les Eduens. Aujourd'hui classée au titre des Monuments Historiques et des Sites et Grand Site de France, Bibracte fait l'objet chaque année de chantiers de fouilles accueillant des chercheurs de toute l'Europe, ouverts de juin à octobre. Pour les découvrir, profitez de visites guidées en saison, ou baladez-vous librement sur le site. Votre téléphone portable vous fait la visite en téléchargeant "la boussole".
Bibracte c'est aussi un musée consacré aux Celtes et aux découvertes faites sur place et une programmation d'événements dès le printemps. Ne manquez pas le panorama exceptionnel au sommet.
Fondé par le seigneur de Sully en 1236, ce prieuré a été abandonné au début du XVIIe siècle. Depuis 1982, le site est habité par une communauté religieuse contemplative. L'église du XIII° siècle et la chapelle du XV° siècle, joyau du gothique flamboyant, qui lui est adossée, ont été classées monuments historiques en 1926, et restaurées depuis l'arrivée des moniales.
Des travaux de restauration du plafond flamboyant de la chapelle sont prévus au cours de l'année 2022.
A l'occasion des journées du Patrimoine 2022 seront fêtés les 40 ans de restauration du Val Saint Benoît.