Bibracte, c'est le nom d'une ancienne ville gauloise sur le mont Beuvray, capitale des Eduens, l'un des peuples les plus puissants de Gaule. Retrouvez dans le musée la vie quotidienne de ses habitants et des autres peuples celtiques des 2ème et 1er siècles avant notre ère. Découvrez, au travers d'objets issus des fouilles, de maquettes, de restitutions et d'audiovisuels, leur artisanat, leur agriculture, leur commerce, mais aussi leur religion, leur art et leur culture. Venez constater par vous-mêmes que ces peuples étaient beaucoup moins barbares que ce que César a voulu nous faire croire... Le musée dispose également de salles d'expositions temporaires, d'une splendide boutique-librairie, d'un salon de thé et d'un restaurant de cuisine gauloise.
À l'origine Manufacture royale des cristaux et émaux de la reine Marie-Antoinette, le château de la Verrerie fut transformé au cours du XIXe et au début du XXe siècles par la famille Schneider, maîtres de Forges, pour en faire une résidence de prestige et pouvoir accueillir d'importantes personnalités et potentiels clients des forges du Creusot.
Installé dans le bâtiment principal, le musée de l'Homme et de l’Industrie présente une importante collection de cristaux du Creusot, l'histoire de la dynastie Schneider, le développement de la ville et des usines grâce au paternalisme, des maquettes (dont la maquette animée reproduisant les forges et ateliers du Creusot), ainsi que des tableaux sur le travail dans les forges.
Visite libre du musée, activités pédagogiques, expositions temporaires.
Pendant la saison estivale, des visites flash de 15 min autour de diverses thématiques sont proposées à 15h30.
L'usine Aillot de Montceau-les-Mines date du XIXe siècle. On y fabriquait des rouleaux compresseurs (cylindres à vapeur) pour les entreprises de travaux publics.
Le site est aujourd'hui progressivement restauré et mis en valeur pour accueillir présente un ensemble de véhicules de collection, poids lourds des années 1941 à 1986. Une vingtaine de camions de la collection est exposée dont des pièces remarquables telles que le Berliet GBC 8 6x6 Sahara conduit par Lino Ventura dans le film «Cent mille dollars au soleil».
C'est l'occasion de vous mettre au volant de camions mythiques, de découvrir des aventures humaines de la route, dans un authentique bus Greyhound, de parcourir nos expositions comme "Camion et Cinéma" et de partager un moment de convivialité à la buvette Baraillot. T
oute la saison, nous organisons des manifestations, concerts, spectacles, conférences à voir sur le site de l'Usine Aillot.
Musée fermé pour travaux pendant 5 ans depuis le 01/10/2022 jusqu'au 31/12/2027.
Le futur musée fera la part belle à la riche histoire d’Autun, déployant ses collections de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et mettant en avant les périodes clés de cette ville de 2000 ans. Il s’enrichira aussi de nombreux dispositifs d’interprétation, d’espaces documentaires, d’ateliers ludiques. Un étage panoramique, situé au sommet de la prison, permettra d’en découvrir le paysage et de mieux le comprendre. La prison elle-même, unique exemple de prison de plan circulaire en France, sera elle aussi mise en valeur et expliquée aux visiteurs. Enfin, ce futur musée sera aussi l’occasion de redécouvrir les collections de peinture des XIXe et XXe siècles, que ce soient les grandes peintures romantiques et historiques, la collection nabis centrée autour des œuvres de Maurice Denis, les grands artistes de la donation Frénaud comme Dubuffet, Estève, Miró ou Raoul Ubac.
La prison circulaire, passionnante en elle-même, accueillera aussi un centre d’interprétation de la ville et offrira un spectaculaire panorama accompagné de dispositifs multimédia sur son étage sommital. Enfin, un espace spécifique sera dédié aux expositions temporaires, un salon de thé, une nouvelle boutique et un centre de documentation accueilleront les visiteurs et les Autunois. Le projet comprend quatre phases de réalisation de travaux, dont une tranche ferme comprenant la rénovation et l'aménagement de la prison circulaire, sa surélévation et la réalisation du niveau semi-enterré.
Le musée est situé dans la salle du donjon de l'ancien prieuré de Saint-Sernin. Vestiges du néolithique, de l'époque gallo-romaine, fossiles, documents, photos... Tableaux de Raymond Rochette (peintures des usines du Creusot, paysages).
Le muséum d’Histoire naturelle Jacques de La Comble rassemble plus de 800 000 échantillons représentant des spécimens de tous les domaines des sciences de la nature. Il conserve la première collection mondiale de nodules fossilifères du Carbonifère continental (160 000 pièces). Le muséum d’histoire naturelle d’Autun trouve son origine au début du 19e siècle. Les collections alors constituées par la Société d’histoire naturelle et actuellement propriété de la Ville d’Autun, sont d’une exceptionnelle qualité. Les expositions temporaires sont chaque année l’occasion d’une mise en lumière particulière d’une des thématiques présentes dans les collections permanentes. Le muséum d’Autun conserve dans ses réserves des spécimens naturalisés dont une collection d’oiseaux, d’œufs et de nids représentant plus de 10 000 spécimens, ainsi que des insectes (plus de 100 000) , Des herbiers (plus de 300 000 planches) contenant des plantes provenant de toute l’Europe et même provenant de l’Afrique du Nord, collectées dès le 19e siècle. De très nombreux minéraux qui retracent l’histoire géologique de la région.
Des dizaines de milliers fossiles représentant les animaux et les végétaux ayant vécu dans notre région entre 300 et 275 Ma. Le bassin d’Autun est une référence mondiale dans l’histoire de la Terre pour une période de l’ère primaire. On parle de stratotype. Les fossiles conservés dans les collections du musée en sont le témoignage. Vous trouverez également, un échantillon des collections qui sont en réserve, sur la préhistoire dans le bassin d’Autun au Moustérien (90 000-35 000 ans) et au Néolithique (5 000 ans). Les animaux fossiles du Carbonifère de Blanzy-Montceau les Mines-Le Creusot (300 millions d’années) La flore et la faune fossiles du bassin d’Autun (295 à 275 millions d’années)
Les routes de l’énergie, histoire d’une filière industrielle : celle-ci est organisée autour des schistes bitumineux permettant la production d’huiles de schistes, équivalent au pétrole naturel, du charbon et de l’autunite, premier minéral d’uranium français. Les traces des premiers dinosaures morvandiaux Les minéralisations caractéristiques des mines et carrières du Morvan, exploitées pour fournir en fluorine les industries de fabrication de l’acier et de l’aluminium.
Les animaux du grand Nord (élan, renne, tigre de Sibérie, renard argenté, renard blanc, renard bleu, glouton…)
La salle d’ornithologie avec l’exposition « L’Art d’être un oiseau »
Installé dans l’enceinte du lycée de la défense d’Autun, le musée des enfants de troupe occupe l’ancienne chapelle du séminaire et sa crypte. C’est dans un patrimoine architectural important, dont de nombreux éléments sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, que le musée est consacré aux enfants de troupe d’outremer et de métropole. A travers une projection cinématographique, et de nombreux souvenirs et témoignages, nous découvrons la vie d’anciens élèves dont certains ont eu un destin remarquable. Tous les drapeaux des écoles dissoutes sont exposés dans ces lieux.
Situé à côté de l’église, le musée liturgique Saint-Joseph a été installé dans la chapelle de l’ancien hôpital dirigé par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Il accueille le riche patrimoine liturgique de la terre de Montcenis. Mobilier, ornements, vêtements, livres… sont mis en valeur dans un cadre exceptionnel.
Il abrite les éléments lapidaires (quinze chapiteaux et corniches de marbre blanc richement sculptés) et des mosaïques antiques et médiévales. Ces témoins de la monumentalité des édifices éduens sont présentés dans une chapelle romane de filiation clunisienne, comme en attestent le portail sculpté et l’abside peinte d’une fresque du XIIe siècle (Christ Pantocrator). Autour d’un jardin romantique, court une galerie où se trouvent présentés cent quinze stèles gallo-romaines, des sarcophages, fûts de colonnes et de pilastres, inscriptions, chapiteaux… Le Musée Lapidaire, créé en 1861, est situé dans l’ancienne chapelle de l’hôpital Saint-Nicolas-et-Saint-Eloi-en-Marchaux. Il bénéficie depuis le 1er février 2003 du label Musée de France.
Construit au XVIIe siècle, au sommet du Mont-Saint-Vincent, le grenier à sel servait au stockage et à la redistribution du sel dans une quarantaine de paroisses de la région. On y rendait la justice pour tous les conflits concernant l'impôt sur le sel, la gabelle. Il abrite de nos jours le Musée Jean Régnier qui présente des collections d'objets rassemblés au cours de fouilles archéologiques menées dans la région par Henri Parriat et le docteur Jeannin. Le premier étage est consacré à l'art roman.
Entrée gratuite.
Les Établissements Schneider ont planifié la construction de quartiers entiers du Creusot afin de loger leurs ouvriers et employés. Ces cités datent de différentes périodes et traduisent l'évolution de l'habitat ouvrier au fil des époques. Dans la cité Saint-Eugène (dite cité des "Colonies"), une maison a été préservée dans son jus. Elle abrite le siège des Nouvelles Éditions du Creusot qui l'ont meublée et décorée avec des objets évoquant le mode de vie des ouvriers d'autrefois. La maison propose aussi des expositions temporaires.
Dans une ancienne école construite en 1882 et monument historique depuis 1996, ce musée de l'école primaire (Musée de France) présente deux salles de classe entièrement reconstituées, l'une vers 1900 et l'autre 1960. Elles racontent l'évolution de l'enseignement primaire, des lois Jules Ferry à nos jours.
Préau d'entrée avec exposition de photos sur les écoles des mines, écoles publiques en 1900 et photos de fêtes d'école.
Parcours de 17 vitrines montrant des objets. Salle d'expositions temporaires sur les sciences de 1880 à nos jours.
Salle avec deux expos temporaire sur 14/18 ayant le Label National : « Quand tu seras soldat ! période 1870/1914 » dans le cadre des « Mômes du Centenaire » et « Défendre la Patrie ! période 1914/1918 » dans le cadre des « Instits du Centenaire ».
A noter aussi :
- deux parcours de vie (photos, témoignages, journal de guerre et correspondance) pour les scolaires et les enfants : Antoine Chaînard, écolier des bataillons scolaires de Saône-et-Loire en 1890 mort à Verdun en 1915 et Paul Constant Moutardier, écoliers de Montceau-les-Mines, Normalien à Mâcon, instituteur à Montceau mobilisé en 1915 et mort en 1918 à Compiègne.
- Une salle de classe historique 1914/1918 (présentation de costumes écolier/écolière/maîtresse d’époque, affichage et tableaux 1917)
- Une salle avec le Mémorial des 138 instituteurs de Saône-et-Loire morts pour la France en 14/18 : fiche militaire individuelle, photos des promotions d’Ecole Normale de la guerre, chroniques faites par les survivants en 1963 de leurs années de guerre.
- témoignages et photos des derniers poilus du Bassin minier recueillis en 1977 par les élèves d’une classe de CM2. Une salle de classe d’animation pour une activité écriture à la plume proposée aux visiteurs enfants, scolaires ou adultes.