Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
Ensemble de sept menhirs datant d’environ 5 000 ans, érigé par la civilisation néolithique. Plus tard, les Gaulois ont consacré ce site à Epogne, la déesse des cavaliers. Leurs hauteurs mesurent respectivement : 7.35 m, 5.60 m, 5.30 m, 4 m, 2.83 m, 2 m. Il s’agit de l’ensemble mégalithique le plus important de Bourgogne.
Le plus grand menhir (7.35 m) est un bloc de granit de Brandon (pierre de la région) de 30 tonnes, nommé la Pierre des Tourteaux.
Ces menhirs dont les gravures témoignent des phases anciennes de l’art mégalithique, étaient enfouis et ont été relevés en 1984 pour 6 d’entre eux, et 1990 pour le dernier, à quelques mètres de leurs emplacements d’origine. Le dégagement des pierres a mis à jour quelques silex et de la céramique attestant d’une occupation des lieux du néolithique à l’époque gallo-romaine. Sous le mégalithe a également été trouvée une stèle funéraire datée du Bronze final.
L’un des menhirs servait depuis 1840 de parapet au pont de Vigny. Lors de la réfection du pont, la municipalité a décidé de le réimplanter à proximité des autres menhirs.
Culminant à 611 mètres, vous y trouverez une terrasse qui révèle une fontaine miraculeuse et une chapelle dédiée à la Vierge et placée sous le vocable de Notre Dame des Neiges, cette chapelle est le vestige d'un culte lié à la fécondité et dont le pèlerinage avait lieu à la Pentecôte. Une messe est d'ailleurs encore célébrée à cet endroit le lundi de Pentecôte. La Certenue est également départ d'ULM et parapentes qui profitent de la hauteur pour admirer les paysages du Mesvrin depuis les airs. Une table d'orientation vous permettra de mieux comprendre la vue qui s'offre à vous : par beau temps, vue imprenable sur le Mont Jeu et le Mont Beuvray.
Ce chemin vous permettra de découvrir les cinq lavoirs de FONTAINES ainsi que les pierres à laver au bord des ruisseaux, onze calvaires et bien d’autres aspects du village.
1- Lavoir du Moulin : Bâti en 1924, son aspect décoratif en fait l’originalité.
2- Lavoir St Nicolas : De forme octogonale, il date de 1832. Devant, un bassin en forme de chapeau chinois renversé servait d’abreuvoir.
3- Lavoir des Fontaines. Il est de 1877. Sa particularité tient à sa toiture en impluvium.
4- Lavoir Chamilly. Édifié en 1849, une dérivation du ruisseau l’alimente. Une goulotte d’évacuation en pierre en fait le tour.
5- Lavoir du Quart Canot. Bâti en 1866, il a été restauré en 1994. Son bassin ovale est alimenté par une large goulotte en pierre.
Les Rochers du Carnaval se situent à 684 mètres au sommet du massif d'Uchon. Ce site naturel de lande est parsemé de nombreux blocs de granit aux formes étranges. Un sentier fait le tour des trois chaos "le nez de chien, le Carnaval, le mammouth". Superbe panorama sur le Morvan.
Les rues affichent la couleur médiévale par des noms pittoresques : rue Pavé d'Andouilles, du Moulin à Cheval, place du Pilori. Nichée dans un vallon, la vieille ville est construite en pente. L'ambiance méridionale du joli site de la fontaine des Manants et de sa promenade, le charmant lavoir et les vieilles demeures se dévoilent au fil de la flânerie. Du clocher roman de l'église, la vue plonge sur la cité et sa mer de toits pentus.
Construite au XIIe siècle, cette église romane fut église paroissiale de Poncey et Cortiambles jusqu’en 1869 avant d’être remplacée au XIXe siècle par l’actuelle église de Poncey située au milieu des vignes.
Situé entre Beaune et Autun, en Saône et Loire, à la frontière de la Côte d'Or, le Château de Morlet est aujourd'hui assez méconnu. Les différents bâtiments qui le composent sont pourtant remarquables: Sa Porterie et ses incroyables Mascarons, le Château et son Parc à l'anglaise, tous inscrits au registre des monuments historiques.
De la fin du XIIIéme siècle au XXIéme siècle, les propriétaires successifs ont agrandi ou embelli le château selon les nécessités, la mode de l'époque et leurs moyens financiers. Et toujours en harmonie avec le site calme et buccolique du village.
Cette petite église rurale, au vocable de Saint Maurice d’Agaune, remonte aux
XIIIe-XIVe siècles, et fut remaniée plusieurs fois. Elle est composée d’une nef, d’une travée sous clocher, d’un chœur à fond plat et d’une chapelle flamboyante au sud, puis d’une sacristie ajoutée au nord de cette chapelle.
Toujours bien entretenue par les habitants bénévoles, le bâtiment a bénéficié de nombreuses réparations. Toiture refaite en 1976, grand nettoyage en 1990. Après la création d’une association « les Amis du vieux Charrecey », rénovation de la nef et autres travaux faits en 1992. Plusieurs réparations : encore récemment en 2014, toitures, fenêtres. En 2015, rampe d’accessibilité latérale.
Plaques de cheminées sur des sujets bibliques à l'intérieur de l'église.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de la section Cluny-Mâcon-Chalon ont impulsé, depuis 2022, un projet de matérialisation de l'ancien tracé de la ligne de démarcation, frontière imposée par l'ennemi de 1940 à 1943. Les poteaux gravés se situent à l'emplacement des anciens postes de contrôle allemand. Les pupitres explicatifs permettent d'en savoir plus sur l'Histoire locale.
La commune de Cersot est traversée par la ligne de démarcation entre 1940 et 1943.
Le nom de Buxy vient probablement du latin Buxetum, "lieu planté de buis".
Au Xème siècle, Buxy était un bourg important, chef-lieu de la Vicaria Buxiancensi, puis devint à la fin du siècle une prévôté, dépendant des comtes de Chalon jusqu’en 1237. En 1477, le roi de France devient seigneur direct de Buxy !
A la fin du XIXème, le train arrive sur la commune de Buxy. Il la quittera un siècle plus tard pour laisser la place à la première piste cyclable de France : La Voie Verte.
Situé sur la route des grands Vins de Bourgogne, Buxy est aujourd’hui un village dynamique qui a su garder son cachet médiéval : au dédale de ses rues vous pourrez découvrir l’église de style roman, les maisons anciennes de la rue des fossés, les caves creusées dans la roche, la tour Saccazand (demeure du dernier procureur du roi) et bien sûr sa Tour Rouge du XIIè siècle, l’emblème du village.
La qualité de la pierre exportée dans le monde entier et l’appellation Montagny 1er Cru qu’elle partage avec 3 autres villages (Montagny-lès-Buxy, Jully-les-Buxy et Saint-Vallerin) ont contribué à sa réputation.
Le Viaduc de Crainseny, long de 246 m, avec une courbe de 400m de rayon, 16 arches en plein cintre et 12m d'ouverture, est sans doute l'ouvrage le plus imposant du territoire Sud Côte Chalonnaise. L'ancienne voie de chemin de fer y passait et le viaduc permettait de relier St-Gengoux à Montchanin en franchissant la vallée de Crainseny jusqu'en 1969. Construit en 1882, sa hauteur est d'environ 23m.