Le Mont Beuvray culmine à 821 mètres. Il fait partie du massif du Morvan et se trouve sur les communes de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire), Glux-en-Glenne et Larochemillay (Nièvre). En vous dirigeant vers le point de vue, vous passerez le musée et le site archéologique de Bibracte. Vous pouvez vous arrêter à chaque site à visiter ou conduire directement vers le point culminant selon la saison. Pour des raison de sécurité, l'été des navettes sont organisées depuis le parking du musée pour se rendre au site archéologique et au sommet du Mont Beuvray.
Wi-Fi, toilettes, restaurant, ateliers pour les enfants, expositions temporaires et boutique et disponibles au musée selon les périodes et horaires d'ouverture.
Ancien chevalement et puits des Fourneaux
Patrimoine industriel, artisanal, rural, agricole et technique
SAINT-LEGER-DU-BOIS
Le puit des Fourneaux fut creusé jusqu’à 130 mètres de profondeur par la Société des Houillères du Grand Moloy sur la commune de Saint-Léger-du-Bois.
Mis en exploitation en 1928 puis racheté par la Société des Houillères et Chemins de fer d'Épinac.
La Société Minière des Schistes Bitumeux (SMSB) rachètera la mine en 1943 pour alimenter son usine de distillation d'huile de schiste avant de fermer le puits en 1950. Le site fut laissé à l'abandon, seul l'ancien chevalement résista au temps. Le chevalement sera dégagé et nettoyé des années plus tard par l'association de Sauvegarde du patrimoine Industriel Epinacois et mis en valeur par la pose de plaques explicatives.
De forme fuselée et en granit, il mesure 4,80 mètres et pèserait 14 tonnes. Il a été déplacé en 1913. Sa place initiale était à 150 mètres de là. Il a été transporté au bord de la route pour être plus visible. Il a été découvert et exhumé en octobre 1913 par Monsieur Ramoussy, agriculteur, au lieu-dit “L’Ouche à l’Hôte”. Le menhir était couché lors de la découverte. Autour du menhir, dans le secteur précis à l’Ouest du Mont Jenot, il a été retrouvé des haches et des couteaux en pierre, ce qui démontre que les anciens habitants étaient passés de nomades à cultivateurs et qu’ils fabriquaient des objets à une échelle industrielle. Les particularités de se menhir sont les gravures que l’on observe sur l’une de ces faces :
Un personnage dans la pose de l’orant (un peu comme s’il priait) et une lame de hache polie.
Les Combattants Volontaires de la Résistance (CVR) de Saône-et-Loire ont impulsé, depuis 2011, un projet de matérialisation des anciens lieux de parachutages de la Seconde Guerre mondiale pour rendre hommage à des hommes et des femmes engagés, prenant des risques importants, pour poursuivre la lutte contre l'ennemi.
Le parachutage de Bissey-sous-Cruchaud a eu lieu le 16 avril 1944 à destination du maquis de Saint-Gengoux-le-National (armes et munitions), parachutage anglais au lieu-dit "Les terres Saint Michel" et "La bruyère" sur un terrain nommé "Portos". Le message codé de radio Londres était "Théodore se mouche avec fracas".
Le 27 avril 1944, un deuxième parachutage aurait dû avoir lieu, annulé en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Le totem a été inauguré le 19 novembre 2022.
La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
La pyramide de Couhard est un monument antique se dressant à proximité de l’ancienne nécropole du « Champ des Urnes ». Cette pyramide, qui surplombe la ville d’Autun, fut sans doute construite au Ier siècle apr. J.-C. Le monument est constitué des restes d'une pyramide de base carrée qui faisait 10,50 m de côté et 22,65 m de hauteur. Le monument ne contient pas de chambre intérieure. La pyramide se dressait dans une des grandes nécropoles de la cité romaine d’Augustodunum, l’ancienne Autun : les cimetières de toutes les villes romaines se situaient toujours en dehors des murailles. La pyramide de Couhard, dont l’interprétation a donné lieu à de nombreuses controverses, était donc très probablement un monument funéraire : un tombeau recouvrant les restes d’un défunt, ou un cénotaphe célébrant sa mémoire.
De ce Château, pillé après la Révolution puis abandonné, il reste des vestiges qui nous rappellent son passé prestigieux.
Contre la base de la tour d’Alone, tour carrée du XIIème siècle, s’appuient les bases des courtines reconstruites au XVIIIème siècle, flanquées de trois tours rondes. Une quatrième tour ronde reste à découvrir. La tour septentrionale offre une salle voûtée très bien conservée qui abrite une population de petites chauves-souris. Ces vestiges, partiellement entourés des douves, montrent l’emplacement du pont-levis des XVIème-XVIIème siècles.
Les bâtiments de la basse-cour dont celui des communs font penser à un petit château et sont conservés.
La chapelle castrale agrandie en habitation a résisté à l’incendie de 1953.
Ce château a connu des personnages célèbres. Françoise de Toulonjon, épouse d'Antoine de Toulonjon, était la fille de sainte Jeanne de Chantal et la tante de la marquise de Sévigné. Leur fille, Gabrielle de Toulonjon a épousé Roger de Rabutin comte de Bussy. Le dernier propriétaire fut Charles Gravier de Vergennes.
Un point de vue incontournable à ne pas manquer à 547 mètres d'altitude. Depuis Saint-Sernin-du-Plain, vous pouvez grimper au Mont de Rome Château, où vous attend un panorama sur l'Autunois et la région de Nolay. Le Mont de Rome Château fait face au Mont de Rème. Leurs deux noms font référence aux fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. Ce mont est connu pour son festival de musique "Les Nuits du Mont Rome" qui se déroule dans un théâtre reconstitué. Sur ce Mont, on peut également pratiquer la varappe.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Créé en 1999 au Champ Rosé, ce parc est situé autour de la mairie. Un jardin de 6 000 m² comprenant un millier de rosiers, des vivaces, arbres et arbustes divers et un labyrinthe de verdure. Les rosiers ont été offerts par des communes, un rosiériste du Maine et Loire et des particuliers.
Le site est en accès libre et gratuit toute l'année. Une fête de la Roseraie, des plantes et de l'artisanat a lieu chaque année le dernier week-end de mai.
Le Haut-Folin, situé au cœur de la Bourgogne et du Parc Naturel Régional du Morvan est le point culminant du massif du Morvan, avec 901 mètres d'altitude. L'été, la randonnée est de mise : 4 boucles pédestres, des sentiers d'interprétation et 3 parcours descendant en VTT. En hiver, il est possible d'y pratiquer le ski de fond grâce à 40 km de pistes balisées et ouvertes quand l'enneigement le permet. Un chalet-refuge, situé au départ des pistes, permet aux skieurs et promeneurs de venir se réchauffer et de pique-niquer. Il propose également la location de ski de fond ou de raquettes.