Construite en 1610 sur des fondations plus anciennes, elle a dû abriter un gros propriétaire foncier ou un riche marchand. Après la révocation de l'Edit de Nantes en 1685, sous Louis XIV, les protestants vinrent clandestinement y pratiquer leur culte, d'où l'origine du nom. Visite du bâtiment sur réservation.
Découvrez une fois par an, lors de la fête du bois au mois de septembre, les particularités du paysage bressan avec ses bocages hérités du passé et ses petites et moyennes forêts entourées de plaines, de zones humides, de rivières et d'étangs. La verdure domine, la région est humide et abrite toute une faune et une flore adaptées à cet environnement. Autrefois fortement boisée, elle obligea d'ailleurs la population locale soit à s'en accommoder soit à la transformer pour ses besoins.
La ville d’Autun, fondée à la fin du Ier siècle av. J.-C. sous le règne d’Auguste, bien qu’en pleine période de paix romaine, a été dotée d’un rempart dès l’origine. La construction de cette fortification a une vocation tout d’abord honorifique. Il s’agit d’un rare privilège accordé par l’empereur lui-même à la capitale des Eduens. D’une longueur de 6 kilomètres, elle enserre l’espace urbain qui s’implante sur un terrain fortement incliné d’une superficie de 200 hectares, qui est délimité de toutes parts par un ensemble de cours d’eau. Dans ce cadre, la courtine d’une largeur moyenne de 2,50 m, assure donc également un rôle technique de mur de soutènement, en retenant les remblais des terrasses sur lesquelles s’implantent les constructions.
La fortification est conservée sur plus des deux tiers de son tracé, un état de conservation exceptionnel pour un ouvrage de cette époque. Elle se compose d’une alternance de courtines et de 57 tours circulaires d’une dizaine de mètres de diamètre (30 tours sont encore visibles). Elle est percée de quatre portes monumentales à quatre baies au débouché des rues principales (3 d’entre elles sont partiellement conservées: la porte d’Arroux, la porte Saint-André et la porte Saint-Andoche) et probablement de plusieurs poternes, dont certaines ont été repérées récemment grâce aux interventions du Service Archéologique de la Ville d’Autun, en particulier au voisinage du théâtre et de l’amphithéâtre. Chacune des rues d’Autun, qui se coupent à angle droit selon un quadrillage régulier, aboutit à une tour du rempart.
À la fin du IIIe siècle, la pointe méridionale de la ville antique est fermée sur une superficie d’une dizaine d’hectares par une enceinte réduite, qui sera progressivement agrandie au cours du Moyen-Age. La « ville haute » ainsi fortifiée accueille notamment le groupe épiscopal. On y pénètre au moyen d’une porte monumentale, dont les vestiges du XIIe siècle sont conservés rue des Bancs en contrebas du musée Rolin.
Cette maison flanquée d'une tour d’escaliers et d'une petite galerie surplombant la rivière fut construite en 1565 pour être la demeure du pasteur qui avait son temple à proximité, la Maison des Templiers.
Ce bâtiment devint un hôpital en 1685 (tenu par des religieuses) après la révocation de l'Edit de Nantes (interdisant aux protestants de pratiquer leur culte). Il gardera cette fonction jusqu'en 1816.
Aujourd'hui, cette bâtisse est une propriété privée. Vous pouvez la voir de l'extérieur uniquement, en prenant la route de Nolay, sur votre gauche, après le pont. Visible uniquement de l'extérieur.
L'église est inscrite en 1926 et a été construite entre le XVe et le XVIe siècle, plusieurs statues sont contemporaines de cette construction et la sacristie est postérieure à ces dates. Vous pourrez admirer cette petite église avec son clocher en armature bois.
De ce Château, pillé après la Révolution puis abandonné, il reste des vestiges qui nous rappellent son passé prestigieux.
Contre la base de la tour d’Alone, tour carrée du XIIème siècle, s’appuient les bases des courtines reconstruites au XVIIIème siècle, flanquées de trois tours rondes. Une quatrième tour ronde reste à découvrir. La tour septentrionale offre une salle voûtée très bien conservée qui abrite une population de petites chauves-souris. Ces vestiges, partiellement entourés des douves, montrent l’emplacement du pont-levis des XVIème-XVIIème siècles.
Les bâtiments de la basse-cour dont celui des communs font penser à un petit château et sont conservés.
La chapelle castrale agrandie en habitation a résisté à l’incendie de 1953.
Ce château a connu des personnages célèbres. Françoise de Toulonjon, épouse d'Antoine de Toulonjon, était la fille de sainte Jeanne de Chantal et la tante de la marquise de Sévigné. Leur fille, Gabrielle de Toulonjon a épousé Roger de Rabutin comte de Bussy. Le dernier propriétaire fut Charles Gravier de Vergennes.
Un point de vue incontournable à ne pas manquer à 547 mètres d'altitude. Depuis Saint-Sernin-du-Plain, vous pouvez grimper au Mont de Rome Château, où vous attend un panorama sur l'Autunois et la région de Nolay. Le Mont de Rome Château fait face au Mont de Rème. Leurs deux noms font référence aux fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. Ce mont est connu pour son festival de musique "Les Nuits du Mont Rome" qui se déroule dans un théâtre reconstitué. Sur ce Mont, on peut également pratiquer la varappe.
Au milieu du XVIIIe siècle, le Comte de Clermont-Tonnerre est le seigneur de Monestoy, ancien nom d'Epinac depuis 1656.
A la révolution de 1789, il émigre et ses biens confisqués sont revendus en 1826 à un Dijonnais, Samuel Blum, maître de forges au charbon de bois, qui achète château, verrerie et mines.
En 1829, la concession houillère est rachetée par la S.A des houillères et du chemin de fer d'Epinac.Dès 1835, les houillères construisent 300 logements pour leurs ouvriers à la cité de la Garenne. Ecoles, chapelle, coopératives et cafés sont vite bâtis.
En 1845, la verrerie Andell et C°, qui fabrique des bouteilles à vin, emploie des enfants dès l'âge de 12 ans ! Une première école leur ouvre ses portes en 1866, soit 15 ans avant les lois de Jules Ferry. De la verrerie sortent 3.500.000/an à la fin du XIXe siècle, avant sa fermeture en 1931.
Face au parc rue Jean Bouveri, l'ancienne rue « Bouteille », aujourd'hui rue du 11 novembre, a perdu une partie de ses bâtiments et son caractère.
Un chemin de fer, la quatrième ligne en France, transporte dès 1836 la houille d'Epinac jusqu'au canal de Bourgogne à Pont d'Ouche. La traction des wagons est animale avant qu'une machine à vapeur belge (et pas Schneider, le concurrent voisin du Creusot !) ne remplace bœufs et chevaux en 1860.
En 1868, le PLM (Paris/Lyon/Marseille) utilise la prise d'eau du Pont Vert. La Ligne Epinac/Autun est ouverte grâce à l'appui de Mac Mahon, duc de Magenta, né à Sully.
L'état rachète le chemin de fer d'Epinac en 1881. En 1891, le Président de la République Sadi Carnot, ancien député de la Côte d'Or, petit-fils de Lazare Carnot de Nolay, vient à Epinac inaugurer la ligne vers Les Laumes et Paris, par Thury et Arnay-le-Duc. La ligne Epinac/Pont d'Ouche, prolongée jusqu'à Dijon en 1905, est ouverte aux voyageurs. Mais bientôt la route tuera le rail : la voie ferrée deviendra en 1992 la promenade de Monestoy.
En 1889, l'ingénieur Charles Destival dirige les houillères. La production augmente tant, qu'en 1910 la centrale électrique du puits Hottinguer vend du courant jusqu'à Autun et Meursault. Le maximum est atteint en 1917 avec 292545 tonnes de houille. Le puits St Charles (du prénom de Mr Destival) sera le dernier puits creusé en 1920 à moins 618 m.
Puis un à un, les différents puits ferment : Ressille, Champs-Pialey, Fontaine-Bonnard, Hagerman, Souachères, Micheneau, Garenne, Sainte-Barbe, Le Curier, Hottinguer, Lestiboudois au pied du château et Saint Charles dont le chevalement orne aujourd'hui le proche musée de la mine de Blanzy.
En 1946, reprise de Veuvrottes. Les mines sont nationalisées et gérées par les Charbonnages de France En 1950, la mine du Moloy ferme à St Léger-du-Bois et le 28 février 1966, les Charbonnages de France ferment Veuvrottes : Epinac-les-Mines à vécu ! Les derniers mineurs iront travailler « au Montceau », en regrettant « parce qu'il y a encore beaucoup de charbons sous nos pieds » l'abandon de l'appellation « Les Mines » qui avait été adoptée en 1891 à la demande du PLM.
Créé en 1999 au Champ Rosé, ce parc est situé autour de la mairie. Un jardin de 6 000 m² comprenant un millier de rosiers, des vivaces, arbres et arbustes divers et un labyrinthe de verdure. Les rosiers ont été offerts par des communes, un rosiériste du Maine et Loire et des particuliers.
Le site est en accès libre et gratuit toute l'année. Une fête de la Roseraie, des plantes et de l'artisanat a lieu chaque année le dernier week-end de mai.
Fondé en 1529 sur l'île Saint-Laurent, l'hôpital de Chalon offre à la visite une ancienne pharmacie qui recèle une très belle collection de pots des XVIIIème et XIXème siècles ainsi que de très nombreux tiroirs ; la communauté des sœurs située dans le bâtiment du XVIème siècle, la salle des étains et le réfectoire des sœurs édifiés au XVIIIème siècle, ainsi que la chapelle du XIXème siècle.
ACTUELLEMENT FERME POUR TRAVAUX - INDISPONIBLE A LA VISITE
Illustrations, témoignages et reconstitutions de la vie errante des galvachers (bouviers et charretiers) qui étaient connus pour leur habileté et leur dextérité à conduire les bœufs de trait. Exposition très documentée. Audiovisuel.
La ville d’Autun, Ville d’art et d’histoire, est dotée d’un patrimoine remarquable de plus de 2000 ans. Vestiges antiques ou monuments médiévaux structurent l’urbanisme de la ville actuelle.
Destination Autun est un lieu unique d’information, d’accueil et d’organisation pratique pour les visites, installé face à la cathédrale Saint-Lazare, à quelques mètres du Musée Rolin. L’accès est libre et gratuit et des outils numériques permettent de comprendre la ville et son patrimoine : une maquette en relief et avec projections pour expliquer l’urbanisme, un film en 3D Révélation expliquant le tympan de la cathédrale, un programmateur d’itinéraires touristiques.